samedi 28 février 2015

Reveillez-vous!

Avec des contre vérités, des amalgames et des sophismes vous transformez les victimes en coupables et encouragez les bourreaux.

Reveillez-vous un peu!

Quand des journalistes ou des dessinateurs s'expriment et sont assassinés, le problème ce n'est pas eux. C'est le djihadisme.

Quand des juifs sont tués, des synagogues et des cimetières visés, le problème ce n'est pas eux. C'est le fascisme.

Quand des musulmans sont stigmatisés ou agressés dans la rue, le problème ce n'est pas eux. C'est le racisme.

Je pourrais continuer cette liste à l'infini.



A fermer les yeux sur les vrais coupables et les vraies causes, vous renforcez cette violence.

Avec vos oui mais vous bafouez les victimes et leurs proches, augmentez les clivages et entamez la cohésion républicaine.

Ayez de le courage de vous en prendre aux vrais coupables à savoir le fascisme, le racisme, l'intégrisme, etc.

Ayez donc seulement une once du courage dont fait preuve Charlie Hebdo.

Cessez de vous en prendre aux journalistes en les taxant de gauchistes, aux juifs en les traitant de comploteurs, aux musulmans en les affublant de tous les maux, aux roms, aux homos, au mariage pour tous, aux athées, aux socialistes, à Pelloux et à votre boulanger.

Si vous avez peur, si vous vous sentez mal, ils n'y sont pour rien.

Arrêtez de croire aux complots et de faire le lit des fossoyeurs de la République. Vous le regretterez.

Si vous avez de la hargne en vous, osez la diriger vers les gros cons et les vrais méchants mais pas contre les victimes de ces derniers.

Si vous ne le faites pas, vous ne pourrez que constater que la situation se dégrade que le FN se développe, que le racisme et inégalités augmentent et vous ne pourrez que vous en prendre à vous même.

dimanche 31 août 2014

Voyage dans les Cyclades du 8 au 26 juillet 2014

Miser sur les dix kilos par personne du bagage cabine peut sembler restrictif mais au final cela s'avère un exercice intéressant.
D'autant plus intéressant que faire de l'itinérant dans les Cyclades exige de voyager très très léger.

1 M 8 : Santorin
La vue depuis notre 737 sur la Mer Egée et les Cyclades est magnifique. Santorin vue d’avion impose tout de suite son caractère marqué de perle de la Méditerranée.
Atterrissage à 19h heure locale. Il faut avancer les montres d'une heure.
Le rentacar Emver nous attend avec sa pancarte sur laquelle est inscrite mon nom. Dix minutes après nous filons dans notre bolide neuf et rutilant.
Mandilaria Studios se trouve près du Carrefour Market de Perisol.
Les pancartes indiquent Madilaria sans N à cause de l'incurie de l'artisan qui les a fabriquées.  C'est ce que nous avouera plus tard Stelios, notre hôte.
Nous prenons les draps de plage pour le bain de minuit.
La route le long de la plage débouche sur de nombreux bars et restaurants. C'est une sorte de longue promenade côtière semi piétonne.
Notre choix se porte sur l'Afros. Ça veut dire écume en grec.
Il y a un duo de musiciens qui mettent un peu d'ambiance grecque et la carte est sympa.
Les calamars grillés seraient mieux, selon Nyx (les prénoms ont été modifiés), s'ils étaient en beignets et tranchés en rings. En fait ce sont des petits bébés calamars enveloppés de panure.
Les sardines grillées de Gaya sont très bonnes tout comme les beignets de courgettes.
Je prends un souvlaki au poulet qui est du même acabit.
Les loukoumadès au dessert sont copieux et délicieux. Nous n’en avons fait qu’une bouchée. Mais nous y reviendrons…
L'eau de la mer et celle de la piscine nous semblent un peu fraîches à cette heure tardive. Le bain de minuit sera pour un autre jour.

2 W 9 : Santorin / Perivolos
Nous prenons le petit déjeuner sur la terrasse de la pension qui surplombe la piscine. Le gérant nous fait un petit café italien et un grec qui est un peu trop allongé. Sinon nous agrémentons ce repas des victuailles ramassées la veille au supermarket du coin.
Ensuite direction Akrotiri et plus exactement le phare. Le village est traversé par des engins motorisés divers et bruyants et comme la rue principale est étroite le rendu est assez peu agréable.
On fait une pause déjeuner chez Giorgaros où la cuisine est simple mais bonne et la vue sur la caldeira imprenable. Le patron est également pêcheur et propose toutes sortes de poissons frais grillés. La salade grecque est maousse avec une énorme tranche de fêta. L'assiette de tarama est copieuse. Mais c'est le plat de poissons grillés qui restera dans notre mémoire.
On nous explique que les « fried small fish » du menu changent tous les jours en fonction du produit de la pêche du patron.
Ensuite pour digérer rien de tel qu'une petite balade sur la colline surplombant le phare. Le cul sac est embouteillé par les quads et autres véhicules de touristes mais on est loin de la fréquentation de la Pointe du Raz ou du Phare des Baleines.
Nous grimpons jusqu'à un superbe point de vue. Le sentier pour y accéder est empli de pierre ponces très légères dont nous glisserons quelques échantillons dans nos valises.
Nous rejoignons la Red Beach par la route secondaire qui a le mérite d'être peu fréquentée et d'arriver plus près de la plage sur le côté Sud. Par contre, notre Nissan Micra n'est sans doute pas le véhicule le plus adaptée pour ce type de route peu goudronnée et parfois très pentue. Mais on s'en sort sans encombres.
La plage rouge est belle mais assez fréquentée car une route plus large la dessert par le Nord. Là- bas vers 16-17h la mer remonte très vite. Attention à votre serviette !
Nous nous baignerons une troisième fois à Perissa près du grand rocher. L'eau y est très claire même à 20h le soir.
Mais le soleil se couche et nous repartons vers le bar du « Caldeira View Resort » qui offre un splendide point vue sur la Caldeira. C'est le premier à droite après la bifurcation vers Akrotiri en venant d'Emporio.
Nous profitons de ce premier coucher de soleil dans la mer Egée en sirotant un apéro bien mérité. Seule ombre au tableau, pas de cacahouètes avec l'ouzo et prix exagérés pour la Grèce.
C’est dommage que le ciel soit légèrement brumeux mais nous apprécions néanmoins notre premier coucher d’« Hélios » sur Santorin.
Ensuite nous allons dîner sur le front de mer de Perivolos à l’Ammos. Un musicien ami de l’une des tablées du restaurant vient nous jouer quelques morceaux à la guitare. Son ampli nous abime les oreilles avec des larsens répétés avant que l’artiste ne parvienne à le régler.

3 J 10 : Santorin / Perivolos > Karterados
On voulait faire le site archéologique d'Akrotiri mais finalement il est déjà un peu tard dans la matinée pour le visiter à la fraîche et on le programme pour le 26 à l'aube. Cela permettra de faire le musée de Fira (Thira) avant.
Il paraît que c'est mieux pour bien comprendre l'histoire.
Donc demi tour et direction la plage de sable noir de Perivolos.
La chaleur est présente malgré la brise qui allège l'atmosphère.
On décide, Gaya se laisse finalement convaincre, de profiter de l'ombre et des facilités de Kellys beach bar dont la plage est aménagée. En plus c'est gratuit, il n'y a que les consos à payer. On va se faire un petit lunch de luxe sur la plage. Le café frappé y est bon.
Sweethome dans le village de Karterados est la pension dans laquelle nous déménageons pour la troisième nuit. Après un premier tour dans le bourg nous demandons notre chemin au loueur de scooters et quads.
Bingo on y est en 2'.  La rue est calme et le logement soigné.
Accueil souriant avec bouteille d'eau fraîche et tablette de chocolat. Belle vue de notre chambre, calme et bien équipée mais la déco est très kitsch.
On s'est rapproché de Fira mais c'est Oia (prononcer iya) que nous visiterons en premier.
Après Akrotiri, nous allons chercher un point de vue opposé sur la caldeira.
La route sinueuse de la corniche offre de nombreux points de vue sur les îles voisines qui baignent dans le grand bleu.
Un peu comme Bonifacio (il faut bien se raccrocher à des choses connues), Fira et Oia sont accrochées à flanc de falaise. En fait ici c'est différent. A Bonifacio, les maisons sont sur le haut et parfois en surplomb de la falaise.  À Oia, les maisons sont accrochées sur les pentes raides de ce qui reste de l'intérieur du cratère géant.
Il y a des résidences luxueuses construites à la façon troglodyte avec des piscines dont le bleu clair  joue avec le bleu noir des eaux profondes de la caldeira.
La rue principale est piétonne. Elle est très fréquentée et parfois étroite. On se croirait dans certaines rues de Venise avec le côté huppé et cliquant de Capri ou Saint Tropez. Les bijouteries et galeries d'art damnent le pion aux boutiques de souvenirs. On y trouve même un kissing fish Spa pour les touristes en mal de sensations nouvelles.
Le café Flora, conseillé par le Routard, sera notre destination pour le dîner. La vue est panoramique. La Mythos y est servie dans un verre givré. Une expérience enrichissante.
Vue imprenable sur la Caldeira où l’on y voit les lueurs du coucher de soleil ainsi qu’un quatre mats  bravant les flots sombres du cratère dans la nuit.

