dimanche 10 mars 2013

Journal d'un séjour à Séville (du 10 au 13/2/13)


Dimanche 10

Alerte à la neige. 29 départements sont à la cote orange. Par chance notre vol ne faisait pas partie des 30% de vols supprimés. La neige retenait sa chute depuis quelques heures quand nous nous garions au parking P4 d'Orly. La navette passe toutes les 9 minutes et nous avons attendu 9 minutes dans le froid. Arrivés dans l'aérogare, nous snobons la boutique Nespresso pour rejoindre l'enregistrement. Nos bagages de cabine partiront en soute. C'est la faute à pas de place nous dit l'hôtesse. Pendant le vol, un sexagénaire placé 3 rangs devant nous fait un malaise. Panique dans la cabine malgré le médecin accouru à son secours. Finalement il survivra malgré le temps mis à l'installer en position allongée.

Atterrissage à Séville. 11h55, 12•C, le soleil brille.
On saute dans le bus EA (especial aeroporte) qui pour 4€ nous dépose à la plazza San Sebastian. 1/4h plus tard après avoir traversé les jardins du Murillo, nous dégustons quelques pasteleria accompagnées d'un grand crème et de pains toastés au serrano.

13h30: nous sonnons chez Paola, la tenancière de la piaule du 24 calle Tintes. Personne. Après de nouvelles tentatives et plusieurs appels téléphoniques la sevillane de sa sieste (?) et nous ouvrir.
Nous prenons possession d'une chambre pittoresque sous les toits dotée d'une charmante terrasse arborée et baignée de soleil. Les toilettes douches sont minuscules mais propres. Surtout très bien ventilés.



15h30: décollage pour l'Alcazar. On s'arrête à la Juderia où l'on prend des tickets pour voir le flamenco à la casa de la memoria à la calle Cuna. On ira mardi.
Au virage du passage Vila, une tablée  de sevillans improvise un morceau de flamenco.
Comme l'an dernier, on arrive à l'Alcazar pile à l'heure ou le gardien ferme la porte. Clôture hivernale à 17h. Pas de nocturnes comme on avait cru le voir sur des affiches.
L'office du tourisme de l'avenue de la constitution a été transféré à la place du triomphe.

Mais il fait beau et l'appel du Gadualquivir nous remet en route.
Le musée de la marine ne ferme qu'à 18h30 et nous grimpons les 5 étages pour profiter du point de vue.
Le manque d'exercice se rappelle à nos mémoires, muscles et articulations.
Nous récupérons tranquillement sur la promenade des berges de la rive gauche. On finit même par se poser sur le bord du fleuve en attendant que nos maux s'atténuent. Une nuée de touristes asiatiques débridés nous chasse vers d'autres cieux.

Notre calvaire reprend donc pour regagner la calle Tintes. Une erreur d'orientation nous emmène à la place de l'incarnation. La fameuse place ou trône le nid d'abeilles, le parasol ruche ou le champignon en plastique selon son imagination. En fait, l'ouvrage de Jurgen Mayer est entièrement fait en bois recouvert de polyuréthane.
Ce détour conséquent entame à peine notre détermination à trouver la Case Pilate. Ce que nous parvenons à faire au bout d'une heure de marche. Plus que 5 minutes avant de trouver notre chambre pour y faire une pause réparatrice. Malgré la climatisation bruyante réglée sur Hot 30•C, l'air y reste frais et humide. Un petit tour sur booking.com nous donne envie de passer les 2 nuits suivantes dans un nid plus douillet. Pourquoi l'hôtel 4* du roi Alphonse X au même tarif que notre chambre mal isolée tant au niveau thermique que phonique? Désolé Paola, mais notre décision est prise.



21h15: la faim commence à se faire sentir. La fatigue aussi. Un bon repas au Levies devrait pouvoir y remédier. C'est pas loin de la chambre et dans la même rue que la Carboniera. On prend une "media racion" de papas ali oli qui s'avère être énorme c.-à-d. pour 3 ou 4 personnes. On complète avec 2 tapas. Le premier au bacalau con salsa de piquillo.  Le second est une tortilla Española de taille raisonnable grâce à la gentillesse du personnel qui a bien voulu changer notre commande pantagruélique. Pour terminer on arrose le tout d'un thé rojo très andalou (de provenance suspecte) et d'un "cafetin" qui contient du whisky con nata (chantilly).

Bientôt 23h30. Un tour à la Carbonería du 18 rue Levies pour y savourer quelques morceaux de flamenco interpréter par le même trio que l'an dernier: guitariste, chanteur et danseuse. Mais la salle est un peu moins bondée en février qu'en avril.
0h20: On regagne notre yourte sibérienne pour y expérimenter une unique nuit.



Lundi 11

Après une nuit courte et saccadée, nous récupérons le plateau de pt déjeuner déposé devant notre porte.
Marie griffonne une page dans le livre d'or et faisons nos valises après avoir envoyé un petit mot à Paola.

Pas plus de 5' nous suffisent pour trouver l'hôtel del Rey Alfonso X.
Nous négocions une double sur cour, la 302 qui est parfaite pour ce dont nous sommes affectés. Le tarif sur la plaquette d'accueil indique 247€ et nous payons 71€ soit 29% du prix! Nous snoberons les petits déjeuners de l'hôtel à 19€ au profit de petits troquets bien plus typiques.

On part pour la place Neuve mais Marie a froid et nous rebroussons chemin au bout de dix minutes pour chercher un pull à l'hôtel. En route nous passons devant la Juderia qui ferme à 15h30. On ira une autre fois.

