mardi 20 octobre 2009

Miss Univers 2009


La jolie Stefania Fernandez a été élue Miss Univers 2009. Sans surprise, la jeune femme est de nationalité vénézuélienne, un pays réputé pour fabriquer des misses aussi fréquemment que des coups d'état.

Arrêtons-nous donc sur l'album de famille de la jeune Stefania en guise de démonstration. La nouvelle Miss Univers est tout simplement le fruit d'un savant mélange de sang... russe, espagnol, polonais, vénézuelien et ukrainien.

Vive la mondialisation.

La Google Mondialisation


Avec la Google Mondialisation, nous sommes aux antipodes de la Sophia Perennis puisque tout est dans l’instantané et le concurrentiel. Enfin presque tout mais pas tout. Car il y a la question de l’évolution de l’humanité au cœur de la Google Mondialisation. Et la réponse ne se fait pas en termes de jugement de valeur. Il serait bien difficile de s’accorder sur le caractère bon ou mauvais de l’évolution entre l’homo erectus et l’homo sapiens. Mais si l’on se replace dans le contexte de l’époque on imagine que le sapiens était bien content d’avoir évolué et que l’erectus, avec toute sa bonne volonté, était incapable d’imaginer devenir un jour un sapiens.

La Google Mondialisation fait rentrer l’homme, plus que dans une nouvelle ère, dans une nouvelle humanité, dans laquelle on aimerait qu’il y ait un peu plus de notre bonne vieille humanité. Les technologies permettent à l’homme d’acquérir des extensions fonctionnelles de type iphone, wii ou netbook. Les nouvelles capacités de communication de traitement de l’information supportées par des logiciels comme Google, Wikipédia, Facebook et Twitter couplées aux bases d’informations gigantesques décuplent encore la puissance de ces extensions cyber-bioniques. L’homme nouveau évolue imperceptiblement vers le cyborg qui va faire, greffe après greffe, un tout indissociable avec le Grand Réseau. Nos terminaisons vont s’étendre, et s’étendent déjà un peu, bien plus loin que le bout de nos doigts. Bien ou mal, mieux ou pire, elles s’étendent octet après octet. Elles vont par le réseau à l’autre bout du monde et bientôt, lorsque quelques mutations complémentaires seront passées par là, aux confins de l’Univers.


http://docs.google.com/Doc?docid=0AVHOTi9O82NNZGNqOXRoMmpfMWhoOXp2ZGc4&hl=fr


jeudi 8 octobre 2009

Vulcano


Vulcano est une petite île volcanique de la mer Tyrrhénienne, au nord de la Sicile. Elle est rattachée administrativement à la province de Messine.
C'est la plus au sud des Îles Éoliennes. C'est également le nom du volcan, en activité. Le sommet du cratère donne une vue assez impressionnante sur le cratère lui-même, les fumerolles d'un jaune très vif et au loin les autres îles éoliennes. Deux chemins sont possibles pour arriver au sommet du cratère dont l'un passe tout près des fumerolles. Attention aux odeurs de soufre (entre autres pour les asthmatiques, cardiaques, etc), parfois très intenses. Le sommet du cratère se trouve à 390 mètres. Il est possible d'y accéder à pied, en empruntant un chemin balisé, sans guide.
Au bord de mer se trouvent des plages de sable noir ainsi que des eaux thermales (dont la température varie d'environ 35 °C à 50 °Csuivant les endroits), sentant très fort le soufre mais ayant des vertus thérapeutiques. Malgré la puanteur des lieux, l'activité est incontournable. Cette odeur de soufre peut rester sur le corps pendant plusieurs jours, se remarquant surtout dans la transpiration.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vulcano
http://www.touristie.com/italie/Vulcano-ile-des-demons-114
http://www.sicile.ch/pages/vulcano.htm
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mercredi 7 octobre 2009

Veillée de soutien à Aung San Suu Kyi le 6 octobre




Nous étions à la veillée silencieuse qui a eu lieu mardi 6 octobre dernier de 21 h à minuit sur le parvis de l'Hôtel de Ville de Paris pour le Prix Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi, à l’initiative de Jane Birkin et en présence de la plupart des artistes signataires (dont Catherine Deneuve, Michel Piccoli, Charlotte Rampling…) de l’appel lancé en juillet dernier à l’occasion du procès de l'opposante à la junte militaire birmane. Cette veillée est organisée avec le concours de Info Birmanie, la FIDH, Amnesty International, SOS pour Aung San Suu Kyi & la Ligue des Droits de l'Homme