4 V 11 : Santorin / Karterados > Ios
Réveil vers 8h30. Trop tard pour être à l'heure d'ouverture du site de l'ancienne Thira.
Petit déjeuner chez Jerry's à Karterados.
La plage de Karterados est un cul de sac au fond duquel nous n'irons pas. Nous rejoignons Kamari par Messaria et gravissons les lacets menant jusqu'au site archéologique qui se trouve au sommet dépassant allègrement ânes montés et intrépides randonneurs à pattes et à pieds. Certains avaient même décidé de gravir la colline en courant !
L’Ancienne Thira est un site à visiter mais nous conseillons de le faire à la fraîche car la chaleur y est insupportable après 10h30 du matin et ceci même à 369 mètres d’altitude. Nous y trouvons des bas-reliefs sculptés dans la pierre. Lion, dauphin et autre symboles de dieux, ainsi que des lavabos et latrines datant du  IXe siècle av. JC. La vue sur Kamari d’un côté et Perissa de l’autre est magnifique.
La plage de Kamari est bien aménagée. Nyx et Gaya y découvrent, dans des eaux limpides, un mignon petit poulpe se baladant de rocher en rocher. Mais déjà il était déjà grand temps de partir pour prendre le bateau destination Ios.
Port d’Athinios. Charme en dessous de zéro mais la descente est belle. Bateau Korais pour Ios à 18h.
>>> Bateau pour Ios.
On débarque à Chora.
Hélios Pension. Nous avons une chambre simple et sans fioritures mais très agréable. À cinq minutes à pied du port avec une belle vue sur la baie. Les hôtes sont très accueillants. Le lit est en béton mais le matelas est bon. Seul bémol la douche dont le débit est très pauvre. Prévoir une demi-heure pour monter au village à pied.
The Mills est l'un des restaurant recommandés par le guide du routard.
Au menu Moussaka, kebab poulet, etc.
Le patron nous offre dessert, yaourt au miel et fruits confits, et digestif.
Sur le retour, pause sur la placette de I Nios pour écouter le groupe de musiciens.

5 S 12 : Ios / Chora > Manganari
Breakfast anglais sur le port. C'est un petit luxe pour la Grèce.
L'Isleno est le bar chic du port où sont amarrés quelques bateaux bourgeois.
L'agence de voyage Acteon nous vend trois tickets pour l'île suivante.
Elle propose aussi des autos à louer pour un prix raisonnable. Entre 30 et 40€ la journée.
Nous prenons la route en terre, matérialisée par une couleur blanche sur la carte, qui nous a été fortement déconseillée par le loueur. La vue est splendide et les paysages superbes. La véritable aventure commence :). Nous faisons une halte au petit monastère que nous avons décidé d’aller voir dans cette région de Ios où peu d’âmes vives. Sauf bien sûr si les chèvres ont une âme.
Vous trouverez la carte interactive de l’île de Ios ici :
C’est le monastère qui est sur la route en terre descendant à Sapounochoma J.
Conseil pratique :
Vous pouvez trouver sur les îles des cartes détaillées de chaque île qui sont pour la plupart édités par Skymap. Vous pouvez retrouver ces cartes en format électronique et interactif sur www.skypmap.gr.
Il va sans dire que c’est bien pratique pour préparer son voyage ou pour une utilisation wifi sur place !
Arrivés à Manganari, a sud de l’île, nous piquons une tête dans la grande anse où quelques poissons locaux nous regardent palmer d'un air incrédule. La faim faisant souvent suite à la baignade, nous optons pour une table moins ventée que les autres sur la terrasse semi fermée du bar Christos. Le serveur s'impatiente quand Gaya hésite dans son choix. Le tarama qu'il nous apporte à l'apparence du tarama mais pas plus. Son goût est entre pas de goût du tout et un vague goût de pois chiche mais difficile de se faire une idée de sa composition. Quand ils nous apportent les plats suivants, nos derniers doutes se dissipent. C'est vraiment dégueulasse. Pas frais et vraiment pas appétissant. Après ce "repas" que nous allons essayer d'oublier très vite, nous nous dirigeons vers la plage de rêve qui nous avions repérée à l'aller.
C'est une plage déserte en contrebas d'une petite église, entre le cap Louka et le cap Pounda, dans une minuscule baie presque fermée sur des eaux turquoises et transparentes. Cette plage est invisible de la route et le sentier pédestre qui permet d'y accéder n'est pas facile à trouver. Il faut compter 30' de marche dans la garrigue aller retour. Mais les efforts sont largement récompensés par une plage de rêve où l'on pourrait sans effort passer la journée et même la nuit avec un léger sac de couchage.
Nous vous donnerons plus d'informations pour la trouver si vous nous le demandez gentiment par email ;)
Le coucher de soleil sur Chora et avec celui d'Oia l'un plus mémorable de la mer Egée. Nous partons en quête d'un endroit pour le contempler si possible avec un verre de Retsina à la main.
Après une marche soutenue dans les ruelles étroites du village, nous atterrissons à la porte d'une maison au confins du village qui porte la pancarte "Bar Restaurant le Sunset". Mais cela fait doit faire un moment que ce lieu n'accueille plus de clients car il est vide et même fermé. Nous nous rabattons sur une terrasse privée juste en dessous de l'une des chapelles sommitales de Chora.
The Mills est, comme son nom l'indique, situé sur la place des vieux moulins à vent. C'est l'un des sommets du village dans tous les sens du terme. C'est souvent le terminus de nos longues marches dans les ruelles et sur le plan gastronomique, même si ce n'est pas une table étoilée, la cuisine sort de l'ordinaire et le rapport qualité prix est imbattable. C'est donc ici que nous ferons notre second dîner sur l'île.

