mardi 18 janvier 2011
La Crise du Monde Moderne
Je vous propose d’entamer ce sujet par un conte esquimau qui évoque la question de la crise et celle des cycles qui est au cœur de cet exposé. L’histoire de la femme squelette est celle du cycle vie-mort-vie par lequel toute mort prépare une renaissance.
Un pêcheur attrape dans son filet le squelette d’une femme. Ce dernier le poursuit jusque dans son igloo où, terrifié, le pêcheur hésite entre attraper le sac d’os et le jeter du haut de la falaise ou faire le mort de façon à se faire oublier de cette créature de cauchemar. Finalement, il s’attendrit et désenchevêtre le squelette du filet dans lequel il était pris. Puis il se laisse gagner par une étrange torpeur et lors de son sommeil, la femme squelette en profite pour l’approcher. Elle lui masse le cœur et par magie retrouve pendant la nuit une enveloppe charnelle et s’unit d’amour avec le pêcheur.
Maintenant, revenons au sujet précis de cet exposé. La crise du monde moderne ou comment concilier l’idée de progrès et de tradition. Le champ d’investigation est très large et pour ne pas s’y perdre, il m’est apparu indispensable de préciser certaines choses avant tout développement.
Tout d’abord, je ne parlerai pas de progrès mais plutôt de modernité. En effet, le mot « progrès » est très imprégné d’une vision positive des apports de la science et de ce qu’on a appelé les révolutions industrielles et postindustrielles. La modernité englobe davantage d’idées, et notamment des aspects spirituels et philosophiques.
Le monde moderne est en crise probablement parce qu’on a oublié de concilier la modernité avec la tradition. Mais revenons quelques instants sur ce que l’on entend derrière la terminologie employée dans « la crise du monde moderne ».
La crise renvoie au cycle de la vie et de la mort. Notre vie est ponctuée de crises qui, fort heureusement, ne nous conduisent pas systématiquement à la mort. Il y a entre autres, la crise de l’adolescence, la crise de la quarantaine pour les femmes ou de la cinquantaine pour les hommes. Si elles ne sont pas fatales, elles sonnent quand le glas de quelque chose et célèbrent la naissance d’une autre chose ou d’une autre personne. A l’adolescent succède l’homme adulte. La crise nous rappelle aussi que les choses vivantes évoluent de façon cyclique avec donc des hauts et des bas. L’exemple qui nous vient immédiatement à l’esprit est la crise financière qui fait rage depuis quelques semaines sur les places boursières occidentales mais aussi sur les marchés asiatiques et plus globalement dans le monde financier moderne. Mais la crise du monde moderne ce n’est pas seulement un krach boursier c’est une remise en question complète du modèle de société et un risque qui peut être fatal pour notre civilisation. La crise porte en elle un côté négatif puisqu’elle annonce le creux de la vague, le risque de toucher le fond et d’y rester collé. Mais elle porte en elle aussi un côté positif puisqu’elle annonce la remontée sur le versant opposé, celui qui est ensoleillé. Elle donne l’occasion de troquer ses vieux oripeaux pour un habit de lumière.
Le monde moderne est en crise et mon propos n’est pas d’en faire la démonstration. Par contre il m’a semblé intéressant d’aborder la dualité entre la modernité et la tradition. Mais en précisant bien que la critique du modernisme dans ses aspects extrêmes d’hyperconsommation et de libéralisme à tout crin n’induit nullement un retour à une tradition triviale teintée d’intégrisme, de communautarisme, de fanatisme et autre racisme. Vous noterez au passage combien les mots en « isme » peuvent parfois porter à la critique.
Le monde dont il est question est en premier lieu le monde occidental. Mais ce dernier a tellement diffusé sa culture que l’on peut aujourd’hui y englober une bonne partie du monde dit « non-occidental ». Simplement l’avancement de la crise ou la position dans le cycle sinusoïdal sont plus ou moins avancés en fonction des ravages qui ont été provoqués par le christianisme, le rationalisme et la société d’hyperconsommation.