Petit rappel de la FIDH : "le procès d’Aung San Suu Kyi, âgée de 63 ans, a débuté le 18 mai 2009 à la prison d’Insein en Birmanie. Elle était jugée pour avoir laissé un Américain séjourner chez elle en violation des restrictions liées à son assignation à résidence. Or, Aung San Suu Kyi, hôte bien malgré elle d'un individu irrationnel se croyant missionné par Dieu, était innocente des accusations formulées à son encontre.
L'assignation à résidence de la "Dame de Rangoon", qui dure depuis des années, devait officiellement prendre fin le 27 mai. L’irruption de John Yettaw dans sa demeure a constitué pour les généraux birmans une occasion rêvée de justifier la prolongation en détention de cette dernière. Il s'agit ainsi pour la junte d'écarter toute opposition avant les élections générales organisées en 2010.
Le 11 août, Aung San Suu Kyi est ainsi condamnée à trois ans de détention et de travaux forcés pour avoir enfreint les termes de son assignation à résidence. En cherchant à donner l’illusion d’une peine clémente, le chef de la junte Than Shwe a commué la peine en 18 mois de résidence surveillée. L’objectif des généraux est atteint : empêcher la principale figure de l’opposition de peser sur le résultat des élections, l'écarter du processus politique".
La junte militaire au pouvoir en Birmanie exerce une répression permanente contre l'opposition et les minorités ethniques qui se battent pour que soit respecté le résultat des élections de 1990. En Birmanie, les Droits de l'homme sont bafoués quotidiennement. Derrière les beautés fulgurantes du pays et les sourires des habitants se cache un régime de fer.
Plus d'infos sur le net : Fédération internationale des ligues des Droits de l'Homme

Personnalités présentes:

  • Jane Birkin
  • Marion Cotillard
  • Catherine Deneuve
  • Charlotte Rampling
  • Arielle Dombasle
  • Michel Piccoli
  • Charles Berling
  • Jacques Higelin
  • Arthur H
  • Bernard Lavilliers
  • Zazie
  • Alain Chamfort
  • Daniel Herrero

www.info-birmanie.org



Daniel Herrero


Il était des nôtres hier sur le parvis.
Avec sa carrure d'athlète (1,86 m), sa barbe et sa chevelure d'argent, ses yeux Méditerranée, il ressemble à un dieu grec. Et pas n'importe lequel... plutôt Zeus dans sa maturité triomphante.

Comme Zeus, il aime la vie et les humains, qu'il domine de son charisme naturel. Mais son Olympe à lui se situe plutôt du côté de Toulon, où il habite et où il a découvert enfant les joies du rugby. "Un sport particulièrement riche en émotions, en partage, en don de soi. Un sport de chaman, un jeu initiatique."

Une passion qu'il continue à vivre à travers les chroniques qu'il écrit pour le "Journal du Dimanche" et les commentaires des matchs importants qu'il couvre pour "Sud Radio".

Il lui a consacré plusieurs livres dont le dernier est une réflexion, autant humaniste que sportive, sur "L'esprit du jeu, l'âme des peuples" (La Table ronde). Le prochain, en cours d'écriture, sera un roman.

http://www.planet.fr/mag/daniel-herrero.2536.html

lundi 5 octobre 2009

Le Renard et le Petit Prince







C'est alors qu'apparut le renard :

Bonjour dit le renard.

Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se retourna mais ne vit rien.

Je suis là, dit la voix, sous le pommier...

Qui es-tu? dit le petit prince. Tu es bien poli...

Je suis un renard, dit le renard.

Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste...

Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé.

Ah! pardon, fit le petit prince.

Mais, après réflexion, il ajouta :

Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ?

Tu n'es pas d'ici, dit le renard, que cherches-tu?

Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ?

Les hommes, dit le renard, ils sont des fusils et ils chassent. C'est bien gênant !

Il élèvent aussi des poules. C'est leur seul intérêt. Tu cherches des poules?

Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu'est-ce que signifie "apprivoiser"?

C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ca signifie créer des liens..."

Créer des liens?

Bien sûr, dit le renard. Tu n'es pas encore pour moi qu'un petit garçon tout

semblable à cent mille petits gerçons. Et je n'ai pas besoin de toi.

Et tu n'as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable

à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre.

Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde...