6 D 13 : Ios > Koufonissia
Réveil à 7h30 !
« Zorbas Room est une cave bruyante. La chambre qu'on nous a donnée ressemble à une cave. Une seule fenêtre qui donne sur un couloir ! Des fêtards ont crié une bonne partie de la nuit. La douche fonctionnait à peu près mais est très sommaire. Nous avons aussi fait la chasse aux moustiques. C'est la première location qui nous a réclamé notre passeport. ». C'est un copier coller de ce que nous venons de poster sur Tripadvisor.
Nyx écrit : « Espérons que ce soit la chambre la plus détestable de notre voyage car sinon nous serons tombés vraiment bas ! ».
Petit déjeuner de luxe chez Isleno. Nyx prend une waffle au Nutella. Chère pour ici mais géante ! Tellement grosse qu’elle a du mal à la finir !
Nous dégustons avec notre café les pâtisseries choisies dans la bakery en face de l'agence Acteon Rentacar.
Nous devons rendre la voiture à midi. Juste le temps de piquer une tête sur la plage d'Agios Theodotis et de prolonger par une visite de la tombe d'Homère. Par contre trop court pour faire trempette sur à Plakatos Beach. On coupe par la route semi goudronnée pour rentrer au port.
Discussion avec le loueur de voiture qui veut qu'on lui rende la i10 avec le plein alors qu'il nous l'a donné au quart vide.
Notre conseil :
Noter systématiquement le nombre de kms parcourus et remplir le réservoir en comptant une consommation de 5 à 7l/100. Remettez le compteur secondaire (trip A) à zéro et prenez une photo du compteur avec le contact sur ON pour voir le niveau de la jauge à essence. Il est rare que la voiture vous soit fournie avec le plein. Sur 6 voitures on en a eu une avec le plein et une sur la réserve. N’oubliez pas de faire le tour du véhicule avec le loueur pour noter les bosses et éraflures (ou pire). En général il vous dira qu’il s’en fout et qu’il n’y a pas de problème ou quelque chose d’approchant. Mais prenez deux ou trois photos par sécurité.
Le Skopelitis doit nous emmener à 14h40 sur Koufonissi.
On réserve deux nuits sur cette ile par l'agence Acteon. La dame qui s'occupe de nous fait penser à un mélange Cruella, Maléfice et Madame Claude. En réalité elle est très gentille. Elle nous trouve une chambre chez Irène qui viendra nous chercher au port.
Nous mangeons des Gyros pitas sur le port. La serveuse est prof d'anglais dans la vie. Mais beaucoup de grecs ont deux ou trois boulots pour s'en sortir.
>>> Bateau pour Koufonissia.
Le Skopelitis est un ferry de petite taille beaucoup plus agréable que le Korais qui était énorme.
Sur l'île il faudra s'occuper de réserver le bateau et le logement sur Amorgos qui est a priori la destination suivante.
D'après Acteon, la liaison entre ces deux îles est quotidienne. On peut aussi aller sur Iraklia trois fois par semaine.
Nous longeons les côtes d'Iraklia, de Schinoussia puis de Kato-Koufonissia avant d'arriver à Pano-Koufonissia.
Des Français en voyant les eaux turquoises du lagon regrettent déjà de devoir rester sur le bateau jusqu'à Amorgos.
La Clio d'Irène et sa fille est presque une épave. Très sale et faisant des bruits bizarres à tout bout de champ. Mais nous sommes quand même contents de ne pas faire le trajet avec nos valises sous le soleil encore vigoureux.
On se rend à pied à Limmi Beach par le sentier caillouteux du littoral. La plage est étroite entre la route et la mer mais nous avons envie de nous rafraichir et surtout de visiter les grottes qui sont voisines en revenant vers Ammos à la nage. Après 1à bonnes minutes de nage nous parvenons à l’entrée d’une grotte-piscine. Pour y accéder il faut nager sous un pont rocheux qui est immergé à un mètre sous le niveau de la mer. On nage vigoureusement pendant 5 mètres dans le tunnel sous-marin avant d’émerger à l’air libre dans une piscine naturelle.
Entre Limmi et Finikas, au niveau de Porta Beach se situe un bar restaurant de poissons sur la terrasse duquel nous prenons l’apéro, ouzo et retsina. Quelques clients sont déjà en train de dîner dans la partie couverte de la terrasse et nous nous demandons s’il est coutume ici de prendre l’apéro car nous sommes les seuls.
A Finikas, il y a un restaurant self service qui donne sur la mer. Nous le testerons une autre fois.
Repas chez Fanari en contrebas de la grande rue qui débouche sur la plage d'Ammos.
Nyx commande un Kebab mais ce sont des boulettes de viande hachée sur une brochette qui arrivent. La tiropita fourré au fromage n'est pas mauvais.
On va voir la finale de la Coupe du monde de foot chez Roussetos. Il y a trois teutons pour supporter leur équipe dont deux assez timides. Le reste de la cinquantaine de personnes amassées sur la terrasse du bar est totalement acquise aux argentins. Malgré les prouesses techniques de Messi, c'est Schurrle qui marque à la 113eme minute. C'est vous dire si l'ambiance était triste chez Roussetos. Pas de bal populaire à Koufo pour la fête nationale française.

7 L 14 : Koufonissia
Après une grande lessive, Breakfast à la bakery du village.
Conseil pratique :
Négocier avec votre hôte de pouvoir nettoyer votre linge dans sa machine. Pour quelques euros de plus les plus coquet(te)s pourront même faire repasser quelques effets.
Dans les ruelles avoisinantes se trouve LA banque de l'île avec un DAB qui fonctionne. Plus loin nous finissons par trouver l'agence de voyage de Koufo bien pratique pour savoir ce qu'on peut faire sur l'île et prendre les tickets pour les ferries.
Ensuite on prend le bateau navette, gros caïque, pour la grande plage de Pori, réputée pour être la plus belle mais pas forcément la plus sauvage ! La baie a une forme arrondie presque fermée qui fait penser à Rondinara en Corse.
L'unique restaurant surplombe la plage. Nous y goûtons foccacia, ciapatta poulet, qui met très longtemps à arriver, et salade tourta kritis de cake Island. Gaya prend le premier bateau pour rentrer à Ammos.
Nyx et moi profitons de la beauté du paysage sous marin avec nos masques et tubas. Dans la crique derrière le restaurant on a accès en nageant 200m à une grotte haute et profonde.
La veille, nous avions découvert vers Limmi une grotte débouchant sur une piscine naturelle.
Dans le bateau du retour on discute avec des français qui ont fait la balade depuis Naxos dans la journée avec une pause à Iraklia.
Le soir, apéro chez Kamalia ou l'on retrouve le wifi. Gratuit contrairement à ce que dit le routard qui mérite de nombreuses mises à jour... Cela nous permet de réserver deux nuits sur l'île suivante par booking.com.
On dine chez Sofia près de l'église dont la grande terrasse permet d'admirer le lever de lune à 22h15.
Le Restaurant se trouve dans la ruelle principale qui relie Ammos au port en passant dans le village.
Elle est très animée à partir de 21h. Restaurants, bars, boutiques, etc. 90% de touristes grecs.
Une échoppe intrigue par la longue file d'attente dont elle s'affuble. Elle propose 20 sortes de pitas différentes entre un et trois euros la pièce.
On réserve le Skopelitis pour Katapola sur l'île d'Amorgos. Départ demain à 16h45.

8 M 15 : Koufonissia > Amorgos / Katapola
5h30 du matin : petite balade dans le village pour admirer le lever du soleil.
8h30 : Petit déjeuner chez Roussetos. On agrémente les boissons avec des pâtisseries achetées plus haut.
À 11h part le caïque pour Zako Koufonissi. Gaya et Nyx préfèrent rester dans la petite crique près du port. Le bateau dépose les touristes à Lakki, Nero et Taverna dans le désordre. Il est bon de savoir qu'il s'arrête d'abord sur la plage la plus éloignée…  En fait j’ai l’impression qu’il a fait Nero puis Lakki. Je ne sais pas où est Taverna…
Je fais donc escale à Lakki (ou Laki) où je rejoins la plage qui est derrière la maison sur le promontoire.
Ensuite je vais prospecter les plages sympas de l’autre côté du ponton. Je découvre deux plages de rêve. La première est déserte. J’accède à la seconde  en nageant. Sur la gauche, dans la petite falaise s’ouvre une sorte d’étroite calanque. En fait c’est un étroit passage vers une plage piscine qui a une forme de coquillage. Splendide ! Un couple l’a malheureusement trouvée avant moi. L’homme fait du naturisme.
Retour au port d’Ammos.
Déjeuner sur la plage d'Ammos dans le petit restaurant dont la terrasse est sur l'eau. La musique et le service sont sympas. Un peu babas. Mais les prix sont relativement assez élevés.
Auparavant nous avions libéré la chambre de chez Irène « Irini’s Rooms » qui voulait 10€ de plus par nuit que prévu avec Acteon. Après palabres et vu le papier écrit par l'agence tout rentre vite dans l'ordre.
Irini’s Rooms n’est pas sur booking ni Tripadvisor : http://www.koufonisia.gr/?page_id=1248&lang=en
>>> Bateau pour Amorgos / Katapola.
La mer agite un peu le Skopelitis qui ne s'en sort pas trop mal.
Sur le port, on trouve rapidement une voiture chez Asset pour regagner la pension Amorgaia2. Notre loueur est très sympa mais nous refile une Hyundai i10 rouge un peu défoncée de partout, même le toit est cabossé à une dizaine d’endroits, mais elle roule et c’est l’essentiel.
Plus tard on apprend que le proprio de la pension nous attendait sur le port avec une pancarte.
Notre conseil :
Prendre contact par mail ou téléphone la veille pour voir si la pension peut nous récupérer au port ou prévenir de l'heure et du moyen par lequel nous arrivons en demandant des précisions sur l'itinéraire et les points de repères pour arriver jusqu'à la pension.
On fait des courses pour le breakfast chez Ursula qui tient le supermarket du coin.
Ensuite en route pour la pointe ouest de l'île où l'on peut admirer le soleil couchant dans une superbe anse. Sur le chemin on se perd dans le village de Vroutsi avant d’atterrir sur Paradisia Beach. Plage déserte mais on est un peu fatigué et l’envie de se baigner n’est pas au rendez-vous. On y passe 10’ le temps d’escalader la pente vers la petite maison qui se trouve au fond de la calanque. Comme le précise un certain guide, on a vu des plages plus paradisiaques. L’une des calanques recèle l’épave du bateau dans laquelle Enzo va plonger dans les premières minutes du film « Le Grand Bleu ».
Retour vers Katapola. On s’arrête dans le village de Chora qui est sur la montagne, à la jonction des deux parties de l’île.
Dîner dans la taverne Liotrivi qui est conseillée par le guide. On évite la terrasse ventée et on s’installe près des cuisines.
Après le repas, nous arpentons les ruelles du village. Les filles flânent dans les boutiques qui sont encore ouvertes.

