dimanche 17 novembre 2013

Petite chronique de la France raciste ou pas (Novembre 2013)

Non la France n'est pas raciste. Pas complètement. Enfin, disons que seulement 20% des français sont racistes, 10% combattent le racisme et 70% ne se sentent pas concernés, ou pire, ils tolèrent le racisme.

Les derniers événements sur ce thème font les choux gras des médias. Mais, à vrai dire, au-delà de cette bêtise désinhibée, on peut sérieusement s’inquiéter sur cette évolution dangereuse pour la République et le vivre ensemble.

Cette droite catholique, intolérante et décomplexée qui s’est fait jour dans son opposition au mariage pour tous, se sent pousser des ailes. Maintenant elle s’attaque aux fondements de la République. On aurait aimé que ceux à qui nous en avons confié la garde se mobilisent davantage pour sa sauvegarde. Mais, il faut se rendre à l’évidence, ce n’est pas de ce côté que viendra la résistance.

Dieu merci, si je peux me permettre cette expression, il y a des voix suffisamment fortes pour faire barrage. A commencer par celle François Morel qui mérite bien sa position dans le « top des gentils » présenté ci-dessous. 

Le premier lien en bas de page lui est consacré.

Philippe Besson écrit récemment dans le Monde (voir lien plus bas) : « Comparer une femme noire à une guenon relève de l'idéologie la plus abjecte. Dans les années 1930, en Allemagne, on expliquait que les juifs étaient tous voleurs, menteurs. 
On se rappelle comme l'histoire finit. »



Harry Roselmack s’est courageusement insurgé contre cette montée du racisme, mais la goutte qui a fait déborder le vase, c’est quand il a été invité à s’asseoir à la « table des noirs », lors d’une quelconque cérémonie. Ce qui me révolte le plus c’est la façon dont certains l’ont accusé de dénigrer la France entière alors qu’il est l’un des rares à oser dénoncer cette gangrène. La France raciste qu’il met au pilori c’est les 20% dont je parlais plus haut mais c’est aussi, dans une moindre mesure, une bonne partie des 70% qui laissent faire par lâcheté ou paresse.


Certains jurent même leurs grands dieux que, non, la France n’est pas raciste, qu’elle n’est pas plus raciste que les autres pays. Si l’on analyse les résultats des études conduites par la CNCDH (Commission nationale consultative des droits de l’homme) et l’Institut CSA, pas moins de 7 % des sondés s'avouent "plutôt racistes" et 22 % "un peu racistes". Un quart (25 %) se disent "pas très racistes" et 44 % "pas racistes du tout", un chiffre en baisse de cinq points en un an. Par ailleurs, les deux tiers des sondés (65 %) estiment que "certains comportements peuvent parfois justifier des réactions racistes". Ces chiffres sont en nette augmentation depuis 2 ans. Le détail est dans le 3ème article du Monde dont le lien figure ci-dessous.

Mais ce qui m’a poussé à rédiger cette chronique, c’est l’abjection des attaques contre notre garde des Sceaux. Christiane Taubira a le mauvais goût d’être une femme, noire et socialiste. Dès sa nomination au Ministère de la Justice, elle a fait l’objet de critiques aussi nombreuses qu’injustes et humiliantes. Avec le pompon pour le journal d’extrême droite « Minute » qui surfe avec déléctation sur cette grosse vague de merde. Je tiens à saluer son courage et sa persévérance. Ce petit bout de femme a tout d’un Grand Homme. L’Histoire lui rendra hommage. Et les 10% qui sont en train de devenir 20 puis 30, 40 et bientôt 50% sauront lui donner la force de ne rien lâcher.

Cette chronique est destinée à vivre tant que cette sale bête rodera dans les parages. 

Ce sera l’occasion de prendre la température, de mesurer les progrès et les reculades, et de mettre à jour les liens ci-dessous ainsi que le classement des personnalités qui se sont illustrées depuis la précédente chronique.

Pour conclure, je citerai Gilles Sokoudjou des Indivisibles : « La pire des attitudes est l’indifférence, dire «je n’y peux rien, je me débrouille». En vous comportant ainsi, vous perdez l’une des composantes essentielles qui fait l’humain. Une des composantes indispensables : la faculté d’indignation et l’engagement qui en est la conséquence ».
  
Top des gentils                (les victimes et les antiracistes sympas du moment)
  • 1-    François Morel              (pour sa chronique jubilatoire)
  • 2-    Harry Roselmack           (pour sa courageuse tribune)
  • 3-    Christiane Taubira         (pour ne rien lâcher)
  • 4-    Philippe Besson             (pour son appel au sursaut)
  • 5-    Caroline Fourest            (pour l’ensemble de son action)

Les autres gentils: BHL, Yann Barthès (pour son émission engagée et sa webapp !), Kofi Yamgname, Nicolas Bedos (pour sa verve et sa gouaille), Lilian Thuram, Roselyne Bachelot, Sophia Aram, Jamel Debouzze, François Berléand, Clément Méric (RIP), Gilles Sokoudjou, le géopolitologue Pascal Boniface, l’humanitaire Rony Brauman, Fadela Amara, Christine Angot, Pap N’Diaye, etc.