Venons-en à la modernité. Baudelaire disait à propos de la modernité que c'est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l'art, dont l'autre moitié est l'éternel et l'immuable. On situe parfois la période moderne comme succédant au Moyen-âge, ou parfois à la destruction de l’ordre des templiers. Certains la font démarrer à la découverte des Amériques. D’autres à la fin de la Renaissance, à celle du rationalisme cartésien ou à celle de la philosophie des lumières. Ce qui est important, c’est qu’à un moment donné dans l’histoire du monde occidental il y a eu un glissement de la religion vers la science, du spirituel vers le rationnel, du transcendant vers l’immanent, du sacré vers le profane. La modernité nous a fait passer d’un monde autocratique régi par des dogmes et une morale forte vers un monde démocratique ou l’individu est central et où l’on se pose des questions d’éthique plutôt de morale. D’un monde centré sur la religion et la morale judéo-chrétienne, nous avons dérivé vers un monde centré sur les sciences et l’économie. A la société industrielle dont le moteur était la production de marchandises a succédé une société de consommation puis d’hyperconsommation. Les individus cherchent leur épanouissement dans la consommation de biens matériels et plus récemment de biens liés à la culture, à la santé ou à l’information. La modernité a opéré un déplacement de la qualité vers la quantité, de l’esprit vers la matière. Par tout cela elle a progressivement désenchanté le monde.
A l’opposé la tradition porte en elle notre rattachement à notre condition humaine, à notre finitude en tant qu’êtres humains. Au-delà de la religion, les civilisations traditionnelles donnent un sens et une morale à la vie humaine. Elles reposent sur des principes fondamentaux dont les religions, philosophies, sciences et autres métaphysiques ne sont que des applications. La tradition est ce qui fait que l’on porte en soi un héritage venant de l’aube de l’humanité. Et cet héritage est censé éclairer notre chemin, nous donner des clés pour trouver le sens de notre vie sur terre.
Le monde moderne est en crise et l’une des causes principales est que le fil conducteur spirituel qui existait dans les sociétés traditionnelles a été rompu et que ce qui guide le monde est maintenant la main invisible du marché, la logique du profit individuel, de l’argent et du pouvoir. Cela passe par une stimulation de la consommation qui procède elle-même d’une analyse et d’une anticipation des besoins parfois latents. On est passé d’une économie de l’offre à une économie de la demande et l’on est prêt à créer de nouveaux besoins pour trouver de nouvelles voies de croissance.
Le néolibéralisme qui fait rage depuis 30 ans voit ses dernières heures arrivées avec la crise financière actuelle qui semble être la plus importante depuis 1929. Les théories monétaristes de Milton Friedman mises en musique par Ronald Reagan et Margaret Thatcher puis par George W Bush et Alan Greenspan viennent de démontrer leur incapacité à régir l’économie moderne. Notre pays n’est pas de reste lorsque l’on fait référence à la culture bling-bling ou au « travailler plus pour gagner plus ». Mais qu’est qu’on y gagne exactement ? Les excès du capitalisme, que ce soit en matière de crédit ou capitalisation boursière, ont eu raison du laisser-faire. L’état est obligé d’intervenir pour réguler et encadrer les banques et les marchés. Les pays émergents et notamment la Chine qui développent un modèle de capitalisme alternatif contrôlé par l’état vont probablement tirer leur épingle du jeu mais le modèle miracle n’est pas encore trouvé.
L’actionnaire veut du profit et donc il veut de la croissance. De la dictature du seigneur puis de la monarchie en passant par la dictature du prolétariat, celle du patron et du contremaître et maintenant nous sommes à l’époque de la dictature de l’actionnaire. L’actionnaire exige du profit et par voie de conséquence de la consommation (et si besoin du crédit de type subprimes ou autres) pour vendre ses produits et dégager des bénéfices.
