mercredi 1 décembre 2010

La fable du fabuliste incertain de Roland Dubillard (suite 2 et pas fin)


(…) Alors un jour qu’il était sur le bord d’une route, immobile… Bien sûr immobile, je n’ai pas dit que ce fut un robot ! non ! - un bonhomme en bois, tout ce qu’il y a d’ordinaire, sauf que précisément… çà, j’aurais dû le dire, il avait une raison supplémentaire de ne pas bouger, c’est que… (comme je raconte mal !)… ses deux jambes l’apparentaient aux sirènes. Oui : elles étaient soudées. Elles faisaient bloc. Une seule grosse jambe, si vous voulez, mais grosse. Et c’est tout de même ce qui lui permettait de tenir debout, à ce bonhomme de bois, cette espèce de boule cylindrique ; des pieds ne lui auraient pas suffi, vu sa hauteur. Car il était très grand. Immense. C’est même ça qui frappait au premier coup d’œil, j’aurais dû le dire.
(à suivre...)

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