Les « institutionnels » : SOS Racisme, La Licra, Le Cran, CCIF, Le MRAP, ENAR, Madmoizelle, Le Petit Journal de Canal+, Radio Nova, Les Indivisibles et les Y’a bon Awards !, Les Indigènes de la République, etc.

Top des méchants              (les gros racistes du moment)
1- Marine Le Pen           (pour l’ensemble de son œuvre)
2- Eric Zemmour           (faux intello de droite)
3- Gérard Devilliers       (ex barbouze scribouillard lubrique - RIP)
4- Alain Delon               (égal à lui-même)
5- Jean-Paul Guerlain    (parfumeur nauséabond)

Les autres gros nazes : Nadine Morano, Gérard Depardieu, Karl Lagerfeld, Eric Naulleau, Véronique Genest, Jean-Sébastien Vialatte, Franck Tanguy, Dieudonné, le policier repenti, Soral et sa clique, Claude Guéant, Christophe Barbier, Christine Boutin, Frigide Barjot, Brigitte Bardot, Elisabeth Lévy,  
Jean-François Copé (et le racisme anti-blancs !), 
Nicolas Sarkozy, Manuel Valls, Christian Estrosi, Brice Hortefeux (facile), etc. etc. etc.

Les « institutionnels » : Le FN, Minute le journal d'extrême droite, Riposte laïque, etc. (je n’en mets pas beaucoup pour ne pas leur faire de pub).




A suivre : Harlem Désir, Alain Finkielkraut, Xavier Lemoine, le journal Marianne

Photos dans l'ordre: F. Morel, P. Besson, H. Roselmack, C. Taubira, C. Fourest, E. Zemmour, M. Le Pen

Pour en savoir plus (liens) :

samedi 9 novembre 2013

Histoire de lacs

Dans le langage courant, le lac est un concept assez flou ; les noms locaux donnés aux plans d'eau par la population ne s'accordent pas toujours aux définitions officielles, et c'est souvent la grande taille ou une grande profondeur qui sont alors prises en compte. Un lac est ainsi plutôt plus grand et plus profond qu'un étang, lequel est plus grand et plus profond qu'une mare.



Les plus grands lacs sans débouché maritime sont ainsi nommés « mers fermées », à l'instar de la mer Caspienne, mais la règle est floue puisqu'on parle de la mer Morte et du Grand Lac Salé. Il est parfois proposé de distinguer les mers des lacs par le caractère salé des eaux marines et des eaux douces des lacs.

↑ Le statut juridique de la mer Caspienne : Mer ou lac ? La mer Caspienne est considérée d'un point de vue juridique comme un lac et non une mer.
↑ Le lac Huron et le lac Michigan forment une entité hydrologique unique ; leur surface est située à la même altitude et les eaux peuvent circuler dans les deux sens dans le chenal de 8 km de long et de 40 m de profondeur qui les relie.
↑ Le lac Baïkal est le lac le plus profond du monde et celui qui possède le plus grand volume d'eau douce.
↑ La superficie de la mer d'Aral était de 17 160 km2 en 2004. En 1960, elle était le quatrième plus grand lac au monde avec une superficie atteignant 68 000 km2 ; en 1998, elle était huitième avec 28 687 km2. En 2007, sa superficie s'était encore réduite ; par rapport à son étendue de 1960, elle s'est fragmentée en trois étendues d'eau distinctes.
↑ En 1990
↑ Le lac Vostok est le plus grand lac subglaciaire du monde.
↑ La superficie du Tonlé Sap peut varier de 3 000 à 30 000 km2 suivant les périodes.
↑ Le lac Volta est le plus grand lac de barrage du monde.
↑ La superficie du lac Eyre varie suivant les saisons. Le lac s'assèche presque complètement en certaines occasions.
↑ Le lac Nettilling est le plus grand lac situé sur une île, l'île de Baffin.
↑ La superficie du lac Dongting varie suivant les saisons de 4 000 à 20 000 km2.

Lacs les plus étendus du monde (surface en milliers de km2) : 
1. Caspienne (371)
2. Michigan (177)
3. Supérieur (82)
4. Victoria    (69)
5. Tanganyika (33)




Lacs les plus profonds du monde (profondeur en mètres) : 
1. Baïkal   (1637)
2. Tanganyika (1470)
3. Caspienne   (1025)
4. Vostok      (900)
5. O'Higgins    (836)

Lacs les plus volumineux du monde (volume en milliers de km3) : 
1. Caspienne (78)
2. Baïkal (24)
3. Tanganyika (19)
4. Supérieur (12)
5. Michigan (8)

Lacs les plus longs du monde (longueur en kms) : 
1. Caspienne (1199)
2. Michigan (710)
3. Tanganyika (676)
4. Baïkal (636)
5. Supérieur (616)



Lacs les plus étendus de France  (surface en  km2) : 
1. Léman      (582) dont 234 en France
2. Petit Saut (310)*
3. Berre (155)
4. Thau (75)
5. Leucate    (58)

Lacs les plus profonds de France  (profondeur en mètres) : 
1. Chevril         (181)*
2. Bort les Orgues (178)*
3. Roselend         (149)*
4. Bourget            (145)
5. Sautet         (126)*

(*) lacs artificiels

En savoir plus :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lac
http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Liste_de_lacs_par_superficie
http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Liste_de_lacs_par_profondeur
http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Liste_des_plus_grands_lacs_et_%C3%A9tangs_de_France
https://www.google.fr/search?q=lacs&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=Ik1-UuS-F-XC7AbJ2YGgBQ&ved=0CAkQ_AUoAQ&biw=1280&bih=685#q=lacs&tbm=isch

dimanche 11 août 2013

Enki Bilal - Portraits 1998


Pour les 25 ans du cahier "livres" du journal Libération

Mecanhumanimal

Identifiés de gauche à droite: Elvis, Sartre, Ava, Lennon, Pétain?, Picasso, Miles, Coluche, Gainsbourg... d'autres ?



