Avec des contre vérités, des amalgames et des sophismes vous transformez les victimes en coupables et encouragez les bourreaux.
Reveillez-vous un peu!
Quand des journalistes ou des dessinateurs s'expriment et sont assassinés, le problème ce n'est pas eux. C'est le djihadisme.
Quand des juifs sont tués, des synagogues et des cimetières visés, le problème ce n'est pas eux. C'est le fascisme.
Quand des musulmans sont stigmatisés ou agressés dans la rue, le problème ce n'est pas eux. C'est le racisme.
Je pourrais continuer cette liste à l'infini.
A fermer les yeux sur les vrais coupables et les vraies causes, vous renforcez cette violence.
Avec vos oui mais vous bafouez les victimes et leurs proches, augmentez les clivages et entamez la cohésion républicaine.
Ayez de le courage de vous en prendre aux vrais coupables à savoir le fascisme, le racisme, l'intégrisme, etc.
Ayez donc seulement une once du courage dont fait preuve Charlie Hebdo.
Cessez de vous en prendre aux journalistes en les taxant de gauchistes, aux juifs en les traitant de comploteurs, aux musulmans en les affublant de tous les maux, aux roms, aux homos, au mariage pour tous, aux athées, aux socialistes, à Pelloux et à votre boulanger.
Si vous avez peur, si vous vous sentez mal, ils n'y sont pour rien.
Arrêtez de croire aux complots et de faire le lit des fossoyeurs de la République. Vous le regretterez.
Si vous avez de la hargne en vous, osez la diriger vers les gros cons et les vrais méchants mais pas contre les victimes de ces derniers.
Si vous ne le faites pas, vous ne pourrez que constater que la situation se dégrade que le FN se développe, que le racisme et inégalités augmentent et vous ne pourrez que vous en prendre à vous même.
samedi 28 février 2015
dimanche 31 août 2014
Voyage dans les Cyclades du 8 au 26 juillet 2014
Miser sur les dix kilos par personne du
bagage cabine peut sembler restrictif mais au final cela s'avère un exercice
intéressant.
D'autant plus intéressant que faire de
l'itinérant dans les Cyclades exige de voyager très très léger.
1 M 8 : Santorin
La vue depuis notre 737 sur la Mer Egée et les Cyclades est magnifique. Santorin vue d’avion impose tout de suite son
caractère marqué de perle de la Méditerranée.
Atterrissage à 19h heure locale. Il faut
avancer les montres d'une heure.
Le rentacar Emver nous attend avec sa
pancarte sur laquelle est inscrite mon nom. Dix minutes après nous filons dans
notre bolide neuf et rutilant.
Mandilaria Studios se trouve près du
Carrefour Market de Perisol.
Les pancartes indiquent Madilaria sans N à
cause de l'incurie de l'artisan qui les a fabriquées. C'est ce que nous avouera plus tard Stelios,
notre hôte.
Nous prenons les draps de plage pour le bain
de minuit.
La route le long de la plage débouche sur de
nombreux bars et restaurants. C'est une sorte de longue promenade côtière semi
piétonne.
Notre choix se porte sur l'Afros. Ça veut
dire écume en grec.
Il y a un duo de musiciens qui mettent un peu
d'ambiance grecque et la carte est sympa.
Les calamars grillés seraient mieux, selon Nyx
(les prénoms ont été modifiés), s'ils étaient en beignets et tranchés en rings.
En fait ce sont des petits bébés calamars enveloppés de panure.
Les sardines grillées de Gaya sont très
bonnes tout comme les beignets de courgettes.
Je prends un souvlaki au poulet qui est du
même acabit.
Les loukoumadès au dessert sont copieux et
délicieux. Nous n’en avons fait qu’une bouchée. Mais nous y reviendrons…
L'eau de la mer et celle de la piscine nous
semblent un peu fraîches à cette heure tardive. Le bain de minuit sera pour un
autre jour.
2 W 9 : Santorin / Perivolos
Nous prenons le petit déjeuner sur la
terrasse de la pension qui surplombe la piscine. Le gérant nous fait un petit
café italien et un grec qui est un peu trop allongé. Sinon nous agrémentons ce repas
des victuailles ramassées la veille au supermarket du coin.
Ensuite direction Akrotiri et plus exactement
le phare. Le village est traversé par des engins motorisés divers et bruyants
et comme la rue principale est étroite le rendu est assez peu agréable.
On fait une pause déjeuner chez Giorgaros où
la cuisine est simple mais bonne et la vue sur la caldeira imprenable. Le
patron est également pêcheur et propose toutes sortes de poissons frais
grillés. La salade grecque est maousse avec une énorme tranche de fêta.
L'assiette de tarama est copieuse. Mais c'est le plat de poissons grillés qui
restera dans notre mémoire.
On nous explique que les « fried small fish »
du menu changent tous les jours en fonction du produit de la pêche du patron.
Ensuite pour digérer rien de tel qu'une
petite balade sur la colline surplombant le phare. Le cul sac est embouteillé
par les quads et autres véhicules de touristes mais on est loin de la
fréquentation de la Pointe du Raz ou du Phare des Baleines.
Nous grimpons jusqu'à un superbe point de
vue. Le sentier pour y accéder est empli de pierre ponces très légères dont
nous glisserons quelques échantillons dans nos valises.
Nous rejoignons la Red Beach par la route
secondaire qui a le mérite d'être peu fréquentée et d'arriver plus près de la
plage sur le côté Sud. Par contre, notre Nissan Micra n'est sans doute pas le
véhicule le plus adaptée pour ce type de route peu goudronnée et parfois très
pentue. Mais on s'en sort sans encombres.
La plage rouge est belle mais assez fréquentée
car une route plus large la dessert par le Nord. Là- bas vers 16-17h la mer
remonte très vite. Attention à votre serviette !
Nous nous baignerons une troisième fois à
Perissa près du grand rocher. L'eau y est très claire même à 20h le soir.
Mais le soleil se couche et nous repartons
vers le bar du « Caldeira View Resort » qui offre un splendide point
vue sur la Caldeira. C'est le premier à droite après la bifurcation vers
Akrotiri en venant d'Emporio.
Nous profitons de ce premier coucher de
soleil dans la mer Egée en sirotant un apéro bien mérité. Seule ombre au
tableau, pas de cacahouètes avec l'ouzo et prix exagérés pour la Grèce.
C’est dommage que le ciel soit légèrement
brumeux mais nous apprécions néanmoins notre premier coucher d’« Hélios » sur Santorin.
Ensuite nous allons dîner sur le front de mer
de Perivolos à l’Ammos. Un musicien ami de l’une des tablées du restaurant
vient nous jouer quelques morceaux à la guitare. Son ampli nous abime les
oreilles avec des larsens répétés avant que l’artiste ne parvienne à le régler.
3 J 10 : Santorin / Perivolos > Karterados
On voulait faire le site archéologique
d'Akrotiri mais finalement il est déjà un peu tard dans la matinée pour le
visiter à la fraîche et on le programme pour le 26 à l'aube. Cela permettra de
faire le musée de Fira (Thira) avant.
Il paraît que c'est mieux pour bien
comprendre l'histoire.
Donc demi tour et direction la plage de sable
noir de Perivolos.
La chaleur est présente malgré la brise qui
allège l'atmosphère.
On décide, Gaya se laisse finalement
convaincre, de profiter de l'ombre et des facilités de Kellys beach bar dont la
plage est aménagée. En plus c'est gratuit, il n'y a que les consos à payer. On
va se faire un petit lunch de luxe sur la plage. Le café frappé y est bon.
Sweethome dans le village de Karterados est
la pension dans laquelle nous déménageons pour la troisième nuit. Après un
premier tour dans le bourg nous demandons notre chemin au loueur de scooters et
quads.
Bingo on y est en 2'. La rue est calme et le logement soigné.
Accueil souriant avec bouteille d'eau fraîche
et tablette de chocolat. Belle vue de notre chambre, calme et bien équipée mais
la déco est très kitsch.
On s'est rapproché de Fira mais c'est Oia
(prononcer iya) que nous visiterons en premier.
Après Akrotiri, nous allons chercher un point
de vue opposé sur la caldeira.
La route sinueuse de la corniche offre de
nombreux points de vue sur les îles voisines qui baignent dans le grand bleu.
Un peu comme Bonifacio (il faut bien se
raccrocher à des choses connues), Fira et Oia sont accrochées à flanc de
falaise. En fait ici c'est différent. A Bonifacio, les maisons sont sur le haut
et parfois en surplomb de la falaise. À
Oia, les maisons sont accrochées sur les pentes raides de ce qui reste de
l'intérieur du cratère géant.
Il y a des résidences luxueuses construites à
la façon troglodyte avec des piscines dont le bleu clair joue avec le bleu noir des eaux profondes de
la caldeira.