De la société de consommation que nous connaissons depuis les années 20, avec une forte poussée dans la période après guerre, nous évoluons depuis la fin des années 80 vers une société d’hyperconsommation. Pour mieux comprendre on peut faire l’analogie avec le passage du texte à l’hypertexte. Il s’agit d’un décuplement de la quantité, on a parlé de consommation de masse, et de la variété des produits consommés. Comme pour le tourisme et les loisirs, les dépenses de santé s’envolent et l’espérance de vie avec. On consomme aussi de plus en plus d’autres biens non matériels tels que la culture, l’information, les télécommunications et les réseaux. Même l’aide humanitaire et les nouvelles spiritualités font leur marketing et trouvent une clientèle de nouveaux consommateurs.
Mais aussi, depuis le début des années 90, on consomme light, bio, raisonné, éthique ou durable. Paradoxalement, dans ce monde que l’on pourrait qualifier de postmoderne, la société d’hyperconsommation s’accompagne d’un mouvement d’alter-consommation. Car, comme toujours, les choses sont plus nuancées que le tout blanc ou le tout noir. Mettons de côté la vision ultra pessimiste de l’homme sans valeurs, obnubilé par l’argent et le pouvoir et qui apporte des offrandes quotidiennes au Dieu de l’hyperconsommation. Oui, cela existe. Mais non, il existe aussi dans l’homme moderne une recherche de liberté, d’authenticité et une vraie volonté de progresser vers un monde meilleur ou l’écart entre les plus riches et les plus pauvres sur notre planète serait considérablement réduit, ou l’égalité à la naissance ne serait plus un vain mot, où la nature que l’on léguerait aux générations futures ne serait pas souillée, plombée et ruinée par la course effrénée à la consommation. Une parenthèse : quand je parle d’homme moderne, il s’agit naturellement d’un raccourci pour parler des hommes et des femmes qui font le monde moderne et postmoderne.
Ce mouvement altermondialiste, au-delà des événements médiatiques comme Davos ou l’arrachage des plants OGM par José Bové, a pu se traduire par une perte de l’appétit de consommer, une désaffection pour les marques, une attention accrue aux prix et à la qualité des produits, une recherche du terroir et de l’authenticité, un refus des achats impulsifs, bref un retour de la tradition. Il y a aussi des mouvements dont l’approche est plutôt humoristique, comme la « slowfood » qui nous vient d’Italie et les « Dégonflés » qui dégonflent les pneus des gros 4x4 dans Paris et les recouvrent de boue en laissant une affichette sous l’essuie-glace qui précise « si tu ne vas pas à la campagne, la campagne viendra à toi ». Il n’est pas utile d’insister sur le fait que ce mouvement alter-consumériste est très minoritaire dans le monde moderne et il est même totalement absent dans un certain nombre de pays plus récemment parvenus au stade de l’hyperconsommation. Je pense par exemple à la Chine ou à l’Inde. Mais c’est peut-être le début d’une nouvelle ère ou l’homme moderne rechercherait son bonheur dans d’autres formes de consommations post-matérialistes voire dans de nouvelles spiritualités.
Je viens de faire une incursion dans les dernières évolutions de la modernité avec ce qu’elles comportent d’absurde et d’inquiétant mais aussi avec ce qu’elles portent d’espoir pour une évolution plus respectueuse de la nature et de l’humanité. Le Bonheur, au niveau de l’humanité, n’est-il pas avant tout une quête plutôt spirituelle que matérielle ? Ne l’est-il pas également au niveau individuel ? Et si l’argent ne faisait pas le bonheur ? C’est la transition que j’ai choisie pour explorer les résidus spirituels de la société traditionnelle, d’où ils viennent et à quoi, éventuellement, ils pourraient servir ou ne pas servir.
