Jeudi 15
RV à Orly Ouest à 19h pour prendre l'avion
pour Séville. Compagnie low cost espagnole Vueling. Nous arrivons en avance
mais prenons une collation chez Paul. (La même qui pourtant nous a été fatale
lors d'un précédent voyage...). Du coup, nous sommes les derniers au RV du tour
opérateur choisi par le CE de ma société. Le contact du CE vient de Grenoble.
Il ne sait pas dans quel hôtel on est logé. Les bus qui doivent nous
transporter vers l'avion sont en sous nombre.
Nous décollerons avec 45' de retard. 2h15
d'avion, nous arrivons à l'hôtel Alcazar à minuit passé malgré le court trajet
entre l'aéroport et le centre ville. On récupère les clés de l'habitacion 307.
On ouvre, c'est une twin mais on est trop fatigué pour réclamer une double et
changer de chambre à 1h du mat.
Vendredi 16
Le vendredi matin on réclame une double
mais il ne reste qu'une "petite double". Vamos pour la 408. Les
brioches du pt dej ne sont pas mauvaises.
L'hôtel est avenida Menendez Pelayo, juste
derrière les jardins de l'Alcazar.
Première visite: l'université (ancienne
fabrique de tabac) puis l'hôtel Alfonso 13. Au menu des plats entre 25 et 30€.
Nous n'avons pas eu le temps d'en profiter. Il bruinait dehors. On trouvé un
arbre géant. Caoutchouc ? Fromager ? Il y en a beaucoup à Séville.
Il pleut davantage. On s'abrite au Starbuck
de l'avenue de la Constitucion. Puis visite à l'office de tourisme d'Andalousie
qui est juste en face. Pas sympa. Ne parle pas français mais affichent sur un
tableau les festivités culturelles de la journée. L'office de de tourisme de la
place San Francisco est bien plus pro et accueillant. (on le découvrira le
lendemain).
Incursion dans le barrio Santa Cruz. On
dégote un bodega typique qui s'avère être une des meilleures adresses de
Séville pour les tapas. Il s'agit du bodega Santa Cruz las Columnas. L'échoppe
dans la rue derrière propose des teeshirts sympas à 10€ et des cartes postales
type feria à 0,35€. Marie n'a pas pris l'agrandissement à 2€ mais j’ai choisi
un joli t-shirt.
14h30: direction le Réal Alcazar. Jardins
splendides. On flâne. On traîne. À 17h on nous met dehors. Il faudra revenir
pour visiter l'intérieur. Petite pause à l'hôtel. En fait plutôt grande pause
puisqu'on quitte l'hôtel à 21h, 30' après le début de notre spectacle de
Flamenco au théâtre Lope de la Véga.
On va quand même au théâtre mais c'est un
peu loin à pied et le spectacle est commencé. On pousse jusqu'au Guadalquivir.
Mais la fatigue commence à se faire sentir. Taxi (8€) pour aller au Resto
Miringotes indiqué par le guide UGWE de 2008. Le resto n'existe plus. On
déambule à la recherche d'un endroit accueillant. On tombe sur le bodega
San Eloy. Pittoresque assurément mais trop bruyant. Les estrades en céramique
étaient pleines à craquer. On finit par trouver notre bonheur chez Gongorna.
Dîner dans la rue sous les braseros. Il fait un peu frais ou bien c'est la
fatigue. Marie déguste des solettes grillées et moi une brochette de mérou aux
3 gambas! Le tout accompagné par un petit vin blanc Sevillan très à propos. Le
retour fut plus laborieux. D'ailleurs nos pattes nous ont supplié de
prendre le Sevici pour les 500 derniers mètres. Il s'agit du Velib local made
in JC Decaux.
Samedi 17
Le réveil sonne à 8h30. Le temps est
maussade. Direction l'office du tourisme de la plazza Nueva pour récupérer le
plan des stations. L’accueil est attentionné et en français. Ils nous donnent
une liste des musées et monuments avec les horaires et tarifs mis à jour très
pratique. Il y a des infos aussi sur les gratuités et les couplages de musées.
C'est le papier blanc que j'ai perdu dans
la journée et dont on récupérera une nouvelle version le lundi. On rejoint la
plazza de la Encarnacion où se trouve le parasol géant ou nid d'abeilles. On
commence par l'antica muséum au sous sol. Vestiges romains très bien mis en
valeur. Une expo photo sur la semaine sainte très bien faite est également
proposée au sous sol. Ensuite on prend des billets pour la balade panoramique
sur le parasol. Il est déjà 13h (et les brioches prélevées sur le petit dej
sont les bienvenues dans la file d'attente).