La rue principale est piétonne. Elle est très
fréquentée et parfois étroite. On se croirait dans certaines rues de Venise
avec le côté huppé et cliquant de Capri ou Saint Tropez. Les bijouteries et
galeries d'art damnent le pion aux boutiques de souvenirs. On y trouve même un
kissing fish Spa pour les touristes en mal de sensations nouvelles.
Le café Flora, conseillé par le Routard, sera
notre destination pour le dîner. La vue est panoramique. La Mythos y est servie
dans un verre givré. Une expérience enrichissante.
Vue imprenable sur la Caldeira où l’on y voit
les lueurs du coucher de soleil ainsi qu’un quatre mats bravant les flots sombres du cratère dans la
nuit.
4 V 11 : Santorin / Karterados > Ios
Réveil vers 8h30. Trop tard pour être à
l'heure d'ouverture du site de l'ancienne Thira.
Petit déjeuner chez Jerry's à Karterados.
La plage de Karterados est un cul de sac au
fond duquel nous n'irons pas. Nous rejoignons Kamari par Messaria et gravissons
les lacets menant jusqu'au site archéologique qui se trouve au sommet dépassant
allègrement ânes montés et intrépides randonneurs à pattes et à pieds. Certains
avaient même décidé de gravir la colline en courant !
L’Ancienne Thira est un site à visiter mais
nous conseillons de le faire à la fraîche car la chaleur y est insupportable
après 10h30 du matin et ceci même à 369 mètres d’altitude. Nous y trouvons des
bas-reliefs sculptés dans la pierre. Lion, dauphin et autre symboles de dieux,
ainsi que des lavabos et latrines datant du
IXe siècle av. JC. La vue sur Kamari d’un côté et Perissa de l’autre est
magnifique.
La plage de Kamari est bien aménagée. Nyx et Gaya
y découvrent, dans des eaux limpides, un mignon petit poulpe se baladant de
rocher en rocher. Mais déjà il était déjà grand temps de partir pour prendre le
bateau destination Ios.
Port d’Athinios. Charme en dessous de zéro
mais la descente est belle. Bateau Korais pour Ios à 18h.
>>>
Bateau pour Ios.
On débarque à Chora.
Hélios Pension. Nous avons une chambre simple
et sans fioritures mais très agréable. À cinq minutes à pied du port avec une
belle vue sur la baie. Les hôtes sont très accueillants. Le lit est en béton
mais le matelas est bon. Seul bémol la douche dont le débit est très pauvre.
Prévoir une demi-heure pour monter au village à pied.
The Mills est l'un des restaurant recommandés
par le guide du routard.
Au menu
Moussaka, kebab poulet, etc.
Le patron nous offre dessert, yaourt au miel
et fruits confits, et digestif.
Sur le retour, pause sur la placette de I
Nios pour écouter le groupe de musiciens.
5 S 12 : Ios / Chora > Manganari
Breakfast anglais sur le port. C'est un petit
luxe pour la Grèce.
L'Isleno est le bar chic du port où sont
amarrés quelques bateaux bourgeois.
L'agence de voyage Acteon nous vend trois tickets
pour l'île suivante.
Elle propose aussi des autos à louer pour un
prix raisonnable. Entre 30 et 40€ la journée.
Nous prenons la route en terre, matérialisée
par une couleur blanche sur la carte, qui nous a été fortement déconseillée par
le loueur. La vue est splendide et les paysages superbes. La véritable aventure
commence :). Nous faisons une halte au petit monastère que nous avons décidé
d’aller voir dans cette région de Ios où peu d’âmes vives. Sauf bien sûr si les
chèvres ont une âme.
Vous trouverez la carte interactive de l’île
de Ios ici :
C’est le monastère qui est sur la route en
terre descendant à Sapounochoma J.
Conseil pratique :
Vous pouvez trouver sur les
îles des cartes détaillées de chaque île qui sont pour la plupart édités par
Skymap. Vous pouvez retrouver ces cartes en format électronique et interactif
sur www.skypmap.gr.
Il va sans dire que c’est bien
pratique pour préparer son voyage ou pour une utilisation wifi sur place !
Arrivés à Manganari, a sud de l’île, nous
piquons une tête dans la grande anse où quelques poissons locaux nous regardent
palmer d'un air incrédule. La faim faisant souvent suite à la baignade, nous
optons pour une table moins ventée que les autres sur la terrasse semi fermée
du bar Christos. Le serveur s'impatiente quand Gaya hésite dans son choix. Le
tarama qu'il nous apporte à l'apparence du tarama mais pas plus. Son goût est
entre pas de goût du tout et un vague goût de pois chiche mais difficile de se
faire une idée de sa composition. Quand ils nous apportent les plats suivants,
nos derniers doutes se dissipent. C'est vraiment dégueulasse. Pas frais et
vraiment pas appétissant. Après ce "repas" que nous allons essayer
d'oublier très vite, nous nous dirigeons vers la plage de rêve qui nous avions
repérée à l'aller.
C'est une plage déserte en contrebas d'une
petite église, entre le cap Louka et le cap Pounda, dans une minuscule baie
presque fermée sur des eaux turquoises et transparentes. Cette plage est
invisible de la route et le sentier pédestre qui permet d'y accéder n'est pas
facile à trouver. Il faut compter 30' de marche dans la garrigue aller retour.
Mais les efforts sont largement récompensés par une plage de rêve où l'on
pourrait sans effort passer la journée et même la nuit avec un léger sac de
couchage.
Nous vous donnerons plus d'informations pour
la trouver si vous nous le demandez gentiment par email ;)
Le coucher de soleil sur Chora et avec celui
d'Oia l'un plus mémorable de la mer Egée. Nous partons en quête d'un endroit
pour le contempler si possible avec un verre de Retsina à la main.
Après une marche soutenue dans les ruelles
étroites du village, nous atterrissons à la porte d'une maison au confins du
village qui porte la pancarte "Bar Restaurant le Sunset". Mais cela
fait doit faire un moment que ce lieu n'accueille plus de clients car il est
vide et même fermé. Nous nous rabattons sur une terrasse privée juste en
dessous de l'une des chapelles sommitales de Chora.
The Mills est, comme son nom l'indique, situé
sur la place des vieux moulins à vent. C'est l'un des sommets du village dans
tous les sens du terme. C'est souvent le terminus de nos longues marches dans
les ruelles et sur le plan gastronomique, même si ce n'est pas une table
étoilée, la cuisine sort de l'ordinaire et le rapport qualité prix est
imbattable. C'est donc ici que nous ferons notre second dîner sur l'île.
6 D 13 : Ios > Koufonissia
Réveil à 7h30 !
« Zorbas Room est une cave bruyante. La
chambre qu'on nous a donnée ressemble à une cave. Une seule fenêtre qui donne
sur un couloir ! Des fêtards ont crié une bonne partie de la nuit. La douche
fonctionnait à peu près mais est très sommaire. Nous avons aussi fait la chasse
aux moustiques. C'est la première location qui nous a réclamé notre passeport. ».
C'est un copier coller de ce que nous venons de poster sur Tripadvisor.
Nyx écrit : « Espérons que ce soit
la chambre la plus détestable de notre voyage car sinon nous serons tombés
vraiment bas ! ».
Petit déjeuner de luxe chez Isleno. Nyx prend
une waffle au Nutella. Chère pour ici mais géante ! Tellement grosse qu’elle a
du mal à la finir !
Nous dégustons avec notre café les
pâtisseries choisies dans la bakery en face de l'agence Acteon Rentacar.
Nous devons rendre la voiture à midi. Juste
le temps de piquer une tête sur la plage d'Agios Theodotis et de prolonger par
une visite de la tombe d'Homère. Par contre trop court pour faire trempette sur
à Plakatos Beach. On coupe par la route semi goudronnée pour rentrer au port.
Discussion avec le loueur de voiture qui veut
qu'on lui rende la i10 avec le plein alors qu'il nous l'a donné au quart vide.
Notre conseil :
Noter systématiquement le
nombre de kms parcourus et remplir le réservoir en comptant une consommation de
5 à 7l/100. Remettez le compteur secondaire (trip A) à zéro et prenez une photo
du compteur avec le contact sur ON pour voir le niveau de la jauge à essence.
Il est rare que la voiture vous soit fournie avec le plein. Sur 6 voitures on
en a eu une avec le plein et une sur la réserve. N’oubliez pas de faire le tour
du véhicule avec le loueur pour noter les bosses et éraflures (ou pire). En
général il vous dira qu’il s’en fout et qu’il n’y a pas de problème ou quelque
chose d’approchant. Mais prenez deux ou trois photos par sécurité.
Le Skopelitis doit nous emmener à 14h40 sur
Koufonissi.
On réserve deux nuits sur cette ile par
l'agence Acteon. La dame qui s'occupe de nous fait penser à un mélange Cruella,
Maléfice et Madame Claude. En réalité elle est très gentille. Elle nous trouve
une chambre chez Irène qui viendra nous chercher au port.