La tradition désigne la transmission continue d'un contenu culturel à travers l'histoire depuis un événement fondateur ou un passé immémorial (du latin traditio, tradere, de trans « à travers » et dare « donner », « faire passer à un autre, remettre »). Cet héritage immatériel peut constituer le vecteur d'identité d'une communauté humaine. Dans son sens absolu, la tradition est une mémoire et un projet, en un mot une conscience collective : le souvenir de ce qui a été, avec le devoir de le transmettre et de l'enrichir. La tradition est universelle et se présente souvent sous différentes formes selon les pays. Par contre, la coutume est une histoire de localité ou de région.
La philosophie pérennialiste ou traditionaliste initiée par René Guénon oppose une sagesse immuable d'origine divine, une « Tradition Primordiale », transmise depuis l'origine de l'humanité et restaurée en partie par chaque fondateur d'une nouvelle religion, spiritualité ou métaphysique. Pour la petite histoire Guénon s’est intéressé aux mathématiques à la philosophie et à la métaphysique avant d’entrer en maçonnerie puis de finir soufiste au Caire marié à la fille d’un cheik égyptien. Selon les pérennialistes, la tradition a non seulement une origine divine mais toutes les traditions dérivées découlent de principes métaphysiques communs à toutes les religions et à tous les ésotérismes. Cette tradition primordiale est encore appelée la « Sophia Perennis ».
Dans cette approche, les temps immémoriaux remontent à bien avant l’ère chrétienne puisque nous sommes actuellement dans le 4ème âge appelé âge sombre ou « Kali Yuga ». La doctrine hindoue enseigne que la durée d’un cycle humain se décompose en 4 âges qui sont autant de phases d’un obscurcissement graduel de la spiritualité. En Occident, on retrouve le même découpage en 4 phases avec les âges d’or, d’argent, d’airain et de fer. Ces travaux sont attribués à Hésiode, poète grec du XIII siècle avant JC. Il serait également auteur d’écrits sur le mythe de Prométhée qui image parfaitement la tendance de l’homme à supplanter le divin ainsi que les travers de l’individualisme et de l’hédonisme que je développerai dans un autre exposé. Dans la théorie, à la fin du cycle le Kali Yuga débouche sur une crise majeure et probablement une renaissance avec le début d’un nouveau cycle.
En Occident, les religions, les sciences et la philosophie ont progressivement coupé la spiritualité humaine de la Sophia Perennis (de la tradition primordiale). Pire même, depuis la Renaissance, elles ont mis en place les bases de la modernité qui est l’aboutissement de ce long processus de dégradation. Le monde occidental se différencie du monde oriental qui pour sa part, a su conserver une culture traditionnelle notamment avec le taoïsme et le bouddhisme. C’est une vue assez pessimiste du monde occidental moderne qui été développée par les traditionalistes. A l’instar de Nietzsche ils ont aussi été taxés de récupération par des mouvements fascistes dans la seconde moitié du siècle précédent. Mais ce qui est intéressant dans cette approche de la tradition et de la modernité c’est, à mon sens, deux choses : la notion de cycle et celle tradition primordiale ou Sophia Perennis (sagesse pérenne).