On se perd un peu pour trouver la casa
Pilatos. On atterri pour un repas sonore sur la pza Terceros (placette calme et
ensoleillée où nous sommes rapidement cernés par des convives espagnols,
allemands). Galettes de bacalau pour moi et salada mista pour nous 2, avec
l'incontournable cerveza. Les décibels vont crescendo et on ne s'attarde pas).
Pour le moment on arrive assez bien à trouver les stations Sevici même si le
plan est très approximatif. Vivement la 3G au forfait à l'étranger ! Un
charmant autochtone nous indique le chemin et l'historique de la maison Pilate
(grand, cheveux et moustache noirs de geai, qui aurait pu figurer dans un
tableau de Velazquez). Les jardins sont charmants. L'endroit est calme. On rate
l'heure de la visite de l'étage. On attend dans le jardin la visite
suivante. 16h30 on est une vingtaine derrière la guide qui présente en espagnol
puis en anglais. Des tableaux assez moches. Mais aussi quelques Tintoretto ou
Murillo.
On rentre par la calle San José. On
découvre, au détour d’une ruelle du Barrio de Santa Cruz, un charmant hôtel (Le
Goya au Mateos Gago, 31) puis on s'arrête boire un coup à la terrasse du Café
Altamira (café et pâtisseries décevantes). Ensuite emplettes à la pâtisserie de
la rue Santa Maria la Blanca (histoire de ne pas rester sur une mauvaise
impression !). On ne rentre pas à l'hôtel sous peine d'y rester. Donc pourquoi
pas la place d'Espagne ?
On y va par la Buhaira. La promenade n'est
pas très jolie mais on fait des pauses pour déguster notre butin. On contourne
la capitainerie générale et découvre l'architecture grandiose de la pza de
España. La lumière oblique du soleil de fin d'après midi produit son effet
magique. Les carrosses et les vélos sont admis sur la place. On traverse le
parc de maria luisa jusqu'au pont de los remedios avant de rejoindre les berges
du fleuve côté paséo de Cristobal colon. On se repose les pieds dans l'eau (au
sens figuré) en observant des véliplanchistes sans voiles traverser le fleuve
en pagayant. Puis on remonte sur les quais en traversant des groupes de jeunes
qui boivent des coups, qui tchatchent bruyamment, avec une extraversion très
andalouse. Joyeuse cacophonie de cris, musique, rires, moteurs de scooters et
apostrophades à tue-tête.
J'avais réservé un resto par lafourchette (grâce
au wifi de l’hôtel) dans la rue Zaragoza mais impossible de garer les Sevici au
centre. On finit par trouver des emplacements à la Puerta de Jerez. Après
moultes hésitations on marche jusqu'à la Taberna del Alabarde mais l'accueil
n'est pas au niveau de notre effort. Un mariage ou une fête approchante nous
barre l'entrée. Pas grave on trouvera ailleurs plus près de l'hôtel. C'est le
Robles des Placentines qui nous tend les bras. La serveuse sud américaine,
Yessica, est aux petits soins. Nous le valons bien. En tous cas nous l'avons
largement mérité. La nourriture est moins grasse et beaucoup plus raffinée que
dans les bars à tapas ordinaires. Au menu une salade composée de bâtonnets de
fruits avec foie gras et plein de bonnes choses très fraîches et parfumées.
Sucrées salées. J'ai continué avec la cassolette de Tio Pépé (champignons,
crevettes et jambon). Et Marie a commandé une brouillade de patate œufs morue
succulente. Nous n'avons pas réussi à laisser la moitié du contenu de la
bouteille de vino blanco que nous n'avions pas commandée. Mais nous le valions
bien. Et il fallait bien pousser les desserts : mousse aux figues et surprise
cubique à l'orange.
Dimanche 18
On prend le vélo dans la station qui est
près de la gare routière pza san Sebastian puis on se dirige vers la pza de
America. Il fait beau . Pause photo sur la place où deux des pavillons de
l'expo de 1929 se regardent. On grimpe sur un petit belvédère après être
parvenus à attacher nos vélos. Le cadenas du Velib de Marie était un peu
grippé.
Traversée du Guadalquivir par le pont des
Remedios.
On longe le fleuve en passant par la pza
Cuba jusqu'au barrio Triana et à la calle betis. Café dans un bar panoramique
en terrasse face au museo naval de la tour de l'or. Le serveur n'a pas voulu de
nos vélos sur sa terrasse.
Arrivés à la pza del Altizano, le marché
san Jorge était fermé. On continue donc vers la Cartuja par la rue Castilla.
5eme changement de Sevici ou plutôt recharge car les 30 premières minutes sont
gratuites puis 1€ l'heure suivante puis 2€ les suivantes pour le forfait
semaine de 10€.