Nous mangeons des Gyros pitas sur le port. La
serveuse est prof d'anglais dans la vie. Mais beaucoup de grecs ont deux ou
trois boulots pour s'en sortir.
>>>
Bateau pour Koufonissia.
Le Skopelitis est un ferry de petite taille
beaucoup plus agréable que le Korais qui était énorme.
Sur l'île il faudra s'occuper de réserver le
bateau et le logement sur Amorgos qui est a priori la destination suivante.
D'après Acteon, la liaison entre ces deux
îles est quotidienne. On peut aussi aller sur Iraklia trois fois par semaine.
Nous longeons les côtes d'Iraklia, de
Schinoussia puis de Kato-Koufonissia avant d'arriver à Pano-Koufonissia.
Des Français en voyant les eaux turquoises du
lagon regrettent déjà de devoir rester sur le bateau jusqu'à Amorgos.
La Clio d'Irène et sa fille est presque une
épave. Très sale et faisant des bruits bizarres à tout bout de champ. Mais nous
sommes quand même contents de ne pas faire le trajet avec nos valises sous le
soleil encore vigoureux.
On se rend à pied à Limmi Beach par le
sentier caillouteux du littoral. La plage est étroite entre la route et la mer
mais nous avons envie de nous rafraichir et surtout de visiter les grottes qui
sont voisines en revenant vers Ammos à la nage. Après 1à bonnes minutes de nage
nous parvenons à l’entrée d’une grotte-piscine. Pour y accéder il faut nager
sous un pont rocheux qui est immergé à un mètre sous le niveau de la mer. On
nage vigoureusement pendant 5 mètres dans le tunnel sous-marin avant d’émerger
à l’air libre dans une piscine naturelle.
Entre Limmi et Finikas, au niveau de Porta
Beach se situe un bar restaurant de poissons sur la terrasse duquel nous
prenons l’apéro, ouzo et retsina. Quelques clients sont déjà en train de dîner
dans la partie couverte de la terrasse et nous nous demandons s’il est coutume
ici de prendre l’apéro car nous sommes les seuls.
A Finikas, il y a un restaurant self service
qui donne sur la mer. Nous le testerons une autre fois.
Repas chez Fanari en contrebas de la grande rue
qui débouche sur la plage d'Ammos.
Nyx commande un Kebab mais ce sont des
boulettes de viande hachée sur une brochette qui arrivent. La tiropita fourré au
fromage n'est pas mauvais.
On va voir la finale de la Coupe du monde de
foot chez Roussetos. Il y a trois teutons pour supporter leur équipe dont deux
assez timides. Le reste de la cinquantaine de personnes amassées sur la
terrasse du bar est totalement acquise aux argentins. Malgré les prouesses
techniques de Messi, c'est Schurrle qui marque à la 113eme minute. C'est vous
dire si l'ambiance était triste chez Roussetos. Pas de bal populaire à Koufo
pour la fête nationale française.
7 L 14 : Koufonissia
Après une grande lessive, Breakfast à la
bakery du village.
Conseil pratique :
Négocier avec votre hôte de
pouvoir nettoyer votre linge dans sa machine. Pour quelques euros de plus les
plus coquet(te)s pourront même faire repasser quelques effets.
Dans les ruelles
avoisinantes se trouve LA banque de l'île avec un DAB qui fonctionne. Plus loin
nous finissons par trouver l'agence de voyage de Koufo bien pratique pour
savoir ce qu'on peut faire sur l'île et prendre les tickets pour les ferries.
Ensuite on prend le bateau navette, gros
caïque, pour la grande plage de Pori, réputée pour être la plus belle mais pas
forcément la plus sauvage ! La baie a une forme arrondie presque fermée qui
fait penser à Rondinara en Corse.
L'unique restaurant surplombe la plage. Nous
y goûtons foccacia, ciapatta poulet, qui met très longtemps à arriver, et
salade tourta kritis de cake Island. Gaya prend le premier bateau pour rentrer
à Ammos.
Nyx et moi profitons de la beauté du paysage
sous marin avec nos masques et tubas. Dans la crique derrière le restaurant on
a accès en nageant 200m à une grotte haute et profonde.
La veille, nous avions découvert vers Limmi
une grotte débouchant sur une piscine naturelle.
Dans le bateau du retour on discute avec des
français qui ont fait la balade depuis Naxos dans la journée avec une pause à
Iraklia.
Le soir, apéro chez Kamalia ou l'on retrouve
le wifi. Gratuit contrairement à ce que dit le routard qui mérite de nombreuses
mises à jour... Cela nous permet de réserver deux nuits sur l'île suivante par
booking.com.
On dine chez Sofia près de l'église dont la
grande terrasse permet d'admirer le lever de lune à 22h15.
Le Restaurant se trouve dans la ruelle
principale qui relie Ammos au port en passant dans le village.
Elle est très animée à partir de 21h. Restaurants,
bars, boutiques, etc. 90% de touristes grecs.
Une échoppe intrigue par la longue file
d'attente dont elle s'affuble. Elle propose 20 sortes de pitas différentes
entre un et trois euros la pièce.
On réserve le Skopelitis pour Katapola sur
l'île d'Amorgos. Départ demain à 16h45.
8 M 15 : Koufonissia > Amorgos /
Katapola
5h30 du matin : petite balade dans le
village pour admirer le lever du soleil.
8h30 : Petit déjeuner chez Roussetos. On
agrémente les boissons avec des pâtisseries achetées plus haut.
À 11h part le caïque pour Zako Koufonissi. Gaya
et Nyx préfèrent rester dans la petite crique près du port. Le bateau dépose
les touristes à Lakki, Nero et Taverna dans le désordre. Il est bon de savoir
qu'il s'arrête d'abord sur la plage la plus éloignée… En fait j’ai l’impression qu’il a fait Nero
puis Lakki. Je ne sais pas où est Taverna…
Je fais donc escale à Lakki (ou Laki) où je
rejoins la plage qui est derrière la maison sur le promontoire.
Ensuite je vais prospecter les plages sympas
de l’autre côté du ponton. Je découvre deux plages de rêve. La première est
déserte. J’accède à la seconde en
nageant. Sur la gauche, dans la petite falaise s’ouvre une sorte d’étroite
calanque. En fait c’est un étroit passage vers une plage piscine qui a une forme
de coquillage. Splendide ! Un couple l’a malheureusement trouvée avant
moi. L’homme fait du naturisme.
Retour au port d’Ammos.
Déjeuner sur la plage d'Ammos dans le petit restaurant
dont la terrasse est sur l'eau. La musique et le service sont sympas. Un peu
babas. Mais les prix sont relativement assez élevés.
Auparavant nous avions libéré la chambre de
chez Irène « Irini’s Rooms » qui voulait 10€ de plus par nuit que
prévu avec Acteon. Après palabres et vu le papier écrit par l'agence tout
rentre vite dans l'ordre.
>>>
Bateau pour Amorgos / Katapola.
La mer agite un peu le Skopelitis qui ne s'en
sort pas trop mal.
Sur le port, on trouve rapidement une voiture
chez Asset pour regagner la pension Amorgaia2. Notre loueur est très sympa mais
nous refile une Hyundai i10 rouge un peu défoncée de partout, même le toit est
cabossé à une dizaine d’endroits, mais elle roule et c’est l’essentiel.
Plus tard on apprend que le proprio de la
pension nous attendait sur le port avec une pancarte.
Notre conseil :
Prendre contact par mail ou
téléphone la veille pour voir si la pension peut nous récupérer au port ou
prévenir de l'heure et du moyen par lequel nous arrivons en demandant des
précisions sur l'itinéraire et les points de repères pour arriver jusqu'à la
pension.
On fait des courses pour le breakfast chez
Ursula qui tient le supermarket du coin.
Ensuite en route pour la pointe ouest de
l'île où l'on peut admirer le soleil couchant dans une superbe anse. Sur le
chemin on se perd dans le village de Vroutsi avant d’atterrir sur Paradisia
Beach. Plage déserte mais on est un peu fatigué et l’envie de se baigner n’est
pas au rendez-vous. On y passe 10’ le temps d’escalader la pente vers la petite
maison qui se trouve au fond de la calanque. Comme le précise un certain guide,
on a vu des plages plus paradisiaques. L’une des calanques recèle l’épave du
bateau dans laquelle Enzo va plonger dans les premières minutes du film
« Le Grand Bleu ».
Retour vers Katapola. On s’arrête dans le
village de Chora qui est sur la montagne, à la jonction des deux parties de
l’île.
Dîner dans la taverne Liotrivi qui est
conseillée par le guide. On évite la terrasse ventée et on s’installe près des
cuisines.
Après le repas, nous arpentons les ruelles du
village. Les filles flânent dans les boutiques qui sont encore ouvertes.