Je commence à comprendre, dit le petit prince.

Il y a une fleur... je crois qu'elle m'a apprivoisé...

C'est possible, dit le renard. On voit sur terre toutes sortes de choses...

Oh! Ce n'est pas sur terre, dit le petit prince

Le renard parut très intrigué :

Sur une autre planète?

Oui.

Il y a des chasseurs, sur cette planète-là?

Non.

Ca, c'est intéressant! Et des poules?

Non.

Rien n'est parfait, soupira le renard.

Mais le renard revint à son idée :

Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent.

Toutes se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent.

Je m'ennuie donc un peu.

Mais, si tu m'apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée.

Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres.

Les autres pas me font rentrer sur terre.

Le tien m'appellera hors du terrier, comme une musique.

Et puis regarde! Tu vois là-bas, les champs de blé?

Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile.

Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c'est triste!

Mais tu as des cheveux couleur d'or.

Alors ce sera merveilleux quand tu m'auras apprivoisé!

Le blé qui est doré, me fera souvenir de toi.

Et j'aimerai le bruit du vent dans le blé...

Le renard se tut et regard longtemps le petit prince :

S'il te plaìt... apprivoise-moi, dit-il.

Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de temps.

J'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaìtre.

On ne connaìt que les choses que l'on apprivoise, dit le renard.

Les hommes n'ont plus le temps de rien connaìtre.

Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands.

Mais comme il n'existe point de marchands d'amis,

les hommes n'ont plus d'amis.

Si tu veux un ami, apprivoise-moi!

Que faut-il faire? Dit le petit prince.

Il faut être très patient, répondit le renard.

Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe.

Je te regarderai du coin de l'œil et tu ne diras rien.

Le langage est source de malentendus.

Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près...

Le lendemain revint le petit prince.

Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard.

Si tu viens, pas exemple, à quatre heures de l'après-midi, dés trois heures je

commencerai d'être heureux. Plus l'heure avancera, plus je me sentirai heureux.

A quatre heures, déjà, je m'agiterai et m'inquiéterai; je découvrirai le prix du bonheur!

Mais si tu viens n'importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m'habiller le coeur...

Il faut des rites.

Qu'est-ce qu'un rite? Dit le petit prince.

C'est quelque chose de trop oublié, dit le renard.

C'est ce qui fait qu'un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures.

Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. Ils dansent le jeudi avec les filles du village.

Alors le jeudi est jour merveilleux! Je vais me promener jusqu'à la vigne.

Si les chasseurs dansaient n'importe quand, les jours se ressembleraient tous,

et je n'aurais point de vacances.

Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l'heure de départ fut proche :

Ah! Dit le renard... Je pleurerai.

C'est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t'apprivoise...

Bien sûr, dit le renard.

Mais tu vas pleurer! Dit le petit prince.

Bien sûr, dit le renard.

J'y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé.

Puis il ajouta :

Va revoir les roses. Tu comprendras. Tu comprendras que la tienne est unique au monde.

Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d'un secret.

Le petit prince s'en fut revoir les roses :

Vous n'êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n'êtes rien encore, leur dit-il.

Personne ne vous a apprivoisées et vous n'avez apprivoisé personne.

Vous êtes comme était mon renard. Ce n'était qu'un renard semblable à cent mille autres.

Mais, j'en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde.

Et les roses étaient bien gênées.

Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous.

Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu'elle vous ressemble.

Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes,

puisque c'est elle que j'ai arrosée.

Puisque c'est elle que j'ai mise sous globe.

Puisque c'est elle que j'ai abritée par le paravent.

Puisque c'est elle dont j'ai tué les chenilles

(sauf les deux ou trois pour les papillons).

Puisque c'est elle que j'ai écoutée se plaindre, ou se vanter,

ou même quelquefois se taire.

Puisque c'est ma rose.

Et il revient vers le renard :

Adieu, dit-il...

Adieu, dit le renard.

Voici mon secret. Il est très simple:

on ne voit bien qu'avec le coeur.

L'essentiel est invisible pour les yeux.

L'essentiel est invisible pour les yeux,

répéta le petit prince, afin de se souvenir.

C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.

C'est le temps que j'ai perdu pour ma rose...

fit le petit prince, afin de se souvenir.

Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard.

Mais tu ne dois pas l'oublier.

Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé.

Tu es responsable de ta rose...

Je suis responsable de ma rose...

répéta le petit prince, afin de se souvenir.