9 W 16 : Amorgos / Katapola > Aegiali
Nous faisons quelques courses pour prendre le petit déjeuner sur notre terrasse panoramique.
Asset Cars a accepté que nous rendions notre magnifique Hyundai rouge à Aegiali à l’est de l’île.
Plage d'Agia Anna.
La petite route qui descend vers la plage depuis Chora ouvre, au détour d'un lacet, sur une belle vue sur le monastère Chiozoviotissas qui est accroché à flanc de falaise.
Il ferme entre 13 et 17h et il est déjà 14h. Nous n'aurons pas le temps d'y remonter ce soir. Il faut compter 20 à 30' de marche pour faire l'aller retour. Nous descendons à pieds depuis le parking pour piquer une tête dans la mer, suivis par le groupe d’ados français qui descendait à pied du monastère.
Plage de Morou à Kamari.
La plus belle de l’île selon le loueur de voitures. A côté du parking se trouve un restaurant dans lequel nous déjeunons. Le jeune serveur, sans doutes le fils du patron, nous propose une pastèque cultivée dans leur jardin.
On prend le café dans le bar juste en dessous d’où la vue sur la mer est plus belle.
Ensuite on marche jusqu’à la plage en contrebas de laquelle on peu visiter les criques d’éboulis qui ne sont accessibles qu’à la nage.
Sunset derrière l'île Nikouria qui est presque accessible à la nage de la plage de Kakoperato.
Pension Christina.
Nous la trouvons assez facilement car Egialis ou Aegiali est très petite. C'est le second port de l’île d’Amorgos d'où nous partirons pour Donoussa. Pas de bouteille d'eau dans le frigo mais un accueil vraiment très sympathique de la part de la jeune proprio. Elle nous a donné le choix entre deux chambres. Nous avons profité d'une grande terrasse et d'une vue exceptionnelle.
Après discussion avec Christina, palabre entre nous, et suite à un vote nous optons pour la plus spacieuse des  deux chambres proposées mais qui n'est libre qu'une nuit. Il faudra trouver une autre chambre demain.
Dîner à deux pas de la pension sur la grande terrasse du Koralli.
Courgettes et aubergines frites pour accompagner un beau poisson au kilo. Du scorpion fish. Ça a la vilaine tête d'une rascasse mais c'est succulent. On reprend de la fêta grillée que nous avions bien aimée au déjeuner. Pour compléter le menu nous prenons des crevettes à la sauce fêta tomates et herbes locales. Les insulaires aiment bien faire pousser le basilic dans des pots un peu partout. On suppose que c'est autant pour des raisons mystico religieuses que culinaires.

10 J 17 : Amorgos / Aegiali
Réveil à 10h. Il faut qu'on réclame le code wifi...
Christina nous propose la 1122 au premier  étage pour la seconde nuit. Nous déménageons et en profitons pour nous reposer un peu.
Nous montons au village de Tholaria et entamons la descente vers la Mikri Vlyhada Bay. Le sentier est parfois un peu pentu et caillouteux mais il reste assez facile. Il faut prévoir entre 80 et 100' pour l'aller retour. La calanque est bordée de hautes falaises. C'est une petite plage de galets qui mériterait d'être nettoyée de temps en temps même si la fréquentation y est très réduite.
Gaya est restée dans la chambre pour se reposer. La randonnée aurait probablement été un peu difficile pour elle mais c'est dommage qu'elle n'ait pas profité de ces superbes paysages sauvages.
15h : retour chez Christina puis repas chez Koralli pour goûter à quelques spécialités.  La terrasse est déserte. L'okra ou bamia est une sorte de légume proche du gombo. Cela ne vous en dit peut être pas beaucoup plus mais c'est quelque chose entre le cornichon et le poivron mais plutôt de la taille du premier avec un goût indéfinissable.
La fêta grillée au miel et au sésame est par contre succulente. Mais c'est mon goût.
On achète une carte téléphonique à 4€ pour appeler à Donoussa et réserver une nuit.
Le bateau "quotidien" de Donoussa à Naxos ne marche pas le samedi. On devra donc trouver une seconde nuit sur cette ile.
Baignade sur la grande plage proche du port.
Je dépose notre i10 rouge sur le parking du port comme prévu avec Asset et j'envoie le texto suivant :
"Hi Andreas, as you said we have  left the car at 18 pm on the port of Aegiali in front of Asteria Restaurant. The key is under the left carpet. We have done 120 km and put 20€ of benzine. All is ok. Thanks!"
Bar jazz Falafel.
Un endroit bien cool ! Nous nous sommes posés ici pour grignoter un morceau.
J'étais un peu patraque et le serveur m'a apporté une tisane de faskomilo qui m'a fait le plus grand bien. Il y a une bonne ambiance musicale jazzy et la cuisine y est bonne et recherchée.
Le faskomilo est paraît-il une plante endémique d'Amorgos. Il ressemble au lupin en version un peu roots et fanée. On en trouve au bord des sentiers et des routes de montagne, en fait c’est une variété de sauge.

11 V 18 : Amorgos > Donoussa
Le Blue Star fait sonner son imposant klaxon dans le port à 6h55 précises. Nous finissons notre croissant chocolat, en réalité un pain au chocolat géant, avant de nous précipiter à l'embarcadère ou une petite centaine de voyageurs attend déjà.
>>> Bateau pour Donoussa.
Le BS Naxos fait escale à Aegiali puis à Donoussa qu'il rejoint vers 7h45. Le monsieur de Iliovasilema studios & restaurant nous attend au port avec sa camionnette blanche. Il fait un grand détour de deux kilomètres pour nous déposer à ses studios qui sont de l'autre côté de la plage à cent mètres du débarcadère.
Le temps que la chambre soit faite, nous allons piquer une tête.
Nous dormons cette nuit à 10m de la mer et 20m de la plage de Stavros.
Le premier car pour la plage de Pori part à 11h mais celui de 15h nous conviendra mieux. Finalement pour Pori on verra demain.
On prend un frappé chez Dionysos sur la plage. Bonne musique pas trop grecque. On entend même quelques chansons françaises. Dommage que l'ice-tea soit à 3€ mais Nyx décèle aussitôt qu’avec son épaisse mousse, il n’y a aucun doute, c’est un thé à la pêche frappé et non un ice tea en cannette.
Balade dans le village. Une jolie boutique qui fait la joie des filles.
Léger déjeuner chez Iliovasilema.
On termine l'après midi sur la plage de Stavros où, comme d'habitude, nous alternons baignades, balades aquatiques avec masque et tuba, balades à pied sur la plage, séances de séchage bronzage avec ou sans lecture.
Ce soir nous avons un vrai problème à régler car Christos ne nous a pas trouvé de chambre pour demain soir et nous n'avons pas envie de retourner à Aegiali pour dormir.
Notre malchance est que la liaison directe pour Paros n'existe que 6j par semaine et que demain on est le 7eme jour.
Il y a bien une ligne qui rejoint Naxos en 4h en passant par toutes les îles des petites Cyclades mais nous ne voulons pas faire de long trajet en bateau et encore moins de changement de bateau pour relier Paros.
Devant notre désarroi, Christos nous oriente vers Loukas qui tient une pension voisine en longeant la côte.
Loukas connaît le proprio des studios dont l'un semblait dispo sur booking.com mais après un bref coup de fil la sentence tombe, il n'est pas libre. Après plusieurs coup de fils et la prise d'informations sur l'étendue de notre problème, Loukas et son épouse nous proposent deux chambres qu'ils ont au sous sol pour la modeste somme de 25€ les 2. Elles donnent sur un couloir avec la chambre de la dame qui assure l'entretien. Il y a une douche italienne très grande sur le palier. L'ensemble est neuf et très bien aménagé comme toute la résidence qui vient de sortir de terre. Loukas a laissé tomber son business commercial dans les telecoms pour se lancer dans la location de studios sur Donoussa. Sa pension se dénomme Markares Studios. Il y passera probablement sa retraite.
Nous acceptons sa proposition et le remercions infiniment de nous dépanner. Nous sommes tombés sur des personnes vraiment adorables qui resteront dans les plus beaux souvenirs de notre voyage.
Nous allons dîner de l'autre côté de la plage de Stavros. Il y a un Restaurant avec une grande terrasse qui est surplombé par un restaurant plus discret, avec une terrasse également, dans lequel nous décidons de dîner.