9 W 16 : Amorgos / Katapola > Aegiali
Nous faisons quelques courses pour prendre le
petit déjeuner sur notre terrasse panoramique.
Asset Cars a accepté que nous rendions notre
magnifique Hyundai rouge à Aegiali à l’est de l’île.
Plage d'Agia Anna.
La petite route qui descend vers la plage
depuis Chora ouvre, au détour d'un lacet, sur une belle vue sur le monastère
Chiozoviotissas qui est accroché à flanc de falaise.
Il ferme entre 13 et 17h et il est déjà 14h.
Nous n'aurons pas le temps d'y remonter ce soir. Il faut compter 20 à 30' de
marche pour faire l'aller retour. Nous descendons à pieds depuis le parking
pour piquer une tête dans la mer, suivis par le groupe d’ados français qui
descendait à pied du monastère.
Plage de
Morou à Kamari.
La plus
belle de l’île selon le loueur de voitures. A côté du parking se trouve un
restaurant dans lequel nous déjeunons. Le jeune serveur, sans doutes le fils du
patron, nous propose une pastèque cultivée dans leur jardin.
On prend le
café dans le bar juste en dessous d’où la vue sur la mer est plus belle.
Ensuite on
marche jusqu’à la plage en contrebas de laquelle on peu visiter les criques
d’éboulis qui ne sont accessibles qu’à la nage.
Sunset derrière l'île Nikouria qui est
presque accessible à la nage de la plage de Kakoperato.
Pension Christina.
Nous la trouvons assez facilement car Egialis
ou Aegiali est très petite. C'est le second port de l’île d’Amorgos d'où nous
partirons pour Donoussa. Pas de bouteille d'eau dans le frigo mais un accueil
vraiment très sympathique de la part de la jeune proprio. Elle nous a donné le
choix entre deux chambres. Nous avons profité d'une grande terrasse et d'une
vue exceptionnelle.
Après discussion avec Christina, palabre entre
nous, et suite à un vote nous optons pour la plus spacieuse des deux chambres proposées mais qui n'est libre
qu'une nuit. Il faudra trouver une autre chambre demain.
Dîner à deux pas de la pension sur la grande
terrasse du Koralli.
Courgettes et aubergines frites pour
accompagner un beau poisson au kilo. Du scorpion fish. Ça a la vilaine tête
d'une rascasse mais c'est succulent. On reprend de la fêta grillée que nous
avions bien aimée au déjeuner. Pour compléter le menu nous prenons des
crevettes à la sauce fêta tomates et herbes locales. Les insulaires aiment bien
faire pousser le basilic dans des pots un peu partout. On suppose que c'est
autant pour des raisons mystico religieuses que culinaires.
10 J 17 : Amorgos / Aegiali
Réveil à 10h. Il faut qu'on réclame le code
wifi...
Christina nous propose la 1122 au
premier étage pour la seconde nuit. Nous
déménageons et en profitons pour nous reposer un peu.
Nous montons au village de Tholaria et
entamons la descente vers la Mikri Vlyhada Bay. Le sentier est parfois un peu
pentu et caillouteux mais il reste assez facile. Il faut prévoir entre 80 et
100' pour l'aller retour. La calanque est bordée de hautes falaises. C'est une
petite plage de galets qui mériterait d'être nettoyée de temps en temps même si
la fréquentation y est très réduite.
Gaya est restée dans la chambre pour se
reposer. La randonnée aurait probablement été un peu difficile pour elle mais
c'est dommage qu'elle n'ait pas profité de ces superbes paysages sauvages.
15h : retour chez Christina puis repas chez
Koralli pour goûter à quelques spécialités.
La terrasse est déserte. L'okra ou bamia est une sorte de légume proche
du gombo. Cela ne vous en dit peut être pas beaucoup plus mais c'est quelque
chose entre le cornichon et le poivron mais plutôt de la taille du premier avec
un goût indéfinissable.
La fêta grillée au miel et au sésame est par
contre succulente. Mais c'est mon goût.
On achète une carte téléphonique à 4€ pour
appeler à Donoussa et réserver une nuit.
Le bateau "quotidien" de Donoussa à
Naxos ne marche pas le samedi. On devra donc trouver une seconde nuit sur cette
ile.
Baignade sur la grande plage proche du port.
Je dépose notre i10 rouge sur le parking du
port comme prévu avec Asset et j'envoie le texto suivant :
"Hi Andreas, as you said we have left the car at 18 pm on the port of Aegiali
in front of Asteria Restaurant. The key is under the left carpet. We have done
120 km and put 20€ of benzine. All is ok. Thanks!"
Bar jazz Falafel.
Un endroit bien cool ! Nous nous sommes posés
ici pour grignoter un morceau.
J'étais un peu patraque et le serveur m'a
apporté une tisane de faskomilo qui m'a fait le plus grand bien. Il y a une
bonne ambiance musicale jazzy et la cuisine y est bonne et recherchée.
Le faskomilo est paraît-il une plante
endémique d'Amorgos. Il ressemble au lupin en version un peu roots et fanée. On
en trouve au bord des sentiers et des routes de montagne, en fait c’est une
variété de sauge.
11 V 18 : Amorgos > Donoussa
Le Blue Star fait sonner son imposant klaxon
dans le port à 6h55 précises. Nous finissons notre croissant chocolat, en
réalité un pain au chocolat géant, avant de nous précipiter à l'embarcadère ou
une petite centaine de voyageurs attend déjà.
>>>
Bateau pour Donoussa.
Le BS Naxos fait escale à Aegiali puis à Donoussa
qu'il rejoint vers 7h45. Le monsieur de Iliovasilema studios & restaurant
nous attend au port avec sa camionnette blanche. Il fait un grand détour de
deux kilomètres pour nous déposer à ses studios qui sont de l'autre côté de la
plage à cent mètres du débarcadère.
Le temps que la chambre soit faite, nous
allons piquer une tête.
Nous dormons cette nuit à 10m de la mer et
20m de la plage de Stavros.
Le premier car pour la plage de Pori part à
11h mais celui de 15h nous conviendra mieux. Finalement pour Pori on verra
demain.
On prend un frappé chez Dionysos sur la
plage. Bonne musique pas trop grecque. On entend même quelques chansons
françaises. Dommage que l'ice-tea soit à 3€ mais Nyx décèle aussitôt qu’avec
son épaisse mousse, il n’y a aucun doute, c’est un thé à la pêche frappé et non
un ice tea en cannette.
Balade dans le village. Une jolie boutique
qui fait la joie des filles.
Léger déjeuner chez Iliovasilema.
On termine l'après midi sur la plage de
Stavros où, comme d'habitude, nous alternons baignades, balades aquatiques avec
masque et tuba, balades à pied sur la plage, séances de séchage bronzage avec
ou sans lecture.
Ce soir nous avons un vrai problème à régler
car Christos ne nous a pas trouvé de chambre pour demain soir et nous n'avons
pas envie de retourner à Aegiali pour dormir.
Notre malchance est que la liaison directe
pour Paros n'existe que 6j par semaine et que demain on est le 7eme jour.
Il y a bien une ligne qui rejoint Naxos en 4h
en passant par toutes les îles des petites Cyclades mais nous ne voulons pas
faire de long trajet en bateau et encore moins de changement de bateau pour
relier Paros.
Devant notre désarroi, Christos nous oriente
vers Loukas qui tient une pension voisine en longeant la côte.
Loukas connaît le proprio des studios dont
l'un semblait dispo sur booking.com mais après un bref coup de fil la sentence
tombe, il n'est pas libre. Après plusieurs coup de fils et la prise
d'informations sur l'étendue de notre problème, Loukas et son épouse nous
proposent deux chambres qu'ils ont au sous sol pour la modeste somme de 25€ les
2. Elles donnent sur un couloir avec la chambre de la dame qui assure
l'entretien. Il y a une douche italienne très grande sur le palier. L'ensemble
est neuf et très bien aménagé comme toute la résidence qui vient de sortir de
terre. Loukas a laissé tomber son business commercial dans les telecoms pour se
lancer dans la location de studios sur Donoussa. Sa pension se dénomme Markares
Studios. Il y passera probablement sa retraite.
Nous acceptons sa proposition et le
remercions infiniment de nous dépanner. Nous sommes tombés sur des personnes
vraiment adorables qui resteront dans les plus beaux souvenirs de notre voyage.
Nous allons dîner de l'autre côté de la plage
de Stavros. Il y a un Restaurant avec une grande terrasse qui est surplombé par
un restaurant plus discret, avec une terrasse également, dans lequel nous
décidons de dîner.
12 S 19 : Donoussa / Stavros
Réveil à 10h. Petit déjeuner au studio puis
baignade à Stavros.
Christos nous vends des tickets pour le Blue
Star de demain 7h40.