Ci-dessous quelques évenements que j'ai eu la flemme de développer.
  • Pension Córdoba
  • 3 colonnes de la rue Marmoles
  • Office du tourisme de la place Sans Francisco
  • El Patio dans la rue San Eloy
  • Camper rue Tetouan
  • Robles plazza Sans Francisco
  • Gâteau chocolat framboise et Café Insignia


L'office de tourisme plazza del triumfo n'est plus qu'une ombre de ce qu'il était du temps de Yessica. On a pas eu un seule info intéressante. Du coup retour à Alfonso X pour une pause douillette.

21h: en route pour la soirée. On arpente les quartiers du centre en passant par le Resto Estrella puis le bar Europa tous deux indiqués par les guides. Mais la digestion des tapas de midi n'est pas terminé et l'appétit tarde à venir. On s'échoue aux Robles Placentines pour quelques tapas. Le premier de la carte est excellent. Puis un tour à la Carbonería avant d'aller dormir.



Mardi 12

10h40 on émerge. Le réveil a probablement sonné à 10h.
Pas de nouvelles de Paola. Elle boude.

On négocie avec l'accueil de visiter la terrasse du Rey Alfonso X.  La vue est magnifique par un temps aussi ensoleillé. Puis on va se sustenter avec un Desayuno à la tapeteria près de l'hôtel.

On rejoint la Plazza Doña Elvira (on ne la connaissait pas encore mais elle est charmante) par les Jardins Murillo avant de visiter l'expo photo de la place du triomphe et Las Archivas dos Indias qui propose une expo sympa.

On passe devant l'Hôtel Madrid, rue san Pedro Martir puis on marche jusqu'au Museo de Bella Artes en passant par l'Iglesia de la Magdalena qui est fermée. On reste 2h dans le musée qui est très grand.

Puis on pousse jusqu'à la Plazza de Armas où l'on traverse une grande galerie commerciale avant de sauter dans un taxi pour la calle Cuna (4€). Pas de forfait journée pour les Sevici mais le plus petit est à la semaine (12€). La faim et la soif nous pousse à la pâtisserie Campana mais un peu de salé dans la brasserie de l'autre côté de la rue pour commencer.

18h30 Flamenco à la Caja de la Memoria. Après vérification de nos tickets, notre séance est à 21h. Du coup on va se reposer un peu à l'hôtel avant de revenir au 6 calle Cuna.

Entre temps la visite du Palacio Lebrija avait commencé et nous avions trouvé porte close à l'église San Salvador. En rentrant on s'arrête prendre quelques tapas arrosés de Beresia 2008 chez Las Teresas.



Mercredi 13

On laisse les valises à l'accueil de l'hôtel vers 11h30.

Pt dej à la Tapeteria comme la veille. Ensuite direction l'Alcazar en passant par la place Santa Cruz où se trouve une location de vélo à 12€ la journée. À noter pour une prochaine fois.
Journée sublime à l'Alcazar. On ramènera quelques agrumes pour les faire en confiture.
Après l'Alcazar on remonte à la puerta de la Carne pour boire un verre avant de prendre nos valises et  de regagner l'aéroport.



On garde pour la prochaine fois:
- Musée de la Juderia
- Eglise San Salvador
- Palacio Lebrija
- Marché de Triana
- Cadiz et Cordoue

Les hommes qui ont marqué l'histoire récente

France: Napoléon, Robespierre, Pasteur, Schweitzer, Schoelcher, Jaurès, De Gaulle, Mitterrand, L'Abbé Pierre
GB: Darwin, Churchill, Thatcher, Lady Di
Allemagne: Luther, Bismarck, Einstein, Marx, Hitler
Italie: Vinci, Galilée, Colomb, Mussolini
Vatican: Jean Paul II
Espagne: Franco
Autriche: Freud
Pologne: Lech Valesa
Roumanie: Ceausescu
Yougoslavie: Tito
Albanie: Mère Teresa
Maghreb: Hassan II, Kadhafi
Afrique: Mandela, Senghor, Bokassa, Amine Dada, Taylor, Mugabe, Mobutu, Fela


Israël: Rabin
Palestine: Arafat
Égypte: El Saddate, Moubarak
Turquie: Atatürk
Irak: Sadam Hussein
Iran: Khomeini
Inde: Gandhi
Chine: Sun Yat-Sen, Mao
Birmanie: Aung San Suu Kyi
Corée: Kim Jong il
Cambodge: Pol Pot
Russie: Lénine, Staline, Gorbachev, Poutine
Australie: James Cook
Canada: Jacques Cartier
USA: Lincoln, Ford, Roosevelt, Luther King, Kennedy, Bush, Obama
Amérique du Sud: Bolivar, Che Guevara, Pinochet, Chavez
Cuba: Castro

La liste dépend essentiellement du point de vue mais un consensus peut se faire sur une trentaine ou une cinquante de noms.

Vu d'ici, les Grands Hommes sont plutôt blancs, européens et sont rarement des femmes.
Dans cette liste de plus de 70 noms  il y a 4 femmes, 6 jaunes et 10 noirs. Il y a une majorité de dictateurs et tyrans.
Il n'y a pas d'artistes ou peu (Vinci est aussi un inventeur) et c'est une lacune. D'ailleurs les italiens ne sont pas très récents ;).

On peut en supprimer quelques uns et en surtout en rajouter beaucoup d'autres dont la trace laissée va du plus brillant au plus funeste.

À chacun de choisir ses modèles en fonction de ses valeurs.
Pour moi, Chavez est un modèle plutôt positif pour un monde plus humain et plus juste.

http://www.scienceshumaines.com/les-grandes-figures-de-l-histoire_fr_5186.html