vendredi 26 novembre 2010

La fable du fabuliste incertain de Roland Dubillard (suite et pas fin)


(...) J’ajouterai d’abord que cet homme, sa honte s’expliquait d’autant moins qu’elle n’était pas seule, sa main gauche, à être en bois, à cet homme. Le bras gauche aussi, il l’avait en bois. Et tout. C’était un homme en bois, un bonhomme en bois. J’aurais dû commencer par là. Je la récite mal, cette fable. En fait, c’est l’histoire d’un bonhomme en bois, comme on en voit beaucoup, en bois ordinaire. Rien de très particulier. Si : sur la tête, on lui avait collé des cheveux très longs. Et j’ajoute : verts. Des cheveux verts. Vous verrez plus tard l’importance de ce détail.
(à suivre...)

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