On se dirige vers la plage de Kedros (ou
Kendros). 15' à pieds et une belle descente vers la crique de nudistes.
Gaya préfère se replier sur la plage de
Stavros qui a l'avantage de proposer un peu d'ombre sous quelques arbres.
Nyx et enfilons masques et tubas pour partir
à la découverte des criques sauvages à l'ouest de Kedros.
Après 40' de visite et deux accostages on se
fait sécher et dorer entre les fesses et nichons plus ou moins bronzés de nos
nudistes voisins.
Il y a un camping semi sauvage derrière la
plage qui attire de nombreux hippies newage dont certains avec chiens coureurs
et nageurs.
Le petit bar paillote est très agréable. Je
commande un frappé merala (me gala). Nyx prends un coca glace. On complète avec
une grande bouteille d'eau Bikos à 1€.
À 15h15 on saute dans le car qui va à Kalotaritissa
en passant par Messaria. On ne s’arrête pas à Libadi car la descente sur la
plage se fait à pieds (20’ de marche) et on n’aura pas le temps de faire Libadi
et Kalotaritissa. Le bus ne passe pas assez souvent.
Arrivés au bout de l’île, nous cassons une
petite croûte dans la gargote du coin. Pour changer ce sera salade grecque à
partager et des frites.
Ensuite on a le choix entre la splendide
plage qui est juste en dessous ou une plage encore plus déserte et plus
charmante, dénommée Tripiti, en marchant dix minutes en direction de l’îlot
Skoulonissi.
Bonne partie de snork. Sur les deux heures que
nous y passons nous avons profité d’une 1/2h où nous l’avions pour nous deux
tout seuls. Je suis obligé de monter sur une colline pour capter le réseau et
prévenir Gaya par texto que nous allons rentrer plus tard que prévu. Entre 16
et 19h l’autocar fait une pause. Au retour, ce qui est en réalité un minibus
fait le plein dès le départ et peine à charger de nouveaux passagers aux 5
arrêts avant Stavros.
Dîner chez Christos. Pas de friture de
poissons ce soir.
13 D 20 : Donoussa > Paros
Réveil sur 6h45. C'est Christos qui nous
ramène avec armes et bagages à l'embarcadère.
Le Bluestar impressionne par la précision de
sa manœuvre d'appontage. Les touristes se précipitent comme s'ils avaient peur
que le bateau parte sans eux.
Loukas est
aussi sur le port pour accueillir ses nouveaux clients. Vers minuit le bateau
du dimanche arrive du Pirée et la petite ile va faire le plein.
Nous prenons quelques boissons chaudes et
viennoiseries au bar du pont 3 pour agrémenter notre petit déjeuner. Il nous
restait lait, beurre, jus d'orange et quelques restes de pain.
>>>
Bateau pour Paros
La traversée est de 2h, le temps de rédiger
quelques paragraphes dans ce journal et de pré-poster quelques photos dans
Instagram.
On fait escale 20' à Naxos le temps de
décharger et charger quelques touristes, voitures et camions. Il y a aussi des
motos et des scooters.
Pratique : Certains doivent louer un scooter
sur une ile et l'emmener sur les autres îles. Pratique pour perdre moins de
temps à louer un véhicule dans chaque port et bénéficier d'un tarif de location
de plus longue durée.
Après consultation de 3 ou 4 loueurs sur le
port nous choisissons une Chevrolet Matiz vert anis à 40€ la journée chez
Cyclades Rentacar.
L’agence de voyage indiquée par le routard se
trouve en face de la gare routière sur le port. Nous nous y rendons.
La traversée vers Folegandros n'est pas
pratique. 5h par un ferry et 3h et 55€ par un superjet. Les bateaux passent
tous par la même route : Naxos, Ios, Sikinos et Folegandros. Le retour vers
Santorin n'est pas facile non plus. Du coup nous préférons passer deux nuits à
Naxos avant de revenir à Thira. Nous visiterons Milos et Folegandros une autre
fois.
Les Studios Mirsini sont bien indiqués depuis
la route qui va vers Pounda où nous prendrons le bac demain. C'est la première
fois que nous trouvons aussi facilement notre logement.
L’accueil est efficace et presqu'un peu militaire ou plutôt très
mielleux mais finalement assez froid.
Le studio est propre et grand. Nous avons la
vue sur la mer en nous penchant un peu.
On peut prendre le petit déjeuner sous la
tonnelle si on a fait les courses avant. Il y a quatre chats affamés qui
proposent de finir les restes.
Restaurant Apoplous à Aliki. On commente sur
Tripadvisor : « Finalement on a eu les yeux plus gros que le ventre. On
demande ce qu'est le Souma et le patron nous en offre deux verres pour
découvrir. Une fava en tapas est offerte en apéritif. Le tarama et les
bastoumas sont très bons. La friture de poissons est excellente et copieuse. Un
peu trop car notre fille ne nous a pas beaucoup aidé. Esquimaux offerts en
dessert. Le serveur parle un peu le français et est aux petits soins. En
résumé très bonne adresse et très bon accueil. La vue est splendide».
En route pour un petit tour de l'île de
Paros !
Pause à Pisso Livadi. On gare la voiture à
l’ombre pour que Gaya puisse faire une courte sieste. Nyx et moi allons prendre
une boisson sur la petite promenade qui longe la plage. Il y a beaucoup de
grecs qui déjeunent à cette heure avancée de l’après-midi. On reprend la route.
Pounda Beach entre Drios et Logaras. On
accoste sur une première plage. Il y a du vent assez fort qui souffle de
l'ouest. La plage est aménagée avec transats et musique. On se baigne sous le
cagnard après nous êtres tartinés de
crème solaire locale. Gaya reste bouquiner à l'ombre assise en dessous d’un
panneau « chien méchant ».
Ampelas ou Ambela selon les cartes. On
dépasse le village pour arriver sur une petite crique où l'on a du mal à
trouver l'accès qui est au final un escalier invisible depuis la route. Je bouquine au soleil déclinant pendant que
les filles s’amusent dans l’eau.
Version de Nyx : « Nous continuons
ensuite notre périple et nous nous arrêtons à Pounda beach mais c’est une
ambiance de club et fêtarde du genre bruyant, très peu pour nous ! Nous
poursuivons sur la plage de Pisso-livadi où nous nous arrêtons pour manger une
glace. La journée touche à sa fin et Gaya
désire se baigner. Nous nous arrêtons donc dans une petite crique coupée en
deux. Dyo ne souhaite pas se baigner et va lire en haut d’une butte séparant
les deux plages pour pouvoir profiter du soleil jusqu’au dernier instant
pendant que Gaya et moi allons nous baigner mais la mer est agitée, pas très
claire et le soleil baisse malheureusement ».
La plage se
trouve ici : https://www.google.fr/maps/@37.108453,25.269313,3a,75y,76.24h,76.59t/data=!3m4!1e1!3m2!1svoSAovpwQIxT8bZSfjXxbA!2e0
Visite de la Pointe Nord. Nous nous perdons
un peu à Santa Maria.
Il y a beaucoup de vent et nous restons dans
la voiture pour admirer les paysages. Nous découvrons de beaux spots de surf.
Arrivée au coucher du soleil à Naoussa, le
saint trop' de Paros. Balade dans les rues remplies de touristes. Achat de
plantes à tisane. La boutique est une caverne d’Ali Baba pour les filles. Le
port a beaucoup de charme. Dîner de pitas gyros dans une ruelle passante et
boutiquée. Balade digestive de Nyx et Gaya. Glaces. Nyx achète un collier de
corail. Je patiente en terrasse en buvant un thé saumâtre confectionné avec de
l’au du robinet. Retour de nuit à La pension Mirsini.
Conseil pratique :
À propos de l'usage du
téléphone mobile, tant que les opérateurs pratiquent des tarifs élevés en
itinérance, je propose de mettre sur OFF les données cellulaires et les données
à l'étranger. Mettez également un message d'absence sur votre messagerie en
conseillant à vos interlocuteurs de vous contacter par texto ou email. Ne
répondez aux appels qu'en cas d'urgence. Idem pour passer des appels. Vous pouvez acheter une carte utilisable dans
les cabines publiques pour 4€.
En procédant ainsi vous vous
éviterez la désagréable surprise d'une facture de téléphone très salée en fin
de mois.
Quasiment tous les bars,
restaurants, hôtels vous mettent à
disposition une connexion Wifi gratuite. Il suffit de demander le code.
Profitez en pour faire vos réservations, prendre contact avec vos loueurs, vous
renseigner sur les adresses, les lieux, etc. Et aussi donner des nouvelles à
vos proches.
Le code du wifi est le numéro
de téléphone ou de fax comme pour 50% des wifis insulaires. L'autre moitié c'est
le nom du bar suivi de 2014 ou tout simplement 12345…, etc.
Les applis indispensables sur
votre smartphone sont Booking, Tripadvisor et Google maps.