12 S 19 : Donoussa / Stavros
Réveil à 10h. Petit déjeuner au studio puis baignade à Stavros.
Christos nous vends des tickets pour le Blue Star de demain 7h40.
On se dirige vers la plage de Kedros (ou Kendros). 15' à pieds et une belle descente vers la crique de nudistes.
Gaya préfère se replier sur la plage de Stavros qui a l'avantage de proposer un peu d'ombre sous quelques arbres.
Nyx et enfilons masques et tubas pour partir à la découverte des criques sauvages à l'ouest de Kedros.
Après 40' de visite et deux accostages on se fait sécher et dorer entre les fesses et nichons plus ou moins bronzés de nos nudistes voisins.
Il y a un camping semi sauvage derrière la plage qui attire de nombreux hippies newage dont certains avec chiens coureurs et nageurs.
Le petit bar paillote est très agréable. Je commande un frappé merala (me gala). Nyx prends un coca glace. On complète avec une grande bouteille d'eau Bikos à 1€.
À 15h15 on saute dans le car qui va à Kalotaritissa en passant par Messaria. On ne s’arrête pas à Libadi car la descente sur la plage se fait à pieds (20’ de marche) et on n’aura pas le temps de faire Libadi et Kalotaritissa. Le bus ne passe pas assez souvent.
Arrivés au bout de l’île, nous cassons une petite croûte dans la gargote du coin. Pour changer ce sera salade grecque à partager et des frites.
Ensuite on a le choix entre la splendide plage qui est juste en dessous ou une plage encore plus déserte et plus charmante, dénommée Tripiti, en marchant dix minutes en direction de l’îlot Skoulonissi.
Bonne partie de snork. Sur les deux heures que nous y passons nous avons profité d’une 1/2h où nous l’avions pour nous deux tout seuls. Je suis obligé de monter sur une colline pour capter le réseau et prévenir Gaya par texto que nous allons rentrer plus tard que prévu. Entre 16 et 19h l’autocar fait une pause. Au retour, ce qui est en réalité un minibus fait le plein dès le départ et peine à charger de nouveaux passagers aux 5 arrêts avant Stavros.
Dîner chez Christos. Pas de friture de poissons ce soir.

13 D 20 : Donoussa > Paros
Réveil sur 6h45. C'est Christos qui nous ramène avec armes et bagages à l'embarcadère.
Le Bluestar impressionne par la précision de sa manœuvre d'appontage. Les touristes se précipitent comme s'ils avaient peur que le bateau parte sans eux.
Loukas est aussi sur le port pour accueillir ses nouveaux clients. Vers minuit le bateau du dimanche arrive du Pirée et la petite ile va faire le plein.
Nous prenons quelques boissons chaudes et viennoiseries au bar du pont 3 pour agrémenter notre petit déjeuner. Il nous restait lait, beurre, jus d'orange et quelques restes de pain.
>>> Bateau pour Paros
La traversée est de 2h, le temps de rédiger quelques paragraphes dans ce journal et de pré-poster quelques photos dans Instagram.
On fait escale 20' à Naxos le temps de décharger et charger quelques touristes, voitures et camions. Il y a aussi des motos et des scooters.
Pratique : Certains doivent louer un scooter sur une ile et l'emmener sur les autres îles. Pratique pour perdre moins de temps à louer un véhicule dans chaque port et bénéficier d'un tarif de location de plus longue durée.
Après consultation de 3 ou 4 loueurs sur le port nous choisissons une Chevrolet Matiz vert anis à 40€ la journée chez Cyclades Rentacar.
L’agence de voyage indiquée par le routard se trouve en face de la gare routière sur le port. Nous nous y rendons.
La traversée vers Folegandros n'est pas pratique. 5h par un ferry et 3h et 55€ par un superjet. Les bateaux passent tous par la même route : Naxos, Ios, Sikinos et Folegandros. Le retour vers Santorin n'est pas facile non plus. Du coup nous préférons passer deux nuits à Naxos avant de revenir à Thira. Nous visiterons Milos et Folegandros une autre fois.
Les Studios Mirsini sont bien indiqués depuis la route qui va vers Pounda où nous prendrons le bac demain. C'est la première fois que nous trouvons aussi facilement notre logement.
L’accueil est efficace  et presqu'un peu militaire ou plutôt très mielleux mais finalement assez froid.
Le studio est propre et grand. Nous avons la vue sur la mer en nous penchant un peu.
On peut prendre le petit déjeuner sous la tonnelle si on a fait les courses avant. Il y a quatre chats affamés qui proposent de finir les restes.
Restaurant Apoplous à Aliki. On commente sur Tripadvisor : « Finalement on a eu les yeux plus gros que le ventre. On demande ce qu'est le Souma et le patron nous en offre deux verres pour découvrir. Une fava en tapas est offerte en apéritif. Le tarama et les bastoumas sont très bons. La friture de poissons est excellente et copieuse. Un peu trop car notre fille ne nous a pas beaucoup aidé. Esquimaux offerts en dessert. Le serveur parle un peu le français et est aux petits soins. En résumé très bonne adresse et très bon accueil. La vue est splendide».
En route pour un petit tour de l'île de Paros !
Pause à Pisso Livadi. On gare la voiture à l’ombre pour que Gaya puisse faire une courte sieste. Nyx et moi allons prendre une boisson sur la petite promenade qui longe la plage. Il y a beaucoup de grecs qui déjeunent à cette heure avancée de l’après-midi. On reprend la route.
Pounda Beach entre Drios et Logaras. On accoste sur une première plage. Il y a du vent assez fort qui souffle de l'ouest. La plage est aménagée avec transats et musique. On se baigne sous le cagnard après nous êtres tartinés de crème solaire locale. Gaya reste bouquiner à l'ombre assise en dessous d’un panneau « chien méchant ».
Ampelas ou Ambela selon les cartes. On dépasse le village pour arriver sur une petite crique où l'on a du mal à trouver l'accès qui est au final un escalier invisible depuis la route.  Je bouquine au soleil déclinant pendant que les filles s’amusent dans l’eau.
Version de Nyx : « Nous continuons ensuite notre périple et nous nous arrêtons à Pounda beach mais c’est une ambiance de club et fêtarde du genre bruyant, très peu pour nous ! Nous poursuivons sur la plage de Pisso-livadi où nous nous arrêtons pour manger une glace.  La journée touche à sa fin et Gaya désire se baigner. Nous nous arrêtons donc dans une petite crique coupée en deux. Dyo ne souhaite pas se baigner et va lire en haut d’une butte séparant les deux plages pour pouvoir profiter du soleil jusqu’au dernier instant pendant que Gaya et moi allons nous baigner mais la mer est agitée, pas très claire et le soleil baisse malheureusement ».
Visite de la Pointe Nord. Nous nous perdons un peu à Santa Maria.
Il y a beaucoup de vent et nous restons dans la voiture pour admirer les paysages. Nous découvrons de beaux  spots de surf.
Arrivée au coucher du soleil à Naoussa, le saint trop' de Paros. Balade dans les rues remplies de touristes. Achat de plantes à tisane. La boutique est une caverne d’Ali Baba pour les filles. Le port a beaucoup de charme. Dîner de pitas gyros dans une ruelle passante et boutiquée. Balade digestive de Nyx et Gaya. Glaces. Nyx achète un collier de corail. Je patiente en terrasse en buvant un thé saumâtre confectionné avec de l’au du robinet. Retour de nuit à La pension Mirsini.
Conseil pratique :
À propos de l'usage du téléphone mobile, tant que les opérateurs pratiquent des tarifs élevés en itinérance, je propose de mettre sur OFF les données cellulaires et les données à l'étranger. Mettez également un message d'absence sur votre messagerie en conseillant à vos interlocuteurs de vous contacter par texto ou email. Ne répondez aux appels qu'en cas d'urgence. Idem pour passer des appels.  Vous pouvez acheter une carte utilisable dans les cabines publiques pour 4€.
En procédant ainsi vous vous éviterez la désagréable surprise d'une facture de téléphone très salée en fin de mois.
Quasiment tous les bars, restaurants, hôtels vous mettent  à disposition une connexion Wifi gratuite. Il suffit de demander le code. Profitez en pour faire vos réservations, prendre contact avec vos loueurs, vous renseigner sur les adresses, les lieux, etc. Et aussi donner des nouvelles à vos proches.
Le code du wifi est le numéro de téléphone ou de fax comme pour 50% des wifis insulaires. L'autre moitié c'est le nom du bar suivi de 2014 ou tout simplement 12345…, etc.
Les applis indispensables sur votre smartphone sont Booking, Tripadvisor et Google maps.
Je rajouterai Instagram pour envoyer des photos à vos proches et voir celles des instagramers qui sont passés près ou bien ne sont pas loin du coin où vous êtes. En s’abonnant à leur flux vous pourrez parfois profiter de longs mois de belles images des endroits que vous avez visité.
J'avais téléchargé quelques applis sur les Cyclades avant de partir mais je n'en ai utilisé qu'une et une seule fois pour trouver le musée préhistorique à Fira.
En même temps l'avantage c'est qu'on peut récupérer de la place mémoire pour mettre les photos ;)