La théorie des cycles n’est pas née avec les traditionalistes. Déjà au moyen-âge, Ibn Khaldoun avait formalisé une théorie des cycles. Les cycles étaient plus courts que dans la cosmogonie hindoue mais déjà sur 4 phases. A noter que les cycles du yuga dont chacun dure plusieurs centaines de milliers d’années se subdivisent en cycles et sous-cycles de durées inférieures retraduisant les évolutions historiques. Vers 1920, Shri Aurobindo constate que l’Histoire comporte des cycles de formation et décadence des civilisations qui correspondent à l’évolution de la spiritualité dans la conscience individuelle et collective. Ceci s’expliquerait en partie par la nature même de l’Esprit qui passe par des périodes d’éveil et des périodes de latence qui correspondent aux yugas. Plus on s’éloigne des principes fondateurs, plus on s’éloigne du spirituel, du divin et de la nature. A la fin d’un cycle il y a une inflexion suivie d’une période ascendante, ou âge d’or, au cours de laquelle l’homme se rapproche du spirituel, du divin et de la nature. Actuellement nous serions au début de l’âge d’or de l’âge de fer (ou kali yuga) qui a commencé il y a environ 5000 ans. C’est comme s’il y avait un triptyque avec le Divin d’un côté, l’Individu d’un autre côté et l’Esprit sur le troisième qui ondule entre l’Homme et le Divin. Cela rappelle la trinité catholique du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
La Sophia Perennis est la science des principes fondamentaux et universels dont la genèse remonte à l’origine de l’humanité. Il ne s’agit donc en quelque sorte d’une méta-philosophie. Cette sagesse pérenne comporte un aspect mystique et initiatique. C’est une recherche ésotérique qui vise à l’union entre l’individu et le principe. La symbolique liée au sacré est importante dans la sagesse pérenne. Par exemple, l'existence de symboles identiques à différentes formes traditionnelles, éloignées dans le temps ou l'espace, serait un indice sur une origine historique remontant à la « tradition primordiale ». De même les rituels forts de leur charge symbolique sont fondamentaux. Les rites chamaniques, certaines pratiques de méditation ou de yoga nous renvoient assez directement à la sagesse pérenne. On est loin de la problématique très occidentale entre la foi et la raison à propos desquelles Jean-Paul II disait que ce sont les deux ailes qui permettent à l’esprit humain de s’élever vers la contemplation de la vérité. S’il n’y qu’une vérité, celle des principes fondateurs, on pourrait imaginer que la foi et la raison soient une alternative à la sagesse pérenne pour l’approcher. Mais ce serait oublier que la religion chrétienne et le rationalisme cartésien sont à l’origine de la modernité et de l’éloignement avec la Sophia Perennis.
Je vais interrompre ce court voyage dans la tradition primordiale qui est la source de toutes les traditions, religions et philosophies et par dérivation coutumes et pratiques rituelles pour répondre à deux questions.
Quel est donc le rapport entre la modernité qui était l’objet de la première partie du voyage et la sagesse pérenne ? Quel est le lien entre le pêcheur et la femme squelette ?
Si l’on considère l’esquif qu’est la modernité sur l’océan de la civilisation traditionnelle on se rend compte rapidement de deux choses. La première c’est que l’esquif s’est transformé en cargo et qu’on l’utilise maintenant pour transporter les déchets radioactifs vers les pays plus pauvre qui pour des raisons économiques acceptent de les recycler au détriment de leur population et de leur environnement naturel. La seconde c’est que l’océan jadis immense et fécond, riche en faune et en flore, s’assèche progressivement comme la mer d’Aral. La vie s’amenuise en son sein et les marées noires concourent avec les tsunamis pour y rendre la vie humaine impossible.
Mais heureusement rien n’est encore perdu puisqu’après l’âge de fer revient toujours l’âge d’or. Confucius disait : "La plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute". La théorie de cycles, si l’on y croit, ne doit pas être comprise comme un déterminisme devant lequel on doit baisser les bras et se laisser porter mais plutôt comme un espoir, une motivation pour s’impliquer dans la renaissance, un bon alibi pour refaire le monde. On voit fleurir ici et là de nouveaux modes de consommation, de nouvelles façons de concevoir le progrès dans le respect de l’humanité et de la nature avec plus d’équitable et de durable. On voit aussi apparaître de nouveaux besoins et de nouvelles tendances en matière de spiritualité. Et même s’il y a quelques dérives sectaires dont il faut se garder, il y a là des germes pour une reconstruction sur des bases spirituelles plus saines. D’ailleurs, si tous les hommes comprenaient ce qu’est réellement le monde moderne, celui-ci cesserait immédiatement d’exister.
Ce qui est caché aujourd’hui redeviendra visible à la fin du cycle. Et c’est finalement un peu ce que nous conte l’histoire de la femme squelette.
FIN.
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