De l'Autorité...

Au siècle précédent, certaines figures faisaient autorité. Le médecin, le professeur, le curé, les parents... Progressivement ces symboles ont été remis en question et leur autorité s'est dégradée. C'est l'évolution de la société qui en est la cause première.

Et plus précisément le déclin des modèles religieux et familiaux et l'arrivée au premier plan  du modèle économique libéral et de la marchandisation généralisée. Le dealer dans sa BMW fait davantage autorité dans cités que toutes les anciennes figures tutélaires. Avec les réseaux sociaux, chacun s'arroge une petite part d'autorité pour jouer qui le professeur, qui le médecin. Cela donne l'impression désagréable que tout part à vau l'eau et ça part effectivement un peu dans tous les sens. Tout fout le camp...

Mais dans le fond je suis persuadé que le mouvement sous-jacent est une émancipation par rapport à des valeurs dépassées. Les vieilles formes d'autorité incarnées par le curé, l'instituteur ou le pater familias devaient évoluer. Mais ces changements sont longs et avant de trouver un nouveau modèle plus adapté, on traverse une large zone de turbulences qui peut laisser une impression de fin du monde. De décadence. Mais très certainement c'est la fin d'UN monde. Avec la nostalgie qui l'accompagne.






Mais c'est aussi le début d'un monde nouveau avec tous les espoirs qu'il porte et la folle impression que tout est possible. L'ordre revient toujours après le désordre et il ne perdure jamais très longtemps.

dimanche 10 mars 2013

Journal d'un séjour à Séville (du 10 au 13/2/13)


Dimanche 10

Alerte à la neige. 29 départements sont à la cote orange. Par chance notre vol ne faisait pas partie des 30% de vols supprimés. La neige retenait sa chute depuis quelques heures quand nous nous garions au parking P4 d'Orly. La navette passe toutes les 9 minutes et nous avons attendu 9 minutes dans le froid. Arrivés dans l'aérogare, nous snobons la boutique Nespresso pour rejoindre l'enregistrement. Nos bagages de cabine partiront en soute. C'est la faute à pas de place nous dit l'hôtesse. Pendant le vol, un sexagénaire placé 3 rangs devant nous fait un malaise. Panique dans la cabine malgré le médecin accouru à son secours. Finalement il survivra malgré le temps mis à l'installer en position allongée.

Atterrissage à Séville. 11h55, 12•C, le soleil brille.
On saute dans le bus EA (especial aeroporte) qui pour 4€ nous dépose à la plazza San Sebastian. 1/4h plus tard après avoir traversé les jardins du Murillo, nous dégustons quelques pasteleria accompagnées d'un grand crème et de pains toastés au serrano.

13h30: nous sonnons chez Paola, la tenancière de la piaule du 24 calle Tintes. Personne. Après de nouvelles tentatives et plusieurs appels téléphoniques la sevillane de sa sieste (?) et nous ouvrir.
Nous prenons possession d'une chambre pittoresque sous les toits dotée d'une charmante terrasse arborée et baignée de soleil. Les toilettes douches sont minuscules mais propres. Surtout très bien ventilés.



15h30: décollage pour l'Alcazar. On s'arrête à la Juderia où l'on prend des tickets pour voir le flamenco à la casa de la memoria à la calle Cuna. On ira mardi.
Au virage du passage Vila, une tablée  de sevillans improvise un morceau de flamenco.
Comme l'an dernier, on arrive à l'Alcazar pile à l'heure ou le gardien ferme la porte. Clôture hivernale à 17h. Pas de nocturnes comme on avait cru le voir sur des affiches.
L'office du tourisme de l'avenue de la constitution a été transféré à la place du triomphe.

Mais il fait beau et l'appel du Gadualquivir nous remet en route.
Le musée de la marine ne ferme qu'à 18h30 et nous grimpons les 5 étages pour profiter du point de vue.
Le manque d'exercice se rappelle à nos mémoires, muscles et articulations.
Nous récupérons tranquillement sur la promenade des berges de la rive gauche. On finit même par se poser sur le bord du fleuve en attendant que nos maux s'atténuent. Une nuée de touristes asiatiques débridés nous chasse vers d'autres cieux.