14 L 21 : Paros > Antiparos
Breakfast sur la terrasse vue sur mer. Le soleil est déjà chaud et il faut déplacer la lourde table pour être à l'ombre de la tonnelle.
Les 4 chats et chatons pouilleux guettent quelque chose à se mettre sous la canine.
On prend la route de Pounda pour prendre le bac pour Antiparos.
>>> Bateau bac pour Antiparos
5' de route, 10' d'attente et autant de traversée.
Expressos à l'Enjoy Café sur le port d'Antiparos en attendant Nikos et sa femme. Gaya connaît Athos par son boulot.
On va tremper à la plage de leur hôtel "The Big Blue" et on partage un encas au restaurant de l'hôtel tenu par le fameux Damianos, organisateur, paraît-il, de fiestas mémorables dans son établissement.
Nous prenons congé de nos hôtes.
Cap sur la plage de Soros plus au sud. La fin de la route est en terre et se prolonge vers une plage plus sauvage deux kms de cailloux plus loin.
Petite plage abritée très sympa. Baignade snorkelling. Un peu de vagues tout de même. Et du vent. Deux ou trois familles grecques sont installées. L'eau est délicieuse. Nyx et Gaya se détendent en bouquinant et en se re-baignant tandis que je pars visiter le bout de l’île en m’éclatant un peu sur la route en terre déserte. Je laisse les filles lézarder. A mon retour une famille grecque qui vient d'ouvrir une pastèque monstrueuse nous en offre trois belles tranches. Nous repartons voir la pointe Sud Ouest de l'île avec une jolie église d’Agios Georgios.
Retour en ville au coucher du soleil. On se gare en haut du bourg pour déambuler dans les ruelles.
Les filles s’éternisent un peu dans les boutiques du village port d’Antiparos. Je fais la visite du Kastro en solitaire. On finit par se retrouver pour avaler une pita Gyros chez The Family restaurant.
Retour chez Mirsini par le bac de 23h15. Belle vue du bateau sur les lumières de Paros.
Contrairement à ce que dit le guide du routard, il y a des bacs deux fois par heure de 8h45 à 20h45 ensuite c’est 21h45 et toutes les heures jusqu’à 0h45.

15 M 22 : Paros > Naxos / Apollonas
En fin de matinée nous allons prendre le bateau pour l’île voisine.
Naxos (428 km2 contre 1398 pour Rhodes et 8336 pour la Crète) est la plus grande des Cyclades en superficie. Elle donc 20 fois plus petite que la Corse (8680) et trois fois plus petite que la Martinique (1128). Ensuite viennent  Andros (383), Tinos (197), Paros (196 +35 avec Antiparos), Milos (151), Amorgos (112) et Ios (109). En comparaison les Petites Cyclades sont des naines avec Koufonissi (26 dont 12 pour Pano et 14 pour Kato) et Donoussa (14).
Nous rendons la voiture à 10h ce qui nous laisse un peu de temps pour une petite balade dans Parikia la capitale de Paros. La chaleur commence à monter en flèche dans les étroites ruelles de la vieille ville qui recèle un Kastro comme dans de nombreuses villes des Cyclades. Celui de Parikia a été construit par les vénitiens.
>>> Bateau pour Naxos
Blue Star Delos à 11h45. Selon Athos c’est le dernier ferry sorti des chantiers navals. Il est moderne avec des escaliers roulants et des ascenseurs partout. Le problème c’est qu’il est difficile de trouver un pont à l’air libre et aucun ne propose une vue panoramique.
Conseil pratique :
Les ferries que nous avons pris ont été très ponctuels mais le temps a été clément. Prévoyez d’être près du débarcadère au moins 30’ avant, après avoir rendu votre véhicule de location le cas échéant. Trouvez une terrasse de bar avec vue sur le débarcadère et attendez patiemment que le bateau arrive en sirotant un frappé ou une Mythos. Cela vous évitera d’attendre sous le cagnard dans la queue agglutinée à la porte d’embarquement. Selon la taille du bateau et du port, comptez entre 5 et 30 minutes pour que voitures, camions et passagers aient débarqué et que la queue à la porte d’embarquement commence à frétiller. C’est à ce moment précis que vous vous pointez pour rejoindre le flot des voyageurs. Il y a souvent deux files en montant sur le bateau. Celle qui est plus vers le centre permet de déposer sa valise dans les porte bagages du pont voiture juste à l’entrée sur le bateau. Cela vous évitera de trimbaler et devoir caser vos bagages sur le pont supérieur sachant que les escalators ne marchent que pour la montée.
Naxos nous voilà ! C’est une vraie galère pour trouver une voiture à louer. La plupart des loueurs sont entre 800 et 1500 mètres du débarcadère. Distance qu’il faut parcourir sous le cagnard et en tirant les valises. C’est dans ces moments là qu’on bénit l’idée de voyager léger. Nous en visitons une dizaine. Ils ont tous une voiture mais pour le lendemain. Aucune disponibilité pour aujourd’hui. Le hic c’est que notre chambre est réservée à 50 kms de la capitale et que les bus pour y aller et en revenir ne doivent pas être des plus pratiques. Sûrement pas des plus rapides.
Apollon est le seul loueur à appeler d'autres loueurs excentrés pour nous dépanner. Ce n'est pas complètement altruiste puisqu'il prend très probablement une commission de 20%.
Nous partons donc au volant d'une grande Punto clinquante avec quand même 72000 kms au compteur. On finira par en perdre un morceau dans la montagne. Morceau que par chance nous retrouvons très vite et rangeons dans le coffre pour le replacer au mieux au dernier moment avant de rendre la Fiat.
Nous prenons la route côtière qui passe par Eggares et Akrotiri. Nous sommes surpris la verdure et les cultures qui envahit les vallées. Cela change des paysages jaunes et arides des îles précédentes. Nous repérons quelques criques sympas après Kampos et Taxiarchis mais il faut emprunter des routes de terres difficiles pour y descendre en voiture et à pieds c’est assez long et il fait très chaud.
Stamatis, le patron de l'hôtel Adonis à Appollonas nous reçoit avec verre d'eau fraîche et citron confit fabrication maison. C'est un homme très aimable et aux petits soins. Il parle un peu le français. Nous avons mangé sa cuisine à base de légumes du jardin. C'était simple et bon. Le village est un bout du monde pittoresque et attachant avec quelques restaurants sur le port.

