Dimanche 10
Alerte à la neige. 29 départements sont à la cote orange. Par chance notre vol ne faisait pas partie des 30% de vols
supprimés. La neige retenait sa chute depuis quelques heures quand nous
nous garions au parking P4 d'Orly. La navette passe toutes les 9 minutes et nous avons attendu
9 minutes dans le froid. Arrivés dans l'aérogare, nous snobons la boutique
Nespresso pour rejoindre l'enregistrement. Nos bagages de cabine partiront en
soute. C'est la faute à pas de place nous dit l'hôtesse. Pendant le vol, un
sexagénaire placé 3 rangs devant nous fait un malaise. Panique dans la cabine
malgré le médecin accouru à son secours. Finalement il survivra malgré le temps
mis à l'installer en position allongée.
Atterrissage à Séville. 11h55, 12•C, le soleil brille.
On saute dans le bus EA (especial aeroporte) qui pour 4€
nous dépose à la plazza San Sebastian. 1/4h plus tard après avoir traversé les
jardins du Murillo, nous dégustons quelques pasteleria accompagnées d'un grand
crème et de pains toastés au serrano.
13h30: nous sonnons chez Paola, la tenancière de la piaule
du 24 calle Tintes. Personne. Après de nouvelles tentatives et plusieurs appels
téléphoniques la sevillane de sa sieste (?) et nous ouvrir.
Nous prenons possession d'une chambre pittoresque sous les
toits dotée d'une charmante terrasse arborée et baignée de soleil. Les
toilettes douches sont minuscules mais propres. Surtout très bien ventilés.
15h30: décollage pour l'Alcazar. On s'arrête à la Juderia où
l'on prend des tickets pour voir le flamenco à la casa de la memoria à la calle
Cuna. On ira mardi.
Au virage du passage Vila, une tablée de sevillans improvise un morceau de
flamenco.
Comme l'an dernier, on arrive à l'Alcazar pile à l'heure ou
le gardien ferme la porte. Clôture hivernale à 17h. Pas de nocturnes comme on
avait cru le voir sur des affiches.
L'office du tourisme de l'avenue de la constitution a été
transféré à la place du triomphe.
Mais il fait beau et l'appel du Gadualquivir nous remet en
route.
Le musée de la marine ne ferme qu'à 18h30 et nous grimpons
les 5 étages pour profiter du point de vue.
Le manque d'exercice se rappelle à nos mémoires, muscles et
articulations.
Nous récupérons tranquillement sur la promenade des berges
de la rive gauche. On finit même par se poser sur le bord du fleuve en
attendant que nos maux s'atténuent. Une nuée de touristes asiatiques débridés
nous chasse vers d'autres cieux.
Notre calvaire reprend donc pour regagner la calle Tintes. Une erreur d'orientation nous emmène à la place de
l'incarnation. La fameuse place ou trône le nid d'abeilles, le parasol
ruche ou le champignon en plastique selon son imagination. En fait, l'ouvrage
de Jurgen Mayer est entièrement fait en bois recouvert de polyuréthane.
Ce détour conséquent entame à peine notre détermination à
trouver la Case Pilate. Ce que nous parvenons à faire au bout d'une heure de
marche. Plus que 5 minutes avant de trouver notre chambre pour y faire une
pause réparatrice. Malgré la climatisation bruyante réglée sur Hot 30•C, l'air
y reste frais et humide. Un petit tour sur booking.com nous donne envie de
passer les 2 nuits suivantes dans un nid plus douillet. Pourquoi l'hôtel 4* du
roi Alphonse X au même tarif que notre chambre mal isolée tant au niveau
thermique que phonique? Désolé Paola, mais notre décision est prise.
21h15: la faim commence à se faire sentir. La fatigue aussi.
Un bon repas au Levies devrait pouvoir y remédier. C'est pas loin de la chambre et dans la même rue que la
Carboniera. On prend une "media racion" de papas ali oli qui s'avère
être énorme c.-à-d. pour 3 ou 4 personnes. On complète avec 2 tapas. Le premier
au bacalau con salsa de piquillo. Le
second est une tortilla Española de taille raisonnable grâce à la gentillesse
du personnel qui a bien voulu changer notre commande pantagruélique. Pour
terminer on arrose le tout d'un thé rojo très andalou (de provenance suspecte)
et d'un "cafetin" qui contient du whisky con nata (chantilly).