Notre calvaire reprend donc pour regagner la calle Tintes. Une erreur d'orientation nous emmène à la place de l'incarnation. La fameuse place ou trône le nid d'abeilles, le parasol ruche ou le champignon en plastique selon son imagination. En fait, l'ouvrage de Jurgen Mayer est entièrement fait en bois recouvert de polyuréthane.
Ce détour conséquent entame à peine notre détermination à trouver la Case Pilate. Ce que nous parvenons à faire au bout d'une heure de marche. Plus que 5 minutes avant de trouver notre chambre pour y faire une pause réparatrice. Malgré la climatisation bruyante réglée sur Hot 30•C, l'air y reste frais et humide. Un petit tour sur booking.com nous donne envie de passer les 2 nuits suivantes dans un nid plus douillet. Pourquoi l'hôtel 4* du roi Alphonse X au même tarif que notre chambre mal isolée tant au niveau thermique que phonique? Désolé Paola, mais notre décision est prise.



21h15: la faim commence à se faire sentir. La fatigue aussi. Un bon repas au Levies devrait pouvoir y remédier. C'est pas loin de la chambre et dans la même rue que la Carboniera. On prend une "media racion" de papas ali oli qui s'avère être énorme c.-à-d. pour 3 ou 4 personnes. On complète avec 2 tapas. Le premier au bacalau con salsa de piquillo.  Le second est une tortilla Española de taille raisonnable grâce à la gentillesse du personnel qui a bien voulu changer notre commande pantagruélique. Pour terminer on arrose le tout d'un thé rojo très andalou (de provenance suspecte) et d'un "cafetin" qui contient du whisky con nata (chantilly).

Bientôt 23h30. Un tour à la Carbonería du 18 rue Levies pour y savourer quelques morceaux de flamenco interpréter par le même trio que l'an dernier: guitariste, chanteur et danseuse. Mais la salle est un peu moins bondée en février qu'en avril.
0h20: On regagne notre yourte sibérienne pour y expérimenter une unique nuit.



Lundi 11

Après une nuit courte et saccadée, nous récupérons le plateau de pt déjeuner déposé devant notre porte.
Marie griffonne une page dans le livre d'or et faisons nos valises après avoir envoyé un petit mot à Paola.

Pas plus de 5' nous suffisent pour trouver l'hôtel del Rey Alfonso X.
Nous négocions une double sur cour, la 302 qui est parfaite pour ce dont nous sommes affectés. Le tarif sur la plaquette d'accueil indique 247€ et nous payons 71€ soit 29% du prix! Nous snoberons les petits déjeuners de l'hôtel à 19€ au profit de petits troquets bien plus typiques.

On part pour la place Neuve mais Marie a froid et nous rebroussons chemin au bout de dix minutes pour chercher un pull à l'hôtel. En route nous passons devant la Juderia qui ferme à 15h30. On ira une autre fois.

Ci-dessous quelques évenements que j'ai eu la flemme de développer.
  • Pension Córdoba
  • 3 colonnes de la rue Marmoles
  • Office du tourisme de la place Sans Francisco
  • El Patio dans la rue San Eloy
  • Camper rue Tetouan
  • Robles plazza Sans Francisco
  • Gâteau chocolat framboise et Café Insignia


L'office de tourisme plazza del triumfo n'est plus qu'une ombre de ce qu'il était du temps de Yessica. On a pas eu un seule info intéressante. Du coup retour à Alfonso X pour une pause douillette.

21h: en route pour la soirée. On arpente les quartiers du centre en passant par le Resto Estrella puis le bar Europa tous deux indiqués par les guides. Mais la digestion des tapas de midi n'est pas terminé et l'appétit tarde à venir. On s'échoue aux Robles Placentines pour quelques tapas. Le premier de la carte est excellent. Puis un tour à la Carbonería avant d'aller dormir.



Mardi 12

10h40 on émerge. Le réveil a probablement sonné à 10h.
Pas de nouvelles de Paola. Elle boude.

On négocie avec l'accueil de visiter la terrasse du Rey Alfonso X.  La vue est magnifique par un temps aussi ensoleillé. Puis on va se sustenter avec un Desayuno à la tapeteria près de l'hôtel.

On rejoint la Plazza Doña Elvira (on ne la connaissait pas encore mais elle est charmante) par les Jardins Murillo avant de visiter l'expo photo de la place du triomphe et Las Archivas dos Indias qui propose une expo sympa.

On passe devant l'Hôtel Madrid, rue san Pedro Martir puis on marche jusqu'au Museo de Bella Artes en passant par l'Iglesia de la Magdalena qui est fermée. On reste 2h dans le musée qui est très grand.

Puis on pousse jusqu'à la Plazza de Armas où l'on traverse une grande galerie commerciale avant de sauter dans un taxi pour la calle Cuna (4€). Pas de forfait journée pour les Sevici mais le plus petit est à la semaine (12€). La faim et la soif nous pousse à la pâtisserie Campana mais un peu de salé dans la brasserie de l'autre côté de la rue pour commencer.

18h30 Flamenco à la Caja de la Memoria. Après vérification de nos tickets, notre séance est à 21h. Du coup on va se reposer un peu à l'hôtel avant de revenir au 6 calle Cuna.

Entre temps la visite du Palacio Lebrija avait commencé et nous avions trouvé porte close à l'église San Salvador. En rentrant on s'arrête prendre quelques tapas arrosés de Beresia 2008 chez Las Teresas.



Mercredi 13

On laisse les valises à l'accueil de l'hôtel vers 11h30.