Je rajouterai Instagram pour
envoyer des photos à vos proches et voir celles des instagramers qui sont
passés près ou bien ne sont pas loin du coin où vous êtes. En s’abonnant à leur
flux vous pourrez parfois profiter de longs mois de belles images des endroits
que vous avez visité.
J'avais téléchargé quelques
applis sur les Cyclades avant de partir mais je n'en ai utilisé qu'une et une
seule fois pour trouver le musée préhistorique à Fira.
En même temps l'avantage c'est
qu'on peut récupérer de la place mémoire pour mettre les photos ;)
14 L 21 : Paros > Antiparos
Breakfast sur la terrasse vue sur mer. Le
soleil est déjà chaud et il faut déplacer la lourde table pour être à l'ombre
de la tonnelle.
Les 4 chats et chatons pouilleux guettent
quelque chose à se mettre sous la canine.
On prend la route de Pounda pour prendre le
bac pour Antiparos.
>>>
Bateau bac pour Antiparos
5' de route, 10' d'attente et autant de
traversée.
Expressos à l'Enjoy Café sur le port d'Antiparos
en attendant Nikos et sa femme. Gaya connaît Athos par son boulot.
On va tremper à la plage de leur hôtel
"The Big Blue" et on partage un encas au restaurant de l'hôtel tenu
par le fameux Damianos, organisateur, paraît-il, de fiestas mémorables dans son
établissement.
Nous prenons congé de nos hôtes.
Cap sur la plage de Soros plus au sud. La fin
de la route est en terre et se prolonge vers une plage plus sauvage deux kms de
cailloux plus loin.
Petite plage abritée très sympa. Baignade
snorkelling. Un peu de vagues tout de même. Et du vent. Deux ou trois familles
grecques sont installées. L'eau est délicieuse. Nyx et Gaya se détendent en
bouquinant et en se re-baignant tandis que je pars visiter le bout de l’île en
m’éclatant un peu sur la route en terre déserte. Je laisse les filles lézarder.
A mon retour une famille grecque qui vient d'ouvrir une pastèque monstrueuse
nous en offre trois belles tranches. Nous repartons voir la pointe Sud Ouest de
l'île avec une jolie église d’Agios Georgios.
Retour en ville au coucher du soleil. On se
gare en haut du bourg pour déambuler dans les ruelles.
Les filles s’éternisent un peu dans les
boutiques du village port d’Antiparos. Je fais la visite du Kastro en
solitaire. On finit par se retrouver pour avaler une pita Gyros chez The Family
restaurant.
Retour chez Mirsini par le bac de 23h15. Belle
vue du bateau sur les lumières de Paros.
Contrairement à ce que dit le guide du
routard, il y a des bacs deux fois par heure de 8h45 à 20h45 ensuite c’est
21h45 et toutes les heures jusqu’à 0h45.
15 M 22 : Paros > Naxos / Apollonas
En fin de matinée nous allons prendre le
bateau pour l’île voisine.
Naxos (428 km2 contre 1398 pour
Rhodes et 8336 pour la Crète) est la plus grande des Cyclades en superficie. Elle
donc 20 fois plus petite que la Corse (8680) et trois fois plus petite que la
Martinique (1128). Ensuite viennent
Andros (383), Tinos (197), Paros (196 +35 avec Antiparos), Milos (151), Amorgos
(112) et Ios (109). En comparaison les Petites Cyclades sont des naines avec Koufonissi
(26 dont 12 pour Pano et 14 pour Kato) et Donoussa (14).
Nous rendons la voiture à 10h ce qui nous
laisse un peu de temps pour une petite balade dans Parikia la capitale de
Paros. La chaleur commence à monter en flèche dans les étroites ruelles de la
vieille ville qui recèle un Kastro comme dans de nombreuses villes des
Cyclades. Celui de Parikia a été construit par les vénitiens.
>>>
Bateau pour Naxos
Blue Star Delos à 11h45. Selon Athos c’est le
dernier ferry sorti des chantiers navals. Il est moderne avec des escaliers
roulants et des ascenseurs partout. Le problème c’est qu’il est difficile de
trouver un pont à l’air libre et aucun ne propose une vue panoramique.
Conseil pratique :
Les ferries que nous avons pris
ont été très ponctuels mais le temps a été clément. Prévoyez d’être près du
débarcadère au moins 30’ avant, après avoir rendu votre véhicule de location le
cas échéant. Trouvez une terrasse de bar avec vue sur le débarcadère et
attendez patiemment que le bateau arrive en sirotant un frappé ou une Mythos.
Cela vous évitera d’attendre sous le cagnard dans la queue agglutinée à la
porte d’embarquement. Selon la taille du bateau et du port, comptez entre 5 et
30 minutes pour que voitures, camions et passagers aient débarqué et que la
queue à la porte d’embarquement commence à frétiller. C’est à ce moment précis
que vous vous pointez pour rejoindre le flot des voyageurs. Il y a souvent deux
files en montant sur le bateau. Celle qui est plus vers le centre permet de
déposer sa valise dans les porte bagages du pont voiture juste à l’entrée sur
le bateau. Cela vous évitera de trimbaler et devoir caser vos bagages sur le
pont supérieur sachant que les escalators ne marchent que pour la montée.
Naxos nous voilà ! C’est une vraie galère
pour trouver une voiture à louer. La plupart des loueurs sont entre 800 et 1500
mètres du débarcadère. Distance qu’il faut parcourir sous le cagnard et en
tirant les valises. C’est dans ces moments là qu’on bénit l’idée de voyager
léger. Nous en visitons une dizaine. Ils ont tous une voiture mais pour le
lendemain. Aucune disponibilité pour aujourd’hui. Le hic c’est que notre
chambre est réservée à 50 kms de la capitale et que les bus pour y aller et en
revenir ne doivent pas être des plus pratiques. Sûrement pas des plus rapides.
Apollon est le seul loueur à appeler d'autres
loueurs excentrés pour nous dépanner. Ce n'est pas complètement altruiste
puisqu'il prend très probablement une commission de 20%.
Nous partons donc au volant d'une grande
Punto clinquante avec quand même 72000 kms au compteur. On finira par en perdre
un morceau dans la montagne. Morceau que par chance nous retrouvons très vite
et rangeons dans le coffre pour le replacer au mieux au dernier moment avant de
rendre la Fiat.
Nous prenons
la route côtière qui passe par Eggares et Akrotiri. Nous sommes surpris la
verdure et les cultures qui envahit les vallées. Cela change des paysages
jaunes et arides des îles précédentes. Nous repérons quelques criques sympas
après Kampos et Taxiarchis mais il faut emprunter des routes de terres
difficiles pour y descendre en voiture et à pieds c’est assez long et il fait
très chaud.
Stamatis, le patron de l'hôtel Adonis à Appollonas
nous reçoit avec verre d'eau fraîche et citron confit fabrication maison. C'est
un homme très aimable et aux petits soins. Il parle un peu le français. Nous
avons mangé sa cuisine à base de légumes du jardin. C'était simple et bon. Le
village est un bout du monde pittoresque et attachant avec quelques restaurants
sur le port.
16 W 23 : Naxos / Apollonas > Plaka
Margadas
Le petit déjeuner est un peu cher. 7€. Du
coup nous sommes allés le prendre sur le port pour profiter du cadre à la
terrasse du restaurant jouxtant le Baywatch. Allez faire un tour sur Google
Maps pour admirer l’endroit. En hiver, les terrasses servent de hangars à bateaux !
Baignade snorkelling dans la baie du port. Il
y a peu de bateau et la baie est immense. Deux jeunes grecs trainaient une
grosse bouée jaune au bout d’une ficelle et palmaient armés d’un long harpon à
la recherche d’on ne sait quel gibier marin.
Départ pour Plaka en passant par le centre de
l'île. Pause à Koronos où nous avons du mal à trouver la route qui mène au
centre du village. D’ailleurs, on ne la trouve pas. On échoue dans un joli cul
de sac où croupissent quelques épaves d’antiques combis Volkswagen.
Déjeuner à Moni sur la terrasse panoramique
du restaurant qui est au milieu à droite dans la rue principale. Eviter de
commander de la feta grillée ici. Sinon la patronne est sympa.
On s'arrête à Halki (ou Chalkio selon
l’humeur) où l'on visite la fabrique Vallindras de liqueur au citron. Cette
liqueur appelée Kitron (à moins que ce ne soit le nom donnée à l’espèce de
cédrat qui pousse sur Naxos) est fabriquée en trois versions de couleurs
différentes.
Gaya achète un peu de miel de pays mais se
rendra compte que le même est vendu deux fois moins cher dans le supermarché de
Margadas.
Plaka est une longue plage de 4 kms. Probablement
la plus longue bande sablonneuse des Cyclades.