Bientôt 23h30. Un tour à la Carbonería du 18 rue Levies pour
y savourer quelques morceaux de flamenco interpréter par le même trio que l'an
dernier: guitariste, chanteur et danseuse. Mais la salle est un peu moins
bondée en février qu'en avril.
0h20: On regagne notre yourte sibérienne pour y expérimenter
une unique nuit.
Lundi 11
Après une nuit courte et saccadée, nous récupérons le
plateau de pt déjeuner déposé devant notre porte.
Marie griffonne une page dans le livre d'or et faisons nos valises
après avoir envoyé un petit mot à Paola.
Pas plus de 5' nous suffisent pour trouver l'hôtel del Rey
Alfonso X.
Nous négocions une double sur cour, la 302 qui est parfaite
pour ce dont nous sommes affectés. Le tarif sur la plaquette d'accueil indique
247€ et nous payons 71€ soit 29% du prix! Nous snoberons les petits déjeuners
de l'hôtel à 19€ au profit de petits troquets bien plus typiques.
On part pour la place Neuve mais Marie a froid et nous
rebroussons chemin au bout de dix minutes pour chercher un pull à l'hôtel. En
route nous passons devant la Juderia qui ferme à 15h30. On ira une autre fois.
Ci-dessous quelques évenements que j'ai eu la flemme de développer.
- Pension Córdoba
- 3 colonnes de la rue Marmoles
- Office du tourisme de la place Sans Francisco
- El Patio dans la rue San Eloy
- Camper rue Tetouan
- Robles plazza Sans Francisco
- Gâteau chocolat framboise et Café Insignia
L'office de tourisme plazza del triumfo n'est plus qu'une
ombre de ce qu'il était du temps de Yessica. On a pas eu un seule info
intéressante. Du coup retour à Alfonso X pour une pause douillette.
21h: en route pour la soirée. On arpente les quartiers du centre
en passant par le Resto Estrella puis le bar Europa tous deux indiqués par les
guides. Mais la digestion des tapas de midi n'est pas terminé et l'appétit
tarde à venir. On s'échoue aux Robles Placentines pour quelques tapas. Le
premier de la carte est excellent. Puis un tour à la Carbonería avant d'aller
dormir.
Mardi 12
10h40 on émerge. Le réveil a probablement sonné à 10h.
Pas de nouvelles de Paola. Elle boude.
On négocie avec l'accueil de visiter la terrasse du Rey
Alfonso X. La vue est magnifique par un
temps aussi ensoleillé. Puis on va se sustenter avec un Desayuno à la tapeteria près
de l'hôtel.
On rejoint la Plazza Doña Elvira (on ne la connaissait pas
encore mais elle est charmante) par les Jardins Murillo avant de visiter l'expo
photo de la place du triomphe et Las Archivas dos Indias qui propose une expo
sympa.
On passe devant l'Hôtel
Madrid, rue san Pedro Martir puis on marche jusqu'au Museo de Bella Artes en passant par
l'Iglesia de la Magdalena qui est fermée. On reste 2h dans le musée qui est très grand.
Puis on pousse jusqu'à la Plazza de Armas où l'on traverse
une grande galerie commerciale avant de sauter dans un taxi pour la calle Cuna
(4€). Pas de forfait journée pour les Sevici mais le plus petit
est à la semaine (12€). La faim et la soif nous pousse à la pâtisserie Campana mais
un peu de salé dans la brasserie de l'autre côté de la rue pour commencer.
18h30 Flamenco à la Caja de la Memoria. Après vérification
de nos tickets, notre séance est à 21h. Du coup on va se reposer un peu à
l'hôtel avant de revenir au 6 calle Cuna.
Entre temps la visite du Palacio Lebrija avait commencé et
nous avions trouvé porte close à l'église San Salvador. En rentrant on s'arrête prendre quelques tapas arrosés de
Beresia 2008 chez Las Teresas.
Mercredi 13
On laisse les valises à l'accueil de l'hôtel vers 11h30.
Pt dej à la Tapeteria comme la veille. Ensuite direction l'Alcazar en passant par la place Santa
Cruz où se trouve une location de vélo à 12€ la journée. À noter pour une
prochaine fois.
Après l'Alcazar on remonte à la puerta de la Carne pour
boire un verre avant de prendre nos valises et
de regagner l'aéroport.
On garde pour la prochaine fois:
- Musée de la Juderia
- Eglise
San Salvador
- Palacio
Lebrija
- Marché de Triana
- Cadiz et Cordoue
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