Pt dej à la Tapeteria comme la veille. Ensuite direction l'Alcazar en passant par la place Santa Cruz où se trouve une location de vélo à 12€ la journée. À noter pour une prochaine fois.
Journée sublime à l'Alcazar. On ramènera quelques agrumes pour les faire en confiture.
Après l'Alcazar on remonte à la puerta de la Carne pour boire un verre avant de prendre nos valises et  de regagner l'aéroport.



On garde pour la prochaine fois:
- Musée de la Juderia
- Eglise San Salvador
- Palacio Lebrija
- Marché de Triana
- Cadiz et Cordoue

Les hommes qui ont marqué l'histoire récente

France: Napoléon, Robespierre, Pasteur, Schweitzer, Schoelcher, Jaurès, De Gaulle, Mitterrand, L'Abbé Pierre
GB: Darwin, Churchill, Thatcher, Lady Di
Allemagne: Luther, Bismarck, Einstein, Marx, Hitler
Italie: Vinci, Galilée, Colomb, Mussolini
Vatican: Jean Paul II
Espagne: Franco
Autriche: Freud
Pologne: Lech Valesa
Roumanie: Ceausescu
Yougoslavie: Tito
Albanie: Mère Teresa
Maghreb: Hassan II, Kadhafi
Afrique: Mandela, Senghor, Bokassa, Amine Dada, Taylor, Mugabe, Mobutu, Fela


Israël: Rabin
Palestine: Arafat
Égypte: El Saddate, Moubarak
Turquie: Atatürk
Irak: Sadam Hussein
Iran: Khomeini
Inde: Gandhi
Chine: Sun Yat-Sen, Mao
Birmanie: Aung San Suu Kyi
Corée: Kim Jong il
Cambodge: Pol Pot
Russie: Lénine, Staline, Gorbachev, Poutine
Australie: James Cook
Canada: Jacques Cartier
USA: Lincoln, Ford, Roosevelt, Luther King, Kennedy, Bush, Obama
Amérique du Sud: Bolivar, Che Guevara, Pinochet, Chavez
Cuba: Castro

La liste dépend essentiellement du point de vue mais un consensus peut se faire sur une trentaine ou une cinquante de noms.

Vu d'ici, les Grands Hommes sont plutôt blancs, européens et sont rarement des femmes.
Dans cette liste de plus de 70 noms  il y a 4 femmes, 6 jaunes et 10 noirs. Il y a une majorité de dictateurs et tyrans.
Il n'y a pas d'artistes ou peu (Vinci est aussi un inventeur) et c'est une lacune. D'ailleurs les italiens ne sont pas très récents ;).

On peut en supprimer quelques uns et en surtout en rajouter beaucoup d'autres dont la trace laissée va du plus brillant au plus funeste.

À chacun de choisir ses modèles en fonction de ses valeurs.
Pour moi, Chavez est un modèle plutôt positif pour un monde plus humain et plus juste.

http://www.scienceshumaines.com/les-grandes-figures-de-l-histoire_fr_5186.html


samedi 9 février 2013

Les médias nous rendent-ils bêtes ?


Les arguments qui viennent corroborer une réponse positive viennent immédiatement à l'esprit et ils sont nombreux.
Cependant, il est difficile de trancher sur cette question puisque il y a des médias qui anesthésient la conscience et d'autres, certes moins nombreux et moins puissants, qui, au contraire, l'aiguisent.
Les premiers étant suffisamment bien analysés, par Noam Chomsky notamment, je plaiderai pour les seconds car il serait injuste de ne pas trier le bon grain de l'ivraie.

Tout d'abord, il faut bien constater qu'avant l'apparition des médias, les consciences étaient surtout dominées par les contingences matérielles: se nourrir, se vêtir, payer son impôt au seigneur du coin. C'était principalement l'église qui dictait la façon de penser et qui uniformisait les consciences.
Le dogme et l'ignorance sont un puissant anesthésiant de la conscience.

Les premiers médias ont probablement permis les premières prises de conscience.
Par la suite, les médias ont été le fer de lance des combats contre les pouvoirs abusifs, les idées dominantes qui uniformisent la pensée et les injustices. 
Entre autres on pourra citer le "j'accuse" publié par Victor Hugo en 1861 ou celui d'Emile Zola en 1898.
Au siècle dernier, le scandale du Watergate, mis au grand jour par les journalistes du Washington Post, illustre parfaitement le contre pouvoir que peut constituer une certaine forme de presse et le rôle qu'elle peut jouer dans les prises de conscience individuelles et collectives.


La télévision apporte dans les foyers un divertissement mais également une prise de conscience à travers les journaux d'information, les magazines politiques et littéraires, les documentaires et un certain type de cinéma.
Même si aujourd'hui, on peut considérer que les télévisions commerciales endorment plutôt l'esprit critique et manipulent le téléspectateur, notamment avec la publicité et les émissions de télé réalité, il ne faut pas occulter ce qu'elle peut apporter avec un bon cahier des charges de service public et une régulation optimale.

Il est possible de lutter contre le commerce des "parts de cerveau disponible" pour citer l'ancien PDG de TF1, de même qu'il est possible de trouver des alternatives à l'ultra libéralisme et au modèle de croissance post industriel qui uniformise les consciences en érigeant la consommation et la propriété comme modèle de réussite personnelle et sociale. 



