lundi 13 décembre 2010

La fable du fabuliste incertain de Roland Dubillard (acte 7)


(…) Donc, il était une fois un bouchon. De liège. Un de ces bouchons qui ont connu le tire-bouchon et ne s’en remettent jamais tout à fait ; capable de flotter mais qui n’en savait rien : et qui ne s’en serait même pas étonné si on le lui avait dit, car les bouchons flottent parfois, mais ne s’étonnent jamais ; un de ces bouchons dont on dit : mieux vaut boucher le bouchon que de boucher la bouteille, mieux vaut boucher la bouteille que de boucher le vin, mieux vaut boucher le vin que de boucher le buveur. Un bouchon. Rien d’extraordinaire. Mais distingué, cependant.
(à suivre...)

1 commentaire:

Unknown a dit…

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