On est maintenant dans l'enceinte de l'expo
universelle de 92. Beaucoup de bâtiments abandonnés ou en mauvais état. La
station 99 de la Cartuja est inexistante. On gare nos vélos sur le parking du
musée des arts modernes qui est logé par l'ancien monastère de Santa maria de
la cuevas. Parmi les artistes exposés nous remarquâmes un peintre original dont
l'autoportrait porte la soutane.
On retrouve la lumière du jour vers 14h30.
Il fait toujours beau et nous avons faim. Les jambes de Marie sont à l'épreuve.
Mais la perspective d'une collation réparatrice la dope. Retour à la place del
Altizano. La rue san jacinto est très animée mais ce sont les restos du quai
Betis qui nous attirent. Celui que nous avons choisi ne sert plus à manger. On
s'incruste sur la terrasse du resto qui surplombe le pont Triana Isabel II. On
reluque les assiettes de nos voisins de table qui manges des poissons fritos
variados.
On salive en attendant notre plat et on
vide une ou deux cervezas. La salada mista à 5€ est énorme. Nous avons du mal à
en venir à bout. Requinqués, nous traversons le fleuve vers le quai Colomb et
les berges Marques de Contadero où la jeunesse sévillane se donne rendez-vous.
On a abandonné le vélo pour les baskets.
Sur le quai on traverse pour rejoindre les arènes mais nous préférons
finalement visiter l'hôpital de los vénérables qui ne ferme qu'à 20h. Nous
garderons la cathédrale pour le lendemain car le dimanche elle ferme à 18h, à
l'heure même où nous essayâmes de rentrer par la sortie.
Je suis très fatigué et une pause s'impose.
On a pris un petit coup de soleil lors du déjeuner de 16h. On reste à l'hôtel
jusqu'à 22h puis on part à la recherche d'un bodega sympa ou d'un spectacle de
flamenco. On finit par trouver les deux rue Levies. Le bar Levies pour la faim
et la Carboneria pour le spectacle de flamenco. Ce n'est que vers 2h du matin
que nous nous décidons à regagner notre lit.
Lundi 19
La cathédrale ouvre à 11h. Les magasins
aussi. Marie hésite entre culture et shopping. Finalement ce sera les deux. Le
guide nous fait de la retape dans la queue qui commence à se former, mais ce
sera sans. On entre dans la 3ème plus grande cathédrale du monde parmi les
premiers. On gravit les marches de la Giralda devant tout le monde. En fait ce
ne sont pas des escaliers mais 35 paliers en pente douce qui mènent au sommet
d'où l'on peut contempler toute la ville. Le parc de l'oranger ne ressemble pas
à parc et les orangers sont les rares de la région à ne pas porter de fruits.
L'intérieur de l'édifice ressemble étrangement à une église avec tout son
attirail d'icônes, crucifix, vieux tableaux, statuettes, odeur d'encens, etc.
Simplement l'église est immense et la
décoration foisonnante. À noter les
doubles grands orgues impressionnants.
On avait déposé nos Sevici dans la rue
Adriano mais on préfère rejoindre la pza Nueva à pieds. Marie se lance dans la
rue Tetouan pour y lécher quelques vitrines tandis que j'enfourche un vélo en
direction de la Macarena. La pza Hercule est vaste, piétonnière mais sans aucun
cachet. Je poursuis mon chemin jusqu'à la calle Resolana que je remonte sur la
droite. La place Macarena est immense mais assez peu attrayante. Je ne sais
plus très bien quel musée abrite ce monument qui ressemble à une grande caserne
améliorée mais j'en remets la visite sine die. C'est peut être le parlement
d'Andalousie mais tant pis.
Retour à la place San Francisco où nous
nous sommes donnés rendez vous. Marie n'a pas eu le temps de visiter le magasin
Desigual de la rue Serpies qui est parallèle à la rue Tetouan. Nous irons après
déjeuner et avant de prendre un dernier Sevici pour rejoindre l'hôtel où le car
qui doit nous emmener à l'aéroport nous attend.
La Mesón Serranito est indiquée dans les
avis internet comme un endroit incontournable pour déguster de bons tapas.
Tapas au bar ou mezzo racion à table « as usual ». On opte pour le
bar. Les rations de serrano sont chiches mais le jambon est moins confit qu'au
bodega Gongorna.
Mais déjà l'heure avance et le séjour
approche de sa fin avec assurément un goût de retour prochain.
http://www.astucesvoyages.com/fr/anciensite/pays/espagne/222-seville-ce-quil-faut-savoir
http://www.astucesvoyages.com/fr/anciensite/pays/espagne/222-seville-ce-quil-faut-savoir
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