Depuis le début de ce millénaire, internet a continué de se développer vertigineusement dans sa version 2.0 amenant avec lui la diffusion mondiale des réseaux sociaux.
Ces derniers sont directement responsables du "printemps du monde arabe" qui a déstabilisé les pouvoirs établis sur une grande partie du globe. Facebook est encore interdit par les autorités chinoises. Twitter et Instagram se répandent en couvrant d'autres contenus et d'autres façons de communiquer.

Au delà du nom de ces start ups qui sont en train de révolutionner les médias, loin de phénomènes de mode, il s'agit bien d'un changement structurel et durable dans la façon de recevoir et transmettre l'information. Et dans ces nouveaux médias il va falloir aussi trier le bon grain de l'ivraie et encourager les initiatives qui préservent la liberté de conscience et d'expression et qui promeuvent la lutte contre l'injustice et l'émancipation vis-à-vis des pouvoirs abusifs.
Pour terminer ce plaidoyer pour les médias ou plutôt pour la minorité de médias qui œuvrent contre l'uniformisation des consciences et dont on peut espérer qu'ils seront bientôt la majorité, j'aborderai la question cruciale de la liberté au sein même des médias et de ceux qui font et propagent l'information.

Les médias libres sont ceux dont la pensée n'est pas dictée par des pouvoirs économiques ou politiques. Si l'on considère le paysage médiatique en France, que ce soit la presse, la radio ou la télévision, ils sont rarer à pouvoir s'affranchir de la censure parfois insidieuse de l'état ou de l'actionnaire privé. Ces deux derniers étant souvent de mèche dans le cadre d'intérêts convergents qui peuvent aller du financement de campagnes électorales à l'attribution de marchés publics plus ou moins faramineux.




La liberté des médias, c'est la liberté des individus qui élaborent et diffusent l'information. C'est la liberté d'une élaboration sans œillères et une communication sans bâillon ni sourdine. Que ce soit pour les journalistes dans les médias classiques ou bien pour vous et moi dans les réseaux sociaux sur internet, la liberté de pensée et d'expression est la condition impérieuse de l'aiguisement des consciences des personnes et des masses exposées à ces médias.

http://www.netpublic.fr/2012/07/eduquer-aux-medias-ca-s-apprend-edition-2012-2013/

Journal d’un séjour à Séville (du 15 au 19 avril 2012)


Jeudi 15
RV à Orly Ouest à 19h pour prendre l'avion pour Séville. Compagnie low cost espagnole Vueling. Nous arrivons en avance mais prenons une collation chez Paul. (La même qui pourtant nous a été fatale lors d'un précédent voyage...). Du coup, nous sommes les derniers au RV du tour opérateur choisi par le CE de ma société. Le contact du CE vient de Grenoble. Il ne sait pas dans quel hôtel on est logé. Les bus qui doivent nous transporter vers l'avion sont en sous nombre.
Nous décollerons avec 45' de retard. 2h15 d'avion, nous arrivons à l'hôtel Alcazar à minuit passé malgré le court trajet entre l'aéroport et le centre ville. On récupère les clés de l'habitacion 307. On ouvre, c'est une twin mais on est trop fatigué pour réclamer une double et changer de chambre à 1h du mat.

Vendredi 16
Le vendredi matin on réclame une double mais il ne reste qu'une "petite double". Vamos pour la 408. Les brioches du pt dej ne sont pas mauvaises.
L'hôtel est avenida Menendez Pelayo, juste derrière les jardins de l'Alcazar.
Première visite: l'université (ancienne fabrique de tabac) puis l'hôtel Alfonso 13. Au menu des plats entre 25 et 30€. Nous n'avons pas eu le temps d'en profiter. Il bruinait dehors. On trouvé un arbre géant. Caoutchouc ? Fromager  ? Il y en a beaucoup à Séville.
Il pleut davantage. On s'abrite au Starbuck de l'avenue de la Constitucion. Puis visite à l'office de tourisme d'Andalousie qui est juste en face. Pas sympa. Ne parle pas français mais affichent sur un tableau les festivités culturelles de la journée. L'office de de tourisme de la place San Francisco est bien plus pro et accueillant. (on le découvrira le lendemain).
Incursion dans le barrio Santa Cruz. On dégote un bodega typique qui s'avère être une des meilleures adresses de Séville pour les tapas. Il s'agit du bodega Santa Cruz las Columnas. L'échoppe dans la rue derrière propose des teeshirts sympas à 10€ et des cartes postales type feria à 0,35€. Marie n'a pas pris l'agrandissement à 2€ mais j’ai choisi un joli t-shirt.
14h30: direction le Réal Alcazar. Jardins splendides. On flâne. On traîne. À 17h on nous met dehors. Il faudra revenir pour visiter l'intérieur. Petite pause à l'hôtel. En fait plutôt grande pause puisqu'on quitte l'hôtel à 21h, 30' après le début de notre spectacle de Flamenco au théâtre Lope de la Véga.
On va quand même au théâtre mais c'est un peu loin à pied et le spectacle est commencé. On pousse jusqu'au Guadalquivir. Mais la fatigue commence à se faire sentir. Taxi (8€) pour aller au Resto Miringotes indiqué par le guide UGWE de 2008. Le resto n'existe plus. On déambule à la recherche d'un endroit accueillant.  On tombe sur le bodega San Eloy. Pittoresque assurément mais trop bruyant. Les estrades en céramique étaient pleines à craquer. On finit par trouver notre bonheur chez Gongorna. Dîner dans la rue sous les braseros. Il fait un peu frais ou bien c'est la fatigue. Marie déguste des solettes grillées et moi une brochette de mérou aux 3 gambas! Le tout accompagné par un petit vin blanc Sevillan très à propos. Le retour fut plus laborieux. D'ailleurs nos pattes  nous ont supplié de prendre le Sevici pour les 500 derniers mètres. Il s'agit du Velib local made in JC Decaux.

