Avec la Google Mondialisation, nous sommes aux antipodes de la Sophia Perennis puisque tout est dans l’instantané et le concurrentiel. Enfin presque tout mais pas tout. Car il y a la question de l’évolution de l’humanité au cœur de la Google Mondialisation. Et la réponse ne se fait pas en termes de jugement de valeur. Il serait bien difficile de s’accorder sur le caractère bon ou mauvais de l’évolution entre l’homo erectus et l’homo sapiens. Mais si l’on se replace dans le contexte de l’époque on imagine que le sapiens était bien content d’avoir évolué et que l’erectus, avec toute sa bonne volonté, était incapable d’imaginer devenir un jour un sapiens.
La Google Mondialisation fait rentrer l’homme, plus que dans une nouvelle ère, dans une nouvelle humanité, dans laquelle on aimerait qu’il y ait un peu plus de notre bonne vieille humanité. Les technologies permettent à l’homme d’acquérir des extensions fonctionnelles de type iphone, wii ou netbook. Les nouvelles capacités de communication de traitement de l’information supportées par des logiciels comme Google, Wikipédia, Facebook et Twitter couplées aux bases d’informations gigantesques décuplent encore la puissance de ces extensions cyber-bioniques. L’homme nouveau évolue imperceptiblement vers le cyborg qui va faire, greffe après greffe, un tout indissociable avec le Grand Réseau. Nos terminaisons vont s’étendre, et s’étendent déjà un peu, bien plus loin que le bout de nos doigts. Bien ou mal, mieux ou pire, elles s’étendent octet après octet. Elles vont par le réseau à l’autre bout du monde et bientôt, lorsque quelques mutations complémentaires seront passées par là, aux confins de l’Univers.
http://docs.google.com/Doc?docid=0AVHOTi9O82NNZGNqOXRoMmpfMWhoOXp2ZGc4&hl=fr
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