16 W 23 : Naxos / Apollonas > Plaka Margadas
Le petit déjeuner est un peu cher. 7€. Du coup nous sommes allés le prendre sur le port pour profiter du cadre à la terrasse du restaurant jouxtant le Baywatch. Allez faire un tour sur Google Maps pour admirer l’endroit. En hiver, les terrasses servent de hangars à bateaux !
Baignade snorkelling dans la baie du port. Il y a peu de bateau et la baie est immense. Deux jeunes grecs trainaient une grosse bouée jaune au bout d’une ficelle et palmaient armés d’un long harpon à la recherche d’on ne sait quel gibier marin.
Départ pour Plaka en passant par le centre de l'île. Pause à Koronos où nous avons du mal à trouver la route qui mène au centre du village. D’ailleurs, on ne la trouve pas. On échoue dans un joli cul de sac où croupissent quelques épaves d’antiques combis Volkswagen.
Déjeuner à Moni sur la terrasse panoramique du restaurant qui est au milieu à droite dans la rue principale. Eviter de commander de la feta grillée ici. Sinon la patronne est sympa.
On s'arrête à Halki (ou Chalkio selon l’humeur) où l'on visite la fabrique Vallindras de liqueur au citron. Cette liqueur appelée Kitron (à moins que ce ne soit le nom donnée à l’espèce de cédrat qui pousse sur Naxos) est fabriquée en trois versions de couleurs différentes.
Gaya achète un peu de miel de pays mais se rendra compte que le même est vendu deux fois moins cher dans le supermarché de Margadas.
Plaka est une longue plage de 4 kms. Probablement la plus longue bande sablonneuse des Cyclades.
Elle fut jadis un repère de hippies mais cela a bien évolué depuis. La clientèle est plutôt « Costa Brava ».
C'est un peu au Sud d'Agia Anna. On y accède par la route de terre littorale qui descend jusqu'à Kastraki.
Lorsque nous arrivons il y a de beaux petits rouleaux dans lesquels Nyx et moi allons batifoler et nous rafraîchir après notre long périple à travers l'île. Gaya se réserve pour des flots plus cléments.
Les proprios sont en pleine sieste lorsque nous frappons à la porte du Kefti Kapri Rooms.
Un homme dans le coaltar et ne baragouinant que dans la langue d'Homère nous conduit à notre studio qui finalement s'avèrera bien mieux que celui que nous avions initialement réservé à Kastraki par booking.com
La veille nous avions reçu le mail suivant de booking.com : « Bonjour M. Dyo, Vous serez sûrement ravi d’apprendre qu’un surclassement de chambre est disponible dans l’établissement Villa Dimitris pendant votre séjour. Les surclassements partent vite ! Cliquez sur le lien ci-dessous pour en savoir plus. »
Nous profitons de notre visite des plages du Sud pour passer voir notre location Sahara Studios de Kastraki qui nous a fait faux bond : « Dear Dyo, Thank you for deciding to stay with us. We kindly inform you that due to inavailability in Sahara Studios, we have found availability for you in Keti Kapri Studios In Plaka Beach. More information you may find at Keti Kapri Studios. They will be waiting for you in Keti Kapri I tried to call you but a machine came up. In case you need something you may call us at00306974120619. Kind Regards, Nektaria Karabatsi »
Nous finissons par trouver l'endroit en suivant la pancarte Zahara Market. Nektaria téléphone à sa centrale de réservation qui poste les dispos dans booking. Cette dernière aurait par erreur mis l'appartement de Sahara Studios en location alors qu'il n'était pas dispo.
Nous allons visiter les plages au sud de Kastraki par les pistes en terre. D’abord à Aliko puis Finikas, Pirgaki et Agiassos. Le vent est fort et la mer agitée si bien que nous nous replions sur les criques du cap-presqu’île à Aliko. La pointe rocheuse est surmontée de constructions dont on ne sait pas si c’est d’anciennes casernes militaires proches du blockhaus ou bien une vaste construction hôtelière inachevée.
Restaurant bio le Faros à Agia Anna. C’est vraiment une bonne adresse avec une cuisine variée, un peu plus originale qu’à l’accoutumée, et bio si l’on en croit le pitch sur le menu. La vue sur la mer et le petit port est appréciable au coucher du soleil. Ne pas se mettre sur la partie gauche (en regardant la mer) de la terrasse en cas d’affluence si vous voulez être servis rapidement. On a fini par changer de table pour être sur le passage des serveurs. La terrasse est assez grande, ce qui nuit un peu au côté intime et romantique.
Au menu : aubergine farcie à la viande avec tomate et mozzarella façon italienne.

17 J 24 : Naxos > Santorin / Perissa
Courses au Maragas supermarket voisin et déjeuner sur notre balcon.
Ensuite baignade sur la plage à 30m. La mer s'est calmée pendant la nuit et Gaya va pouvoir en profiter en toute quiétude.
On va partir vers 11h30 pour rendre la voiture à 12h et attraper le bateau de 12h50.
Le loueur vient en scooter avec un sbire qui va nettoyer la voiture. Il oublie de nous réclamer la deuxième journée qu'on devait payer à la fin. Et nous on oublie aussi. Cela nous fait la Grande Punto à moitié prix à moins qu'il ne s'en rende compte et nous réclame le complément par courrier.
>>> Bateau pour Santorin
Nous testons le Goodies à bord du Blue Star Delos. C'est une sorte de fast food à la grecque. Il paraît que la Grèce est l'un des rares pays à avoir résisté à l'envahissement de la malbouffe américaine. Les grecs leur préfèrent la leur.
Conseil pratique :
Ne vous mélangez pas les pinceaux avec les homonymies et les syntaxes multiples.
Il y a des noms pour des villes ou des plages qui sont très répandus dans les îles qu'on a parcourues. Par exemple Chora ou Hora est souvent le chef lieu mais il y a aussi Akrotiri, Finikas, Agia Anna (Ste Anne), Agios (ou Agia) Georgios, Livadi (la prairie), Limani (le port), Pirgos, Kamari, Emporios, Stavros, Kendros, etc.
Par ailleurs, l’orthographe des mots pour traduire les mots grecs est très variable. On va trouver des traductions comme Fira, Thira ou Thera,  Alykos ou Aliko, Halki ou Chalkio, Egialis, Aegiali, Eigiali, Kedros ou Kendros, Donousa ou Donoussa, Koufonisi ou Koufonissia, etc.
Quelques asiatiques et jeunes couples sont sur le bateau pour un séjour romantique à Thira.
L'arrivée dans la caldeira est toujours aussi impressionnante, émouvante.
Chris de Emver nous attend comme précisé dans son email :
"We will meet you, at the Cafe/Restaurant "SPARTAKOS”, the last coffee shop before the exit of the PORT, next to "Blue Star Ferries" Travel Agency! We will hold your name on our company's board, so it will be easy for you to locate us!"
La Villa Dimitris de Perissa est à l'extrême est du village, proche de la plage et de l'église. La patronne nous loge dans un studio duplex qui se trouve dans "Vivi Rooms" qui est attenante à la Villa Dimitris.
J'avais bien reçu de booking.com une proposition de surclassement payant à laquelle je n'avais pas répondu.
Test de la clim négatif.
Conseil pratique :
En arrivant dans une chambre tester la clim, vérifier le fonctionnement de la douche et de la chasse d'eau. Tester le fonctionnement du frigo et si son niveau sonore est compatible avec la quiétude de votre sommeil. Comptez les serviettes et vérifier leur propreté et leur souplesse. Vérifiez si vous avez de quoi préparer le petit déjeuner et si non où vous pouvez le prendre. Demandez le code wifi et l'endroit de réception optimale. Débranchez la TV qui en général ne marche pas et de toutes façons n'est pas une activité saine en vacances. Vérifiez si le loueur prend la carte visa ou veut du cash.
Nous allons palmer du côté de Mermaid et découvrons les plus gros poissons de notre voyage à une profondeur d'environ trois mètres.
Retour chez Afros pour déguster à nouveau les fameux Loukoumadès. Gaya et Nyx demandent à voir le chef réaliser sa recette et filment cet événement.
Voici le lien vers le film lien à rajouter et vers l'interview de la serveuse lien à rajouter.
Le reste du menu est bien dosé. Crevettes sauce fêta et tomate. Grande assiette de souvlaki Gyros. Fried white eggplants (aubergines blanches).
Sinon nous constatons, ce qui ne nous avait pas sauté aux yeux le premier jour, que les prix sont sensiblement plus chers que dans le reste des Cyclades. Est-ce Santorin ou Perivolos qui en est la cause ?
De retour à la chambre, nous appelons la proprio car les saletés faites le technicien venu réparer le climatiseur n'ont pas été nettoyée. La chambre est immonde et la clim ne marche toujours pas.
Un siège de cuvette a quand même été déposé sur les wc. Un scotch à été appliqué sur le flexible de douche. L'ampoule de la salle d'eau a été changée. Le wifi n'est toujours pas accessible.
Je crois que le règlement de la facture va aussi subir quelques perturbations...
Un petit tour à l'épicerie pour acheter une "megalo nero" pendant que la tante du proprio vient faire le ménage.
Finalement la proprio s'excuse et nous applique 100% de gratuité.
Voici son mail et ma réponse :
"Dear sir, I just received both of your messages. I also sent you a message on your mobile in the morning. I would like to apologize for what happened. I am doing this job for more than 20 years and this is my first time where things like that happened to me and to my guests. I will not charge you anything. I feel very bad and I can understand how you feel 100%.I left this evening at 7.30 pm because I had to go to the church. After your call I came there but you weren't. I gave you this room because i wanted you to have the typical style of Santorini houses. I hope that you can understand me. I didn't do it in purpose. I feel very sorry."
Ma réponse :
"Thanks for your answer. Your studio has a real charm.
It was really bad that all these problems occur. You are fair and when we come back to Santorin, we expect to visit you again. Kind regards"