Samedi 17
Le réveil sonne à 8h30.  Le temps est maussade. Direction l'office du tourisme de la plazza Nueva pour récupérer le plan des stations. L’accueil est attentionné et en français. Ils nous donnent une liste des musées et monuments avec les horaires et tarifs mis à jour très pratique. Il y a des infos aussi sur les gratuités et les couplages de musées.
C'est le papier blanc que j'ai perdu dans la journée et dont on récupérera une nouvelle version le lundi. On rejoint la plazza de la Encarnacion où se trouve le parasol géant ou nid d'abeilles. On commence par l'antica muséum au sous sol. Vestiges romains très bien mis en valeur. Une expo photo sur la semaine sainte très bien faite est également proposée au sous sol. Ensuite on prend des billets pour la balade panoramique sur le parasol. Il est déjà 13h (et les brioches prélevées sur le petit dej sont les bienvenues dans la file d'attente).
On se perd un peu pour trouver la casa Pilatos. On atterri pour un repas sonore sur la pza Terceros (placette calme et ensoleillée où nous sommes rapidement cernés par des convives espagnols, allemands). Galettes de bacalau pour moi et salada mista pour nous 2, avec l'incontournable cerveza. Les décibels vont crescendo et on ne s'attarde pas). Pour le moment on arrive assez bien à trouver les stations Sevici même si le plan est très approximatif. Vivement la 3G au forfait à l'étranger ! Un charmant autochtone nous indique le chemin et l'historique de la maison Pilate (grand, cheveux et moustache noirs de geai, qui aurait pu figurer dans un tableau de Velazquez). Les jardins sont charmants. L'endroit est calme. On rate l'heure de la visite de l'étage.  On attend dans le jardin la visite suivante. 16h30 on est une vingtaine derrière la guide qui présente en espagnol puis en anglais. Des tableaux assez moches. Mais aussi quelques Tintoretto ou Murillo.
On rentre par la calle San José. On découvre, au détour d’une ruelle du Barrio de Santa Cruz, un charmant hôtel (Le Goya au Mateos Gago, 31) puis on s'arrête boire un coup à la terrasse du Café Altamira (café et pâtisseries décevantes). Ensuite emplettes à la pâtisserie de la rue Santa Maria la Blanca (histoire de ne pas rester sur une mauvaise impression !). On ne rentre pas à l'hôtel sous peine d'y rester. Donc pourquoi pas la place d'Espagne ?
On y va par la Buhaira. La promenade n'est pas très jolie mais on fait des pauses pour déguster notre butin. On contourne la capitainerie générale et découvre l'architecture grandiose de la pza de España. La lumière oblique du soleil de fin d'après midi produit son effet magique. Les carrosses et les vélos sont admis sur la place. On traverse le parc de maria luisa jusqu'au pont de los remedios avant de rejoindre les berges du fleuve côté paséo de Cristobal colon. On se repose les pieds dans l'eau (au sens figuré) en observant des véliplanchistes sans voiles traverser le fleuve en pagayant. Puis on remonte sur les quais en traversant des groupes de jeunes qui boivent des coups, qui tchatchent bruyamment, avec une extraversion très andalouse. Joyeuse cacophonie de cris, musique, rires, moteurs de scooters et apostrophades à tue-tête.
J'avais réservé un resto par lafourchette (grâce au wifi de l’hôtel) dans la rue Zaragoza mais impossible de garer les Sevici au centre. On finit par trouver des emplacements à la Puerta de Jerez. Après moultes hésitations on marche jusqu'à la Taberna del Alabarde mais l'accueil n'est pas au niveau de notre effort. Un mariage ou une fête approchante nous barre l'entrée. Pas grave on trouvera ailleurs plus près de l'hôtel. C'est le Robles des Placentines qui nous tend les bras. La serveuse sud américaine, Yessica, est aux petits soins. Nous le valons bien. En tous cas nous l'avons largement mérité. La nourriture est moins grasse et beaucoup plus raffinée que dans les bars à tapas ordinaires. Au menu une salade composée de bâtonnets de fruits avec foie gras et plein de bonnes choses très fraîches et parfumées. Sucrées salées. J'ai continué avec la cassolette de Tio Pépé (champignons, crevettes et jambon). Et Marie a commandé une brouillade de patate œufs morue succulente. Nous n'avons pas réussi à laisser la moitié du contenu de la bouteille de vino blanco que nous n'avions pas commandée. Mais nous le valions bien. Et il fallait bien pousser les desserts : mousse aux figues et surprise cubique à l'orange.