Elle fut jadis un repère de hippies mais cela
a bien évolué depuis. La clientèle est plutôt « Costa Brava ».
C'est un peu au Sud d'Agia Anna. On y accède
par la route de terre littorale qui descend jusqu'à Kastraki.
Lorsque nous arrivons il y a de beaux petits
rouleaux dans lesquels Nyx et moi allons batifoler et nous rafraîchir après
notre long périple à travers l'île. Gaya se réserve pour des flots plus
cléments.
Les proprios sont en pleine sieste lorsque
nous frappons à la porte du Kefti Kapri Rooms.
Un homme dans le coaltar et ne baragouinant
que dans la langue d'Homère nous conduit à notre studio qui finalement
s'avèrera bien mieux que celui que nous avions initialement réservé à Kastraki
par booking.com
La veille nous avions reçu le mail suivant de
booking.com : « Bonjour M. Dyo, Vous serez sûrement ravi d’apprendre qu’un
surclassement de chambre est disponible dans l’établissement Villa Dimitris
pendant votre séjour. Les surclassements partent vite ! Cliquez sur le lien
ci-dessous pour en savoir plus. »
Nous profitons de notre visite des plages du
Sud pour passer voir notre location Sahara Studios de Kastraki qui nous a fait
faux bond : « Dear Dyo, Thank you for deciding to stay with us. We
kindly inform you that due to inavailability in Sahara Studios, we have found
availability for you in Keti Kapri Studios In Plaka Beach. More
information you may find at Keti Kapri Studios. They will be waiting for you in
Keti Kapri I tried to call you but a machine came up. In case you need something
you may call us at00306974120619. Kind Regards, Nektaria Karabatsi »
Nous finissons par trouver l'endroit en
suivant la pancarte Zahara Market. Nektaria téléphone à sa centrale de
réservation qui poste les dispos dans booking. Cette dernière aurait par erreur
mis l'appartement de Sahara Studios en location alors qu'il n'était pas dispo.
Nous allons visiter les plages au sud de
Kastraki par les pistes en terre. D’abord à Aliko puis Finikas, Pirgaki et
Agiassos. Le vent est fort et la mer agitée si bien que nous nous replions sur
les criques du cap-presqu’île à Aliko. La pointe rocheuse est surmontée de
constructions dont on ne sait pas si c’est d’anciennes casernes militaires
proches du blockhaus ou bien une vaste construction hôtelière inachevée.
Restaurant bio le Faros à Agia Anna. C’est
vraiment une bonne adresse avec une cuisine variée, un peu plus originale qu’à
l’accoutumée, et bio si l’on en croit le pitch sur le menu. La vue sur la mer
et le petit port est appréciable au coucher du soleil. Ne pas se mettre sur la
partie gauche (en regardant la mer) de la terrasse en cas d’affluence si vous
voulez être servis rapidement. On a fini par changer de table pour être sur le
passage des serveurs. La terrasse est assez grande, ce qui nuit un peu au côté
intime et romantique.
Au menu : aubergine farcie à la viande
avec tomate et mozzarella façon italienne.
17 J 24 : Naxos > Santorin / Perissa
Courses au Maragas supermarket voisin et
déjeuner sur notre balcon.
Ensuite baignade sur la plage à 30m. La mer
s'est calmée pendant la nuit et Gaya va pouvoir en profiter en toute quiétude.
On va partir vers 11h30 pour rendre la
voiture à 12h et attraper le bateau de 12h50.
Le loueur vient en scooter avec un sbire qui
va nettoyer la voiture. Il oublie de nous réclamer la deuxième journée qu'on
devait payer à la fin. Et nous on oublie aussi. Cela nous fait la Grande Punto
à moitié prix à moins qu'il ne s'en rende compte et nous réclame le complément
par courrier.
>>>
Bateau pour Santorin
Nous testons le Goodies à bord du Blue Star
Delos. C'est une sorte de fast food à la grecque. Il paraît que la Grèce est
l'un des rares pays à avoir résisté à l'envahissement de la malbouffe
américaine. Les grecs leur préfèrent la leur.
Conseil pratique :
Ne vous mélangez pas les
pinceaux avec les homonymies et les syntaxes multiples.
Il y a des noms pour des villes
ou des plages qui sont très répandus dans les îles qu'on a parcourues. Par
exemple Chora ou Hora est souvent le chef lieu mais il y a aussi Akrotiri, Finikas,
Agia Anna (Ste Anne), Agios (ou Agia) Georgios, Livadi (la prairie), Limani (le
port), Pirgos, Kamari, Emporios, Stavros, Kendros, etc.
Par ailleurs, l’orthographe des
mots pour traduire les mots grecs est très variable. On va trouver des
traductions comme Fira, Thira ou Thera, Alykos ou Aliko, Halki ou Chalkio, Egialis,
Aegiali, Eigiali, Kedros ou Kendros, Donousa ou Donoussa, Koufonisi ou
Koufonissia, etc.
Quelques asiatiques et jeunes couples sont
sur le bateau pour un séjour romantique à Thira.
L'arrivée dans la caldeira est toujours aussi
impressionnante, émouvante.
Chris de Emver nous attend comme précisé dans
son email :
"We will meet you, at the
Cafe/Restaurant "SPARTAKOS”, the last coffee shop before the exit of the
PORT, next to "Blue Star Ferries" Travel Agency! We will hold your
name on our company's board, so it will be easy for you to locate us!"
La Villa Dimitris de Perissa est à l'extrême
est du village, proche de la plage et de l'église. La patronne nous loge dans
un studio duplex qui se trouve dans "Vivi Rooms" qui est attenante à
la Villa Dimitris.
J'avais bien reçu de booking.com une
proposition de surclassement payant à laquelle je n'avais pas répondu.
Test de la clim négatif.
Conseil pratique :
En arrivant dans une chambre
tester la clim, vérifier le fonctionnement de la douche et de la chasse d'eau.
Tester le fonctionnement du frigo et si son niveau sonore est compatible avec
la quiétude de votre sommeil. Comptez les serviettes et vérifier leur propreté
et leur souplesse. Vérifiez si vous avez de quoi préparer le petit déjeuner et
si non où vous pouvez le prendre. Demandez le code wifi et l'endroit de
réception optimale. Débranchez la TV qui en général ne marche pas et de toutes
façons n'est pas une activité saine en vacances. Vérifiez si le loueur prend la
carte visa ou veut du cash.
Nous allons palmer du côté de Mermaid et
découvrons les plus gros poissons de notre voyage à une profondeur d'environ
trois mètres.
Retour chez Afros pour déguster à nouveau les
fameux Loukoumadès. Gaya et Nyx demandent à voir le chef réaliser sa recette et
filment cet événement.
Voici le lien vers le film lien à rajouter et vers l'interview de la
serveuse lien à rajouter.
Le reste du menu est bien dosé. Crevettes
sauce fêta et tomate. Grande assiette de souvlaki Gyros. Fried white eggplants
(aubergines blanches).
Sinon nous constatons, ce qui ne nous avait
pas sauté aux yeux le premier jour, que les prix sont sensiblement plus chers
que dans le reste des Cyclades. Est-ce Santorin ou Perivolos qui en est la
cause ?
De retour à la chambre, nous appelons la
proprio car les saletés faites le technicien venu réparer le climatiseur n'ont
pas été nettoyée. La chambre est immonde et la clim ne marche toujours pas.
Un siège de cuvette a quand même été déposé
sur les wc. Un scotch à été appliqué sur le flexible de douche. L'ampoule de la
salle d'eau a été changée. Le wifi n'est toujours pas accessible.
Je crois que le règlement de la facture va
aussi subir quelques perturbations...
Un petit tour à l'épicerie pour acheter une
"megalo nero" pendant que la tante du proprio vient faire le ménage.
Finalement la proprio s'excuse et nous
applique 100% de gratuité.
Voici son mail et ma réponse :
"Dear
sir, I just received both of your messages. I also sent you a message on your
mobile in the morning. I would like to apologize for what happened. I am doing
this job for more than 20 years and this is my first time where things like
that happened to me and to my guests. I will not charge you anything. I feel
very bad and I can understand how you feel 100%.I left this evening at 7.30 pm
because I had to go to the church. After your call I came there but you
weren't. I gave you this room because i wanted you to have the typical style of
Santorini houses. I hope that you can understand me. I didn't do it in purpose.
I feel very sorry."
Ma réponse :
"Thanks
for your answer. Your studio has a real charm.
It was
really bad that all these problems occur. You are fair and when we come back to
Santorin, we expect to visit you again. Kind regards"
18 V 25 : Santorin / Perissa
Breakfast à la bakery de Perissa.
Notre nouvelle chambre, Greek Islands, est à
deux pas.
Le logeur vérifie le booking et nous posons les valises. Nous lui promettons de ne
pas venir chercher la clé pendant la sieste.
