vendredi 3 décembre 2010

La fable du fabuliste incertain de Roland Dubillard (acte 5)


(…) Tout à coup – vous voyez l’enfilade des feuillages verts, n’est-ce pas, des deux côtés du chemin ? – tout à coup, tout au bout de l’enfilade, là où les deux bords ont l’air de se rejoindre à cause de la perspective, n’est-ce pas, et à cause de la couleur verte, on pourrait comparer ça à une bouteille – vue côté cul, n’est-ce pas, à travers son cul, à la bouteille – tout à coup, donc, au bout du goulot de la bouteille, si ce chemin était un chemin d’eau, où ils se miraient, les arbres... oui, c’était un canal, j’ai oublié de le mentionner, je suis impardonnable, tout à coup on entendit: boum ! C’est à ce moment que la fable commence.
(à suivre...)

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