Dimanche 18
On prend le vélo dans la station qui est près de la gare routière pza san Sebastian puis on se dirige vers la pza de America. Il fait beau . Pause photo sur la place où deux des pavillons de l'expo de 1929 se regardent. On grimpe sur un petit belvédère après être parvenus à attacher nos vélos. Le cadenas du Velib de Marie était un peu grippé.
Traversée du Guadalquivir par le pont des Remedios.
On longe le fleuve en passant par la pza Cuba jusqu'au barrio Triana et à la calle betis. Café dans un bar panoramique en terrasse face au museo naval de la tour de l'or. Le serveur n'a pas voulu de nos vélos sur sa terrasse.
Arrivés à la pza del Altizano, le marché san Jorge était fermé. On continue donc vers la Cartuja par la rue Castilla. 5eme changement de Sevici ou plutôt recharge car les 30 premières minutes sont gratuites puis 1€ l'heure suivante puis 2€ les suivantes pour le forfait semaine de 10€.
On est maintenant dans l'enceinte de l'expo universelle de 92. Beaucoup de bâtiments abandonnés ou en mauvais état. La station 99 de la Cartuja est inexistante. On gare nos vélos sur le parking du musée des arts modernes qui est logé par l'ancien monastère de Santa maria de la cuevas. Parmi les artistes exposés nous remarquâmes un peintre original dont l'autoportrait porte la soutane.
On retrouve la lumière du jour vers 14h30. Il fait toujours beau et nous avons faim. Les jambes de Marie sont à l'épreuve. Mais la perspective d'une collation réparatrice la dope. Retour à la place del Altizano. La rue san jacinto est très animée mais ce sont les restos du quai Betis qui nous attirent. Celui que nous avons choisi ne sert plus à manger. On s'incruste sur la terrasse du resto qui surplombe le pont Triana Isabel II. On reluque les assiettes de nos voisins de table qui manges des poissons fritos variados.
On salive en attendant notre plat et on vide une ou deux cervezas. La salada mista à 5€ est énorme. Nous avons du mal à en venir à bout. Requinqués, nous traversons le fleuve vers le quai Colomb et les berges Marques de Contadero où la jeunesse sévillane se donne rendez-vous.
On a abandonné le vélo pour les baskets. Sur le quai on traverse pour rejoindre les arènes mais nous préférons finalement visiter l'hôpital de los vénérables qui ne ferme qu'à 20h. Nous garderons la cathédrale pour le lendemain car le dimanche elle ferme à 18h, à l'heure même où nous essayâmes de rentrer par la sortie.
Je suis très fatigué et une pause s'impose. On a pris un petit coup de soleil lors du déjeuner de 16h. On reste à l'hôtel jusqu'à 22h puis on part à la recherche d'un bodega sympa ou d'un spectacle de flamenco. On finit par trouver les deux rue Levies. Le bar Levies pour la faim et la Carboneria pour le spectacle de flamenco. Ce n'est que vers 2h du matin que nous nous décidons à regagner notre lit.

Lundi 19
La cathédrale ouvre à 11h. Les magasins aussi. Marie hésite entre culture et shopping. Finalement ce sera les deux. Le guide nous fait de la retape dans la queue qui commence à se former, mais ce sera sans. On entre dans la 3ème plus grande cathédrale du monde parmi les premiers. On gravit les marches de la Giralda devant tout le monde. En fait ce ne sont pas des escaliers mais 35 paliers en pente douce qui mènent au sommet d'où l'on peut contempler toute la ville. Le parc de l'oranger ne ressemble pas à parc et les orangers sont les rares de la région à ne pas porter de fruits. L'intérieur de l'édifice ressemble étrangement à une église avec tout son attirail d'icônes, crucifix, vieux tableaux, statuettes, odeur d'encens, etc. Simplement  l'église est immense et la décoration foisonnante.   À noter les doubles grands orgues impressionnants.
On avait déposé nos Sevici dans la rue Adriano mais on préfère rejoindre la pza Nueva à pieds. Marie se lance dans la rue Tetouan pour y lécher quelques vitrines tandis que j'enfourche un vélo en direction de la Macarena. La pza Hercule est vaste, piétonnière mais sans aucun cachet. Je poursuis mon chemin jusqu'à la calle Resolana que je remonte sur la droite. La place Macarena est immense mais assez peu attrayante. Je ne sais plus très bien quel musée abrite ce monument qui ressemble à une grande caserne améliorée mais j'en remets la visite sine die. C'est peut être le parlement d'Andalousie mais tant pis.
Retour à la place San Francisco où nous nous sommes donnés rendez vous. Marie n'a pas eu le temps de visiter le magasin Desigual de la rue Serpies qui est parallèle à la rue Tetouan. Nous irons après déjeuner et avant de prendre un dernier Sevici pour rejoindre l'hôtel où le car qui doit nous emmener à l'aéroport nous attend.
La Mesón Serranito est indiquée dans les avis internet comme un endroit incontournable pour déguster de bons tapas. Tapas au bar ou mezzo racion à table « as usual ». On opte pour le bar. Les rations de serrano sont chiches mais le jambon est moins confit qu'au bodega Gongorna.
Mais déjà l'heure avance et le séjour approche de sa fin avec assurément un goût de retour prochain.

http://www.astucesvoyages.com/fr/anciensite/pays/espagne/222-seville-ce-quil-faut-savoir