18 V 25 : Santorin / Perissa
Breakfast à la bakery de Perissa.
Notre nouvelle chambre, Greek Islands, est à deux pas.
Le logeur vérifie le booking et nous  posons les valises. Nous lui promettons de ne pas venir chercher la clé pendant la sieste.
Cap sur Thira. On tourne un peu avant de trouver le musée préhistorique qui est beaucoup mieux que la billetterie ne le laissait présager.
On y découvre que les minoens du 17eme avant JC avaient déjà découvert le barbecue, le wok et le four à pierrade.
Demain on ira sur le site d'Akrotiri d'où ont été excavées toutes les poteries et autres vestiges du néolithique.
Ensuite petite tour sur la corniche et dans la vieille ville de
Thira. C'est un peu moins friqué que Oia mais tout aussi "crowded". Le panorama est aussi splendide et le prix des boissons dans les bars monte en flèche.
Nous retournons déjeuner chez Giorgaros. Même menu qu'au 2ème jour de notre périple. Le poisson était très bon mais les arêtes plus sournoises que la première fois, surtout pour Gaya.
Celle, récalcitrante, qui s'est plantée au fond de sa gorge, réclamera qu'on la fasse extraire par un médecin ORL à Thira.
Dîner chez Apollon qui est recommandé par le routard. C'est un énorme restaurant un peu usine. Les serveurs sont peu aimables. La moussaka est froide et le yaourt aux fruits insipide. Nous ne le recommanderons pas.
Par contre nous recommandons la pension Greek Island qui nous accueille avec trois pêches sur le frigo et trois jus de fruits et une grande eau fraîche à l'intérieur.
Petite pension bien tenue à deux pas de la plage. La chambre est bien équipée et tout fonctionne.
On est arrivé un peu tôt et le proprio avait un peu la tête dans le sac. L'après midi sa fille nous donne les clés et on galère pour trouver la chambre. S'ils améliorent l'accueil ce sera parfait.

19 S 26 : Santorin > Paris-Orly
Visite du site archéologique d'Akrotiri à la fraîche, après le petit déjeuner à la bakery.
On fait les valises et on les pèse pour l'aéroport.
Les dernières heures seront consacrées à la baignade et à la plage.
Nous trouvons près de la chambre une plage bien aménagée avec parasols, transats, douche et cabine de change. De surcroît le serveur peut nous apporter rafraîchissements et salades grecques sur la plage sans supplément.
Conseil pratique :
Ne jamais louer d'emplacement sur les plages aménagées mais négocier avec le barman de prendre une consommation et d'utiliser gratuitement l'emplacement.
On en profite jusqu’au dernier moment. Sur la route de l’aéroport on s’arrête pour prendre un dernier frappé, se changer et arranger nos valises avec une angoisse toujours présente : va-t-on passer sans encombre sur le poids et la taille des bagages ?
Nous allégeons un peu les valises en transférant deux ou trois bricoles un peu lourdes dans les sacs à dos pour la pesée au comptoir d’enregistrement. Bingo ! Ils ne calculent pas les sacs à dos.
En théorie avant de monter dans l’avion, il faudrait ranger les sacs à dos dans la valise pour n’embarquer qu’avec un seul bagage à main mais le personnel de Transavia n’est vraiment pas tatillon pour le vol retour.
De plus, il faut mettre au crédit de cette compagnie une ponctualité remarquable.
Nous atterrissons à Paris-Orly à l’heure prévue, la température extérieure est de 26°C avec quelques nuages. Notre VTC, Julian Le Helley, nous attend à la dépose minute. Nous nous engouffrons dans sa berline avec encore de belles images plein les yeux.

Résumé :
On a séjourné 19 jours avec les deux jours d'avion qui sont un peu tronqués et dormi 18 nuits sur les îles des Cyclades Sud. On va dire des Cyclades Sud Est et Centre car, pour aller voir un ami à Antiparos, on a troqué Folegandros, Milos et Sifnos contre Paros, Antiparos et Naxos. Nous visiterons les Cyclades Sud-Ouest une prochaine fois.
De toutes façons en deux semaines et demi il était compliqué de faire plus de 6 ou 7 îles. On en a visité 8 sans compter l'excursion sur Kato-Koufonissi.
Notre périple à été le suivant (avec le nb de nuits) :
Thira 3- Ios 2- Koufonissi 2- Amorgos 3- Donoussa 2- Paros Antiparos 2- Naxos 2- Thira 2
On a réservé les trois premières nuits depuis Paris par booking.com et la première voiture avec emver.gr.
Ensuite on a fait les réservations au fur et à mesure 1, trois ou 3 jours avant avec booking.com pour les chambres et les agences pour les ferries. On ramé une seule fois pour trouver une deuxième nuit sur Donoussa. En général il y a toujours 5 à 10 loueurs qui proposent des chambres à la sortie du bateau mais je conseille de choisir sa pension en consultant booking.com et Tripadvisor pour avoir plus d'avis de voyageurs.
On a toujours privilégié les traversées courtes et peu chères sur les ferries. On n'a donc pas testé les Superjets mais sans regrets.
Pour les voitures on a facilement trouvé sur les ports (entre 35 et 40€ par jour en moyenne). On doit pouvoir gagner 10 ou 20% en réservant des mois à l'avance mais on perd la flexibilité qui était un critère important pour nous.
La seule galère a été sur Naxos où il fut difficile de trouver une voiture. Tous les loueurs en avaient mais pour le lendemain et on dormait à Appollonas le soir.
On a découvert des plages et des criques de rêve. On a vu, avec le masque et le tuba, des poissons variés dont certains maousses, d'autres multicolores et des étoiles de mer, oursins et autres poulpes. Quasiment pas de méduses.
On a dégusté des plats typiques et écouté des musiques qui ne l'étaient pas moins.
On a rencontré des grecs sympas et accueillants en règle générale.
Surtout on a médité sur des paysages de rêve au lever et au coucher du soleil mais aussi dans la journée quand le soleil de plomb écrase les ombres.
J'ai personnellement particulièrement aimé les îles de Koufonissi et Donoussa dans les Petites Cyclades pour leur calme et leur charme. Peu ou pas de voitures ni scooters ni quads. Peu de monde. Une eau turquoise et cristalline à couper le souffle.
J'ai adoré Amorgos pour la majesté de son paysage sur les crêtes, pour le charme de petits villages comme Hora ou Aegiali. Ios reste aussi l’une de mes préférées pour ses contrastes et son charme.
Nous avons passé 5 jours dans l'une des plus belles îles du monde, Santorin, ou il fait bon vivre malgré le flot de touristes qui se déverse à Thira et Oia, le reste de l'île recèle des endroits plus paisibles pour y couler d'agréables moments.
Cela ne signifie par autant que Naxos, Paros et Antiparos soient dénuées de charme… Bien au contraire ;)
Le journal du voyage se trouve ici : lien à rajouter
La galerie photos ici : lien à rajouter
Vous y trouverez de nombreux détails et conseils pratiques.
Ce journal a été largement complété par Gaya et Nyx qui m’ont accompagné et supporté tout au long de ce périple.

Statistiques :
Nb de nuits : 18
Nb de bateaux : 11 (Korais Skopelitis Blue Star / bac Antiparos et excursions)
Nb de chambres différentes : 14 (2 2 1 2 2 1 2 2)
Nb de jours / voiture : 14 (3 2 0 3 0 2 2 2)
Nb de voitures : 6 (Nissan Micra, Hyundai i10, Chevrolet Matiz et Fiat Punto Grande)
50 kms par jour en moyenne les jours motorisés soit 700 kms au total.
5 kms à pieds et 1 km à la nage et 2,5 bains en moyenne par jour.
Pluie 0% - Soleil 100% - 29•C le jour et 24 la nuit - vent 10 à 50 km/h

Vocabulaire de survie :
Ne faites pas attention à l'orthographe mais faites bien attention à la syllabe (en gras) sur laquelle il faut mettre l’accent si vous voulez être compris.
Yassas, Kalimera, Kalinicta, Isto èpanidinn, Efkaristo (le frère à Risto), Efkaristo poli (le frère à Risto Poli),
Parakalo (baraque à l'eau), Ochi, Nei, Edaksi, Sagapo, Lipame, Posso kani? Ramoto! Irokhos,
Dhenn Katalaveno, Miposs milatè ralika i agloss? Imè raloss, Imè ralidha, Kani poli zesti,
Frap metrio merala (café frappé peu sucré avec du lait), Megalo boukali nero, Kafé espresso, Ena potirri ouzo, Potiri krassi retsina, Mia birra mythos,
Stini yassas! Kali oreski! Pinao para poli, Ine poli nostimo,
Koriatiki salata oris piperia, Souvlaki, Kèbap, Katapoulo, Pita gyros,

Sur les 5 guides de conversation que nous avons feuilletés, « Parler le grec en voyage » de Harrap’s est celui que nous vous conseillons.