Cap sur Thira. On tourne un peu avant de
trouver le musée préhistorique qui est beaucoup mieux que la billetterie ne le
laissait présager.
On y découvre que les minoens du 17eme avant
JC avaient déjà découvert le barbecue, le wok et le four à pierrade.
Demain on ira sur le site d'Akrotiri d'où ont
été excavées toutes les poteries et autres vestiges du néolithique.
Ensuite
petite tour sur la corniche et dans la vieille ville de
Thira. C'est un peu moins friqué que Oia mais
tout aussi "crowded". Le panorama est aussi splendide et le prix des
boissons dans les bars monte en flèche.
Nous retournons déjeuner chez Giorgaros. Même
menu qu'au 2ème jour de notre périple. Le poisson était très bon mais les
arêtes plus sournoises que la première fois, surtout pour Gaya.
Celle, récalcitrante, qui s'est plantée au
fond de sa gorge, réclamera qu'on la fasse extraire par un médecin ORL à Thira.
Dîner chez Apollon qui est recommandé par le
routard. C'est un énorme restaurant un peu usine. Les serveurs sont peu
aimables. La moussaka est froide et le yaourt aux fruits insipide. Nous ne le
recommanderons pas.
Par contre nous recommandons la pension Greek
Island qui nous accueille avec trois pêches sur le frigo et trois jus de fruits
et une grande eau fraîche à l'intérieur.
Petite pension bien tenue à deux pas de la
plage. La chambre est bien équipée et tout fonctionne.
On est arrivé un peu tôt et le proprio avait
un peu la tête dans le sac. L'après midi sa fille nous donne les clés et on
galère pour trouver la chambre. S'ils améliorent l'accueil ce sera parfait.
19 S 26 : Santorin > Paris-Orly
Visite du site archéologique d'Akrotiri à la
fraîche, après le petit déjeuner à la bakery.
On fait les valises et on les pèse pour
l'aéroport.
Les dernières heures seront consacrées à la
baignade et à la plage.
Nous trouvons près de la chambre une plage
bien aménagée avec parasols, transats, douche et cabine de change. De surcroît
le serveur peut nous apporter rafraîchissements et salades grecques sur la
plage sans supplément.
Conseil pratique :
Ne jamais louer d'emplacement
sur les plages aménagées mais négocier avec le barman de prendre une
consommation et d'utiliser gratuitement l'emplacement.
On en profite jusqu’au dernier moment. Sur la
route de l’aéroport on s’arrête pour prendre un dernier frappé, se changer et
arranger nos valises avec une angoisse toujours présente : va-t-on passer
sans encombre sur le poids et la taille des bagages ?
Nous allégeons un peu les valises en
transférant deux ou trois bricoles un peu lourdes dans les sacs à dos pour la
pesée au comptoir d’enregistrement. Bingo ! Ils ne calculent pas les sacs
à dos.
En théorie avant de monter dans l’avion, il
faudrait ranger les sacs à dos dans la valise pour n’embarquer qu’avec un seul
bagage à main mais le personnel de Transavia n’est vraiment pas tatillon pour
le vol retour.
De plus, il faut mettre au crédit de cette
compagnie une ponctualité remarquable.
Nous atterrissons à Paris-Orly à l’heure
prévue, la température extérieure est de 26°C avec quelques nuages. Notre VTC,
Julian Le Helley, nous attend à la dépose minute. Nous nous engouffrons dans sa
berline avec encore de belles images plein les yeux.
Résumé :
On a séjourné 19 jours avec les deux jours
d'avion qui sont un peu tronqués et dormi 18 nuits sur les îles des Cyclades
Sud. On va dire des Cyclades Sud Est et Centre car, pour aller voir un ami à
Antiparos, on a troqué Folegandros, Milos et Sifnos contre Paros, Antiparos et
Naxos. Nous visiterons les Cyclades Sud-Ouest une prochaine fois.
De toutes façons en deux semaines et demi il
était compliqué de faire plus de 6 ou 7 îles. On en a visité 8 sans compter
l'excursion sur Kato-Koufonissi.
Notre périple à été le suivant (avec le nb de
nuits) :
Thira 3- Ios
2- Koufonissi 2- Amorgos 3- Donoussa 2- Paros Antiparos 2- Naxos 2- Thira 2
On a réservé les trois premières nuits depuis
Paris par booking.com et la première voiture avec emver.gr.
Ensuite on a fait les réservations au fur et
à mesure 1, trois ou 3 jours avant avec booking.com pour les chambres et les
agences pour les ferries. On ramé une seule fois pour trouver une deuxième nuit
sur Donoussa. En général il y a toujours 5 à 10 loueurs qui proposent des
chambres à la sortie du bateau mais je conseille de choisir sa pension en
consultant booking.com et Tripadvisor pour avoir plus d'avis de voyageurs.
On a toujours privilégié les traversées
courtes et peu chères sur les ferries. On n'a donc pas testé les Superjets mais
sans regrets.
Pour les voitures on a facilement trouvé sur
les ports (entre 35 et 40€ par jour en moyenne). On doit pouvoir gagner 10 ou
20% en réservant des mois à l'avance mais on perd la flexibilité qui était un
critère important pour nous.
La seule galère a été sur Naxos où il fut
difficile de trouver une voiture. Tous les loueurs en avaient mais pour le
lendemain et on dormait à Appollonas le soir.
On a découvert des plages et des criques de
rêve. On a vu, avec le masque et le tuba, des poissons variés dont certains
maousses, d'autres multicolores et des étoiles de mer, oursins et autres
poulpes. Quasiment pas de méduses.
On a dégusté des plats typiques et écouté des
musiques qui ne l'étaient pas moins.
On a rencontré des grecs sympas et
accueillants en règle générale.
Surtout on a médité sur des paysages de rêve
au lever et au coucher du soleil mais aussi dans la journée quand le soleil de
plomb écrase les ombres.
J'ai personnellement particulièrement aimé les
îles de Koufonissi et Donoussa dans les Petites Cyclades pour leur calme et
leur charme. Peu ou pas de voitures ni scooters ni quads. Peu de monde. Une eau
turquoise et cristalline à couper le souffle.
J'ai adoré Amorgos pour la majesté de son
paysage sur les crêtes, pour le charme de petits villages comme Hora ou
Aegiali. Ios reste aussi l’une de mes préférées pour ses contrastes et son
charme.
Nous avons passé 5 jours dans l'une des plus
belles îles du monde, Santorin, ou il fait bon vivre malgré le flot de
touristes qui se déverse à Thira et Oia, le reste de l'île recèle des endroits
plus paisibles pour y couler d'agréables moments.
Cela ne signifie par autant que Naxos, Paros
et Antiparos soient dénuées de charme… Bien au contraire ;)
Le journal du voyage se trouve ici : lien à rajouter
La galerie photos ici : lien à rajouter
Vous y trouverez de nombreux détails et
conseils pratiques.
Ce journal a été largement complété par Gaya
et Nyx qui m’ont accompagné et supporté tout au long de ce périple.
Statistiques :
Nb de nuits
: 18
Nb de bateaux : 11 (Korais Skopelitis Blue
Star / bac Antiparos et excursions)
Nb de chambres différentes : 14 (2 2 1 2 2 1
2 2)
Nb de jours / voiture : 14 (3 2 0 3 0 2 2 2)
Nb de voitures : 6 (Nissan Micra, Hyundai
i10, Chevrolet Matiz et Fiat Punto Grande)
50 kms par jour en moyenne les jours motorisés
soit 700 kms au total.
5 kms à pieds et 1 km à la nage et 2,5 bains
en moyenne par jour.
Pluie 0% - Soleil 100% - 29•C le jour et 24
la nuit - vent 10 à 50 km/h
Vocabulaire de survie :
Ne faites pas attention à l'orthographe mais
faites bien attention à la syllabe
(en gras) sur laquelle il faut mettre l’accent si vous voulez être compris.
Yassas, Kalimera, Kalinicta, Isto
èpanidinn, Efkaristo (le frère à Risto), Efkaristo poli (le frère à Risto Poli),
Parakalo
(baraque à l'eau), Ochi, Nei, Edaksi, Sagapo, Lipame, Posso kani? Ramoto! Ipèrokhos,
Dhenn Katalaveno, Miposs milatè ralika i agloss? Imè raloss,
Imè ralidha, Kani poli zesti,
Frappé
metrio merala (café frappé peu sucré avec du lait), Megalo boukali nero, Kafé espresso, Ena potirri ouzo, Potiri krassi retsina, Mia birra mythos,
Stini yassas!
Kali oreski! Pinao para poli, Ine poli nostimo,
Koriatiki
salata oris piperia, Souvlaki, Kèbap,
Katapoulo, Pita gyros,
Sur les 5 guides de conversation que nous
avons feuilletés, « Parler le grec en voyage » de Harrap’s est celui
que